Règlements de compte en série parmi les conservateurs britanniques. Dans un entretien accordé le lundi 05 juillet dernier au quotidien nationaliste écossais The National, Dominic Cummings, ancien conseiller en chef du BoJo a déclaré que son ex-patron considérait la décentralisation et le parlement écossais comme une « catastrophe ». Selon Cummings, le premier ministre britannique n’était pas opposé à la dévolution en soi mais « à la manière dont elle était gérée par le SNP ». Il est vrai qu’une dévolution gérée par les Tories aurait été beaucoup moins problématique pour le gouvernement de sa Gracieuse Majesté.
« Johnson est un unioniste irréfléchi ». Selon son ancien conseiller « il pense que la dévolution est un désastre et il l’aimerait l’inverser mais n’ose pas le faire ». Effectivement, revenir sur la Dévolution ne serait peut-être pas le meilleur moyen de regagner le cœur des Ecossais…
En Écosse, l’interview de Dominic Cummings a fait l’effet d’une bombe dans un contexte politique tendu. Fort de son succès aux dernières élections, Nicola Sturgeon réclame un deuxième référendum sur l’Indépendance que Boris Johnson refuse catégoriquement. Edimbourg n’aura jamais été aussi loin de Londres…
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