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Pour le nationaliste Gilles Simeoni, c’est aux Corses de choisir le statut de la Corse. [Interview]

14/01/2018 – 13h30 Montpellier (Breizh-info.com via Lengadoc Info) – Le nationaliste et président du Conseil exécutif de Corse, Gilles Simeoni était à Montpellier ce mercredi à l’invitation de l’Amicale Corse de Montpellier. Nos confrères de Lengadoc Info ont fait le point avec lui sur la situation politique de la Corse après la victoire des nationalistes aux dernières élections.

L’occasion pour le président du Conseil exécutif de corse de revenir sur la question des prisonniers politiques, mais aussi du statut futur de l’île.

A noter que quelques jours auparavant, notre confrère Jordi Vivès a été expulsé d’un meeting de soutien aux indépendantistes catalans, meeting qu’il couvrait pour son journal, sur ordre de membres d’une milice « antifa ». Une milice qui est parvenue à ses fins puisque les organisateurs de l’évènement, peu soucieux de la liberté de la presse, ont demandé au journaliste de sortir, ce dernier subissant ensuite des menaces de mort. Nous lui adressons tout notre soutien.

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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15 réponses à “Pour le nationaliste Gilles Simeoni, c’est aux Corses de choisir le statut de la Corse. [Interview]”

  1. Thierry Connan dit :

    C’est quoi un Corse ?

    • An dit :

      Quelqu’un avec beaucoup plus de caractère qu’un Français.

      • Thierry Connan dit :

        Bof, peut mieux faire

      • An dit :

        Quelqu’un capable d’écrire la première constitution démocratique de l’Histoire ?
        Quelqu’un capable de remettre de l’ordre dans une France à feu et à sang avant de conquérir la moitié de l’Europe ?
        Quelqu’un capable de mettre des autonomistes et indépendantistes à la tête de ses institutions locales ?
        D’après ces élus, il y a deux notions pratiques sur lesquelles débuter.
        L’une: être locuteur de la langue corse.
        L’autre: être résident depuis au moins 5 ans afin d’avoir le droit de s’approprier financièrement un bout de l’île.
        Mais vouloir répondre à une question ridiculement simple n’a pas trop d’intérêt.
        Être corse, cela implique d’être lié d’une manière ou d’une autre à une civilisation millénaire.

        On peut aussi retourner la question : c’est quoi un Français ?
        Beaucoup plus facile.
        Quelqu’un ayant la citoyenneté de la République française.
        Point.
        C’est plus simple, effectivement.
        De là à dire que c’est plus efficace et/ou intéressant que de définir ce qu’est être corse, c’est discutable.

      • richard dit :

        Vous avez oublié de citer l’homme le plus important dans le coeur des corses, et ce avant Napoléon Bonaparte. Il s’agit de pascal Paoli. Extrait tiré ” des cahiers de la Méditerranée “. Pascal Paoli est une des figures les plus marquantes de l’histoire de Corse. Le « héros » insulaire du XVIIIe siècle fait partie d’une sorte de trilogie avec San Piero Corso, au XVIe Siècle et Napoléon Bonaparte au XIXe siècle. Personnage considérable, l’homme est assez peu aimé en France où il est historiographiquement regardé comme l’opposant à la cause française -en Corse- et comme le chef d’un “Etat Corse” qui a existé de 1755 à 1769, c’est-à-dire de la veille de la guerre de Sept Ans (1756-1763) jusqu’au moment où il a été battu par les troupes du roi Louis XV lors de la bataille de Ponte Novo. Par contre, Paoli est regardé comme un grand homme, ailleurs dans le monde, en Angleterre notamment, mais aussi aux Etats-Unis, où il y a six ou sept villes qui répondent au nom de Paoli’cities.
        Il a été été souvent fort caricaturé parce qu’on le regarde généralement comme un simple opposant aux Génois installés dans l’île dans ce que l’on appelle “les présides”, c’est-à-dire Bastia, Ajaccio, Calvi et Bonifacio. Paoli serait en quelque sorte le chef des « nationaux » ou patriotes, appelés « rebelles » par les Génois. Il serait l’ancêtre des nationalistes, des Corses indépendantistes, par opposition au père de Napoléon, Carlo Bonaparte, avocat à Ajaccio qui a fait le jeu de la France, au lendemain de la défaite paoliste de Ponte-Novo. Or, les choses sont beaucoup plus complexes quand on regarde de près l’histoire des familles Corses, leurs généalogies, leurs réseaux. À noter que napoléon Bonaparte a été “paoliste” et l’admirait beaucoup, jusqu’au jour , sans entrer dans les détails, où la politique les ont divisés définitivement. je vous met ce lien très intéressant sur Pascal Paoli homme des lumières. http://journals.openedition.org/cdlm/1162. Bona ghjurnata

      • An dit :

        C’est à Paoli que je pensais quand j’ai parlé de la constitution corse.
        Votre développement sur ce grand homme n’en est pas moins indispensable.

