06/06/2014 ‑ 08H00 Bretagne (Breizh-info.com) – Dans la nuit de mercredi à jeudi, le portique écotaxe situé sur la route entre St-Brieuc et Jugon les Lacs a été incendié. Les pompiers sont intervenus pour éteindre le feu, mais il se pourrait que le portique doive être démonté de nouveau.
Cet incendie intervient quelques jours seulement après la déclaration du président de la République sur la réforme territoriale dans laquelle la Bretagne n’est pas, comme le souhaitent une majorité de Bretons à la vue de récents sondages, réunie, les Pays de Loire restant une région à part entière.
Cette réforme administrative semble avoir provoqué une convergence immédiate et légitime des luttes entre les habituels partisans de la réunification de la Bretagne (emmenés par le collectif Bretagne Réunie ou 44=BZH, néanmoins plus marqué à l’extrême gauche donc plus partisan) et le mouvement des Bonnets rouges, porté d’un côté par les comités locaux et de l’autre par les portes-parole traditionnels que sont Corinne Nicole et Christian Troadec, qui vient à ce sujet d’appeler les Bretons à tout simplement résister et “à ne plus reculer”.
Cette convergence des luttes pourrait trouver son point d’orgue le samedi 28 juin à Nantes, date à laquelle les organisations favorables à la réunification de la Bretagne appellent à un grand rassemblement et le 30 juin, date à laquelle ces mêmes comités appellent à se rassembler devant les préfectures et sous-préfecture de Bretagne pour les mêmes revendications.
Va-t-on assister à une radicalisation du mouvement? L’annonce faite par Manuel Valls que les départements ne pourraient plus choisir de sortir d’une région, condamnant ainsi la Bretagne à rester à quatre départements ou à se fusionner avec l’ensemble des Pays de Loire, a été ressentie comme une provocation. Pas de quoi apaiser les esprits.
NDLR : à l’heure actuelle, la pétition unitaire que Breizh Info à lancé pour l’obtention d’un référendum pour la réunification de la Bretagne a déjà recueilli plusieurs milliers de signatures et cela malgré le quiproquo semé par certains qui ont cru bon de lancer de leur côté d’autres pétitions sur le même sujet.
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