09/04/2017 – 18H00 Saint-Pétersbourg (Breizh-info.com) – Le principal suspect de l’attentat survenu à Saint-Pétersbourg le 3 avril reste toujours recherché. L’enquête a permis d’établir qu’au cours de ses derniers mois de vie, il changeait fréquemment de papiers d’identité et d’appartements, déménageant plusieurs fois en un an dans plusieurs quartiers de Saint-Petersbourg. Il louait aussi bien plus cher que ne peuvent se le permettre les migrants issus de l’Asie centrale et ne semblait pas travailler. Dans le quartier où se trouvait son dernier appartement, les immigrés d’Asie centrale étaient nombreux et les forces de l’ordre y ont déjà démantelé un réseau terroriste.
En revanche les Russes ont arrêté huit personnes, toutes issues des peuples musulmans d’Asie centrale. Six l’ont été à Saint-Petersbourg : trois Ouzbeks – comme l’auteur de l’attentat au camion-bélier à Stockholm vendredi dernier (4 morts, 15 blessés, un ouzbek de 39 ans connu des services de renseignement arrêté, une coïncidence que la presse russe n’a pas manqué de relever) – deux Kirghizes qui seraient issus de la minorité ouzbek eux aussi, et un Russe né en Kirghizie. Trois d’entre eux travaillaient dans la restauration, y compris dans le sushi-bar où a travaillé le suspect principal, deux autres dans le BTP.
Deux autres, dont une jeune fille ouzbèke – l’ont été à Moscou ; les forces de l’ordre y ont trouvé des engins explosifs similaires à ceux qui ont servi à commettre l’attentat de Saint-Petersbourg, et des armes – dont une grenade dans le sac à main de la suspecte. Un des suspects arrêtés à Saint-Petersbourg administrait des groupes qui faisaient la propagande de l’islam radical et du djihad sur les réseaux sociaux russes ; une vidéo d’un groupe terroriste a été retrouvée sur son téléphone.
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