      • Thierry Connan dit :

        C’est intéressant mais c’est de l’histoire ancienne la question actuelle est qui peut décider de l’indépendance ou non de la Corse ? Les Corses habitant en Corse, les Corses résidents ailleurs, les non Corses habitant en Corse, les élus de la Corse et pourquoi pas les Français car pour l’instant la Corse est une région Française.

      • richard dit :

        les corses ont été également la garde corse du pape http://guardia-corsa.adecec.net/la-garde-corse.html. Je cite un extrait. ” Les Corses ont joui d’une grande estime publique tout au long de leur service en raison des qualités traditionnelles de leur race : probité, sobriété, courage, discipline, bonnes mœurs et piété “

      • Thierry Connan dit :

        Ma question avait pour objectif de savoir qui pourraient décider de l’avenir de la Corse mais votre réponse ne me permet pas de mieux comprendre. Est-ce que quelqu’un qui réside depuis plus de 5 ans en Corse peut participer au choix de l’indépendance de la Corse par exemple ? Idem pour quelqu’un d’origine Corse vivant en France ? Et les conjoints non Corse des Corses ? Les origines s’arrêtent à quelle génération ? Le pourcentage des parents Corse pour être vraiment Corse ? Je suis Breton ne vivant plus en Bretagne depuis quelques mois et je n’aimerais pas que des “non” Bretons vivant en Bretagne décident de l’avenir de la Bretagne alors que je ne serais pas consulté !!! Ce sont toutes ces questions qui demandent à être éclaircies. Et pourquoi ne pas demander aux Français s’ils veulent que la Corse retrouve son indépendance ? Je vais souvent en Corse et je trouve cette situation pénible et cela durera probablement tant que la Corse ne sera pas indépendante.

      • An dit :

        “D’après ces élus (…) être lié d’une manière ou d’une autre à une civilisation millénaire.”
        Désolé, mais votre question est candide.
        Tout ce petit monde de la mosaïque de partis corses ne sera pas déjà d’accord pour vous donner une seule et même réponse.
        Pour être clair: il n’y a pas de réponse. Pas encore.

        Quant à votre question demandant aux Français de voter sur l’indépendance de la Corse, c’est inepte.
        Quant une nation fait partition de son état, on ne demande qu’à la nation en question de donner son avis.
        Il existe une pratique pour les résidents, quelque soit leurs origines. La Corse ne prendrait pas un grand risque à les faire voter. Les continentaux résidents principaux en Corse pourraient donner un résultat étonnant.
        On vous a demandé votre avis pour le Brexit, par exemple ?
        Si vous vous inquiétez pour votre petite personne alors qu’il y a en jeu une civilisation millénaire, je ne peux que vous conseiller d’apprendre le corse et de vous investir dans des associations culturelles, voir politiques (autonomistes ou indépendantistes cela va sans dire). Je pense que les Corses, si l’indépendance venait à arriver, ne demanderont pas de tests ADN si vous connaissez la recette de la figatellu en Corse ou faites des dons à Morosaglia . N’oubliez pas qu’ils ne sont que 300 000 habitants. Les bras ne seront pas en trop.
        Jouer sur les peurs est ridicule. La Corse ne va pas jouer au FLN algérien. Même si la position d’un pinzuttu pourrait être inconfortable face à certains Corses peu tolérants, si vous faites de réels efforts (c’est-à-dire personnel, estimer que payer des impôts suffit est pathétique), je doute que la Corse ne vous accueille pas mieux qu’un descendant de corses né et élevé sur le continent.
        Si vous estimez que votre planning est déjà trop chargé, personne de bon sens, en Corse ou ailleurs, ne vous plaindra si vous êtes considéré comme un étranger sur cette île majestueuse.
        Enfin, et surtout, même les indépendantistes se laissent minimum 10 ans. Ça vous laisse le temps de travailler. Et le temps pour eux d’avoir leur chance. Peut-être vont-ils être des incapables. J’en doute. Peut-être que la République française va sapper en sous-main, cette hypcrite sait y faire, leur travail pour reprendre la main et une Assemblée unique qui l’arrangera bien.

      • Thierry Connan dit :

        Que du charabia !!! ça ne répond pas à la question : qui peut décider de l’indépendance de la Corse ? Personnellement je me fiche pas mal que la Corse soit Française, Italienne, Anglaise, Européenne ou indépendante cela ne changera rien à la beauté de l’île. Au moins si la Corse est indépendante il n’y aura plus d’ambiguïté.

      • richard dit :

        Contrairement à vous.

      • Thierry Connan dit :

        ???

    • richard dit :

      Retournez à l’école, vous avez de sérieuses lacunes

      • Thierry Connan dit :

        Pas besoin de connaissances particulières, il s’agit plus d’une question ou d’un sentiment. Peu m’importe que la Corse soit indépendante au moins les choses seraient plus claires.

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