Italie : insécurité galopante, criminalité en hausse, et la peur désormais omniprésente dans les rues

Ce n’est plus une impression, mais un constat chiffré, implacable : les villes italiennes sont de moins en moins sûres. Le dernier rapport de l’institut Univ-Censis dresse un tableau inquiétant d’un pays où l’insécurité est devenue une réalité quotidienne, particulièrement pour les femmes. Et il est temps de poser une question dérangeante : à quoi ressemble l’Italie d’aujourd’hui comparée à celle d’hier, avant l’explosion de l’immigration extra-européenne ?

Une criminalité en hausse constante

En 2024, plus de 2,38 millions de crimes ont été enregistrés en Italie, en hausse de 2 % par rapport à 2023 et de 3,8 % par rapport à 2019. Les chiffres restent inférieurs au pic de 2014, mais la tendance récente indique un possible changement de cycle. Et les grandes métropoles sont en première ligne : Milan, avec près de 70 infractions pour 1 000 habitants, reste en tête, suivie de Florence (65,3) et Rome (64,1).

Le plus préoccupant est l’explosion des agressions sur la voie publique (+24 %), des scènes de vol avec violence (+7,9 %), des pickpockets (+2,6 %) et des viols, qui atteignent des niveaux alarmants avec une augmentation de près de 35 % en cinq ans.

Des femmes terrorisées dans l’espace public

Le rapport révèle un climat d’angoisse généralisé67,3 % des femmes disent avoir peur de rentrer chez elles seules le soir, et 38 % des Italiens renoncent carrément à sortir la nuit par crainte d’une agression. Chez les jeunes, cette proportion atteint 52 %. Le sentiment d’insécurité est massif : 76 % des citoyens estiment que circuler dans les rues est devenu plus dangereux, chiffre qui grimpe à 82 % chez les femmes.

Les données montrent également que près de 30 % des femmes ont déjà été suivies dans la rue, 23 % victimes de vol ou de tentative, et 26 % harcelées sexuellement.

L’ombre de l’immigration incontrôlée

Ce que beaucoup de médias refusent de dire tout haut est pourtant acté par les chiffres : en 2023, 43 % des viols en Italie ont été commis par des étrangers, alors qu’ils ne représentent que 8 % de la population. L’exemple dramatique de Milan, où une série d’agressions sexuelles de groupe a été commise par des individus nord-africains lors du Nouvel An, a fait resurgir dans l’opinion publique une inquiétude profonde.

Les autorités judiciaires ont même parlé d’un phénomène inspiré par le « taharrush gamea », rituel collectif islamique d’agression sexuelle de femmes « trop visibles » dans l’espace public. Une réalité qu’on ne peut plus balayer d’un revers de main.

Il est légitime de se poser la question : l’Italie d’avant l’immigration de masse connaissait-elle un tel niveau de violence ? Le bon sens et l’histoire répondent non. Certes, la criminalité n’a jamais été absente, mais la peur de marcher seule dans la rue, les agressions en meute, ou la prolifération de zones de non-droit n’étaient pas monnaie courante.

L’ouverture irréfléchie des frontières, l’importation de populations aux mœurs, à la culture et au rapport au droit radicalement différents de ceux de l’Europe, a transformé le visage des villes italiennes – et au-delà, de toute l’Europe occidentale.

Une société qui vacille

Face à ce naufrage sécuritaire, les Italiens n’attendent plus grand-chose de l’État. 65 % d’entre eux estiment que la puissance publique est incapable de tout couvrir, et 73 % déclarent faire confiance à la sécurité privée, perçue comme une présence essentielle dans les rues.

La question est désormais existentielle : combien de temps une nation peut-elle tenir si ses citoyens n’osent plus sortir de chez eux ? Si ses femmes se sentent en danger simplement en rentrant du travail ? Si la criminalité devient une fatalité banalisée, et l’origine des coupables un sujet tabou ?

Les chiffres, les témoignages, la peur… tout démontre que l’Italie paie aujourd’hui le prix de décennies d’aveuglement migratoire, de culpabilisation identitaire et de politiques d’ouverture sans discernement.

Il serait temps que Rome, comme d’autres capitales européennes, se rappelle que la sécurité n’est pas un luxe – c’est le premier droit d’un peuple souverain.

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6 réponses à “Italie : insécurité galopante, criminalité en hausse, et la peur désormais omniprésente dans les rues”

  1. Vert dit :

    Le 17 mai prochain se tiendra a Milan le premier congrès sur le thème de la remigration.
    Débats et universitaires pour comment remigrer les étrangers surtout musulmans

  2. Nadine Duponchel dit :

    Cette peur concerne aussi la France et plus ou moins toute l’Europe. Immigration extra-européenne massive imposée par Bruxelles + immigration – invasion extra-européenne + droit du sol + rapprochement familial + pléthore des naissances d’origine extra-européenne….. Imaginez la France, l’Italie, L’Allemagne etc dans 5 ans, dans 10 ans dans 20 ans… ».Par leur nombre croissant les musulmans deviendront majoritaires d’abord en France puis en Europe avant la fin du XXI ème siècle. » Récit romantique troublant « les corps indécents ». Le changement….c’est maintenant ! (pas forcement pour le meilleur)

  3. La puce dit :

    Comment remigrer? une seule solution…couper toutes les aides et allocations…comme on dit..l’argent c e st le nerf de la guerre

  4. La Puce dit :

    Oui merci à l Europe et aux politiques de tout bord….notre vie devient un enfer…..

  5. marco dit :

    « Surtout les femmes « ,les plus « antiraciss » , les femmes ,gamines ,catos cocos ,,Voir la yene ,angela ,etc ,,Bureau des pleurs fermé ,qu elles assument .50ans a me faire traiter de facho ,,ni oubli ni pardon ,,Popu est au stade assisté ,irresponsable , »j ai finis ,viens m essuyer « ;Ca faisait la queue pour donner « la petoire du grand pere « ,Bande de bouffons .

  6. mouchet dit :

    la France est au même diapason de violence de morts de vol de viols de holdup et il semble que tout cela soit voulu et programmé par nos dirigeants perdants la mondialisation. Alors l’UE du IV Reich voyant sa défaite laisse se propager la chienlit dans toute l’Europe pour forcer les peuples à abdiquer. Mais attendez cela n’est que le début car la guerre d’Ukraine arrêtée par manque de combattants et les mercenaires de l’OTAN mis dehors sont au chômage avec tous les brigands des commandos Azov SS de l’Ukraine. Ceux-ci vont déferler sur l’Europe en 10 fois pire volant tuant avec des holdup sanglants et cela personne ne le dit. Rester réalistes et voyez la réalité en face.

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