Élu haut la main à la tête du parti Les Républicains avec plus de 74 % des voix, Bruno Retailleau vient d’acter un tournant majeur pour la droite française. Déjà ministre de l’Intérieur depuis sept mois, l’homme fort de la droite revendique une ligne claire, ferme, sans compromission, et entend incarner un projet de rupture en vue de la présidentielle de 2027.
Une droite assumée, pas une droite de renoncement
« Je ne veux pas d’une droite à mi-temps » : la formule résume l’ambition du nouveau patron des Républicains. À 64 ans, le Vendéen affiche son refus de toute dilution dans le macronisme, malgré sa présence au sein du gouvernement Bayrou. Pour lui, être au gouvernement, ce n’est pas se renier, c’est être utile à la France, éviter le chaos, barrer la route à la gauche.
Fort de sa légitimité électorale, Retailleau souhaite « rassembler par le haut », autour d’un socle de convictions claires : autorité, justice, mérite, ordre républicain, défense des classes moyennes et populaires. Il tend la main à Laurent Wauquiez, son rival battu, mais n’entend pas sacrifier son cap pour des arrangements d’appareil.
Immigration : rupture annoncée avec le statu quo
C’est le cœur du discours de Retailleau : un demi-million d’immigrés par an, ce n’est pas tenable. À contre-courant d’Emmanuel Macron, le ministre de l’Intérieur alerte sur une capacité d’accueil saturée, et réfute l’idée que l’immigration, dans ces conditions, soit une chance.
Refusant néanmoins l’immigration zéro (comme si c’était impossible…), il appelle à une politique de réduction drastique de l’immigration légale et de fermeté totale contre l’immigration clandestine. Deux circulaires ont déjà été prises pour durcir les régularisations et les naturalisations, et Retailleau se dit favorable à un référendum migratoire, pour trancher ce qu’il considère comme une question de souveraineté nationale.
Justice : contre le laxisme hérité de Mai 68
Retailleau entend restaurer l’autorité en s’attaquant à la racine du mal : la déconstruction des repères fondamentaux. Pour lui, la société française paie des décennies de renoncements, de relativisme moral, et de refus de la sanction. Il réclame l’abrogation de la loi Belloubet sur la justice des mineurs, le rétablissement de courtes peines effectives, et une justice qui ne recule pas devant les délinquants récidivistes.
À travers cette « révolution pénale », Retailleau veut rompre avec la culture de l’excuse, et redonner aux honnêtes gens – ces « silencieux » que le système ignore – le sentiment d’une France enfin protégée.
Narcotrafic : un ennemi intérieur à abattre
Aux côtés du garde des Sceaux Gérald Darmanin, Retailleau s’est engagé dans une lutte résolue contre le narcotrafic, qu’il considère comme la nouvelle grande menace nationale, après le terrorisme islamiste.
Une loi vient d’être adoptée pour renforcer la répression du trafic, avec à la clé la création d’un parquet national anti-criminalité organisée, un régime carcéral durci pour les trafiquants les plus dangereux, et l’ouverture en juillet d’un quartier de haute sécurité à Vendin-le-Vieil.
Dans la ligne de mire du ministre, un autre danger grandissant : l’entrisme islamiste, notamment des Frères musulmans, objet d’un rapport discuté cette semaine en Conseil de défense. Retailleau alerte sur la dissimulation des réseaux islamistes dans les associations, les syndicats, les lieux de culte et l’école, et appelle à une réaction pour barrer la route à ce qu’il qualifie de menace contre la cohésion nationale.
2027 en ligne de mire : vers un projet de rupture
La large victoire interne de Bruno Retailleau chez Les Républicains ne marque pas une simple réorganisation partisane : elle annonce une volonté de refonder la droite française autour d’un projet de rupture, enraciné dans les valeurs d’ordre, de mérite et de civilisation.
Pour Retailleau, l’heure n’est plus aux rustines, mais à la reconstruction. Un mot d’ordre : une droite debout, sans honte de son identité, ni frilosité devant les défis. Un socle qui pourrait bien séduire au-delà du parti, dans une France qui, chaque jour un peu plus, réclame de la clarté. La bataille à droite risque d’être impitoyable dans les prochains mois, Bruno Retailleau étant sans doute le pire candidat souhaité par Jordan Bardella et le RN.
