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Cocaïne, poubelles en feu devant un lycée et agressions : Nantes au quotidien…

Ce 8 novembre, un homme a tenté de dérober un blouson dans un bar cours commandant d’Estienne d’Orves (île Feydeau). Les amis de la victime sont intervenus pour tenter d’arrêter le vol et ont été blessés à coups de tesson de bouteille par le voleur. Ce dernier, d’origine extra-européenne et très défavorablement connu des forces de l’ordre, a été interpellé, a craché sur un policier et a tenté de mordre l’autre.

Des bonbonnes de cocaïne

Le 9 novembre, près de midi, un jeune homme a été interpellé pour vol d’alcool dans une grande surface de Saint-Sébastien sur Loire. Lui aussi d’origine extra-européenne, il affirme avoir 17 ans mais est déjà connu sous diverses identités et aurait au moins 23 ans – « ils connaissent la loi et savent qu’en étant mineurs, ils risquent moins, surtout à Nantes. Les juges les croient sur parole et les convoquent dans un an, devant le juge des enfants, en les faisant ressortir de suite », relève un policier nantais désabusé.  Il était par ailleurs détenteur de bonbonnes de cocaïne.

Cinq voitures brûlées…

Par ailleurs après cinq voitures brûlées ce vendredi à Bellevue et dans les quartiers nord, sous le prétexte de protester contre la réforme du bac, ainsi que des cocktails Molotov jetés, des caillassages de policiers et un drapeau français brûlé, les émeutiers ont remis ça, cette fois devant le lycée Livet ce mardi 12 novembre.

Une quinzaine d’individus, certains cagoulés, ont entassé et brûlé des poubelles devant le lycée Livet, route de Paris à Nantes. L’intervention des policiers vers 7h30 a permis de les faire fuir, mais aucune interpellation n’a pu avoir lieu. William Marois, recteur de l’Académie de Nantes, s’est fendu d’un communiqué : « À nouveau ce mardi 12 novembre, un lycée nantais a été la cible d’actes de violence perpétrés par quelques individus qui n’ont d’autres motivations que de vouloir porter atteinte à l’intégrité des personnes et des biens ».

Travail illégal

Ce midi, 12 agents de la police assistés de quatre agents de la DIRECCTE et de la DREAL ont contrôlé dans le centre de Nantes des livreurs à vélo qui travaillent pour les plateformes de livraison UberEats et Deliveroo. Sur 8 livreurs contrôlés, 6 procédures ont été ouvertes pour travail illégal. « Hélas, ils ne sanctionnent pas ceux qui leurs louent, parfois plusieurs centaines d’euros par mois, leurs numéros SIRET [obligatoires pour être payés par les plateformes] ou les plateformes qui ont mis en place un système qui favorise l’esclavage et le travail illégal », constate, dépité, un autre livreur.


Enfin le bureau de poste de Malakoff, fermé depuis le 6 novembre «suite à une agression » et « jusqu’à nouvel ordre », après qu’un homme armé d’un extincteur y ait détruit du matériel informatique, rouvre ce 13 novembre.

L. M.

Photo d’illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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