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8 réponses à “Bruno Retailleau, nouveau président des Républicains (LR). Immigration, sécurité, autorité, les axes d’un projet pour 2027”
Son programme est un papier-collé de celui du RN. Mais lui au moins ne sera pas traité de « facho ».par les merdias.
Bruno Retailleau doit commencer par dissoudre toutes les associations immigrationnistes qui pompent l’argent public à commencer par SOS Méditerranée et construire des prisons pour les passeurs.
Qu’il démissionne maintenant de gouvernement et on pourra croire en lui.
Les actes valent mieux que les paroles souvent stériles dans le cas de monsieur Retailleau. Coincé entre Le mondialiste en chef qu’est Le Jupiter Élyséen, et le centriste roi du bavardage inutile qu’est Notre actuel premier ministre, je ne vois pas bien comment monsieur Retailleau agira contre les maux récurrents qui assaillent et détruisent notre pays . A plus d’un titre c’est la table qui doit être renversée, aura le courage et les moyens de le faire ? J’ai quelques sérieux doutes. L’histoire récente des LR n’inspire pas à l’optimisme béat.
Personne n’en parle, Mais l’immigration c’est quoi ?….
En France c’est simple : C’est plus de 80% de bazanés, Africains négroides et Arabes musulmans en provennace de l’Afrique du Nord.
Donc concernant Retailleau, parler de « ligne ferme » et « Sans Compromission » c’est du baratin.
Le problème majeur est l’envahissement de la France par des peuplades dont personne n’a besoin. Et qui coûtent cher au contribuable. Mais surtout, il faut bien comprendre qu’en moins d’un siecle, ils seront majoritaires en France !…
Retailleau ne pourrait rien faire, même élu président, sans sortir à minima de Schengen, sans quitter la CEDH, sans quitter toutes les instances supranationales qui nous chapeautent, et sans modifier la constitution. Les juges rouges lui feraient barrage en s’appuyant sur les lois et directives euro mondialistes. . Un Frexit serait le plus simple
L’ensauvagement croissant dans notre pays est dû aux musulmans qui savent qu’ils peuvent TUER…eux ne seront pas tués!…L’impact financier de notre politique d’immigration est conséquent aussi et ce sont les contribuables français, qui travaillent, qui paient!… Ce n’est pas normal que des »Français » ne peuvent se soigner (les dents, etc.) car ils ne peuvent payer leurs soins tandis que des »étrangers », souvent entrés clandestinement sur notre territoire, sont soignés »gratuitement », certains d’entre eux (les Algériens)viennent se faire soigner, en France, »gratuitement » pour des soins qu’ils devraient payer dans leur pays!…En 2022,l’AME comptait 398.480 bénéficiaires pour un coût de 1,079 milliards d’euros!.. Dans les autres pays européens, en dehors de l’aide d’urgence, un sans-papier ne peut prétendre à la gratuité des soins! Entre 2017et 2024:228.000demandes de »titres de séjour » ont été enregistrées avec un taux d’acceptation de 58,8% soit un cumul annuel de 20.000 personnes renouvelées ou nouvellement régularisées!..
Mr Retailleau devra jouer de prudence pris en tenaille face aux mondialistes et Président de l’Elysée ainsi qu’aux fonctionnaires de la nomenklatura mondialistes eux aussi, par la force des choses puisque payés avec de la dette. De l’autre côté la dette française, voulue et entretenue de 8600 milliards dettes 3500 milliards, déficits 1200 milliards en 6 ans cumulés, engagements 3800 milliards visibles au ministère des finances. Le tout pour favoriser l’UE du IV Reich, mondialiste utopique en économie, face aux souverainistes appelés extrêmes droite ce qui faire bien rire. Nous sommes pieds et poings liés avec les fonds de placement Américains et les banques USA qui déteignent 55 % de nos dettes. Le mondialisme persiste et signe afin que nos importations fassent vivre les milliardaires idéologues qui gouvernent le pays et l’Europe tout en détruisant notre tissus industriel et la faillite de 120’000 sociétés en 6 ans.On a donc sacrifié toutes nos sociétés et industries, perdu 700’000 emplois en 6 ans et mis 60’000 chef d’entreprises au chômage. Bonne chance