Le 17 juin dernier, une vaste opération de gendarmerie a mis fin à un important réseau de trafic de stupéfiants dans le quartier « prioritaire » de Maurepas, au nord de Rennes. Coordonnée par le parquet, l’action a mobilisé 116 gendarmes venus d’Ille-et-Vilaine, du Morbihan, de Vendée et du Maine-et-Loire. Quinze personnes ont été interpellées, dont huit ont été mises en examen et placées en détention provisoire.
Les perquisitions ont permis de saisir 50 kg de résine de cannabis, 7 kg d’herbe, 2 kg de cocaïne, 34 000 euros en liquide, 350 paquets de cigarettes, 131 paquets de tabac à rouler, neuf armes à feu, ainsi que onze véhicules. L’ensemble du trafic s’organisait depuis les quartiers de Maurepas et des Gayeulles. Le parquet estime que le point de deal réalisait entre 50 et 80 transactions par jour.
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L’enquête, ouverte dès août 2024, a permis de mettre au jour un « trafic particulièrement actif et solidement implanté, avec des approvisionnements réguliers et conséquents », selon le procureur de la République de Rennes Frédéric Teillet cité par Ouest-France le 23 juin. « Cette opération constitue une réussite importante dans la lutte contre les trafics de stupéfiants et la criminalité organisée sur le territoire rennais », a-t-il ajouté.
Les personnes interpellées sont toutes connues de la justice. Certaines jouaient un rôle d’organisateur ou de gestionnaire de point de vente, d’autres servaient de « nourrices » pour stocker la drogue. Deux suspects ont été placés sous contrôle judiciaire et une garde à vue a été levée sans suite. L’instruction se poursuit sous la direction d’un juge.
Cette opération s’inscrit dans un contexte de tensions durables dans les quartiers « sensibles » de Rennes. À Maurepas comme à Villejean, les trafics de drogue alimentent depuis des années des rivalités violentes, parfois ponctuées de fusillades. Malgré les opérations successives des forces de l’ordre, ces zones demeurent marquées par une délinquance enracinée et difficile à éradiquer.
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2 réponses à “Rennes. Drogues et armes à feu : un important point de deal démantelé à Maurepas”
Dechéance de la nationalité française pour les binationaux délinquants.
Bis repetitas !!!!!!!
Tous les jours, TOUS LES JOURS, en France il y a un « point de deal soi-disant demandlé » qui se peuple ailleurs. En un mot très simple : C’est le bordel !!! Et les Forces Policières ne sont pas en position de refrener ce délit, et encore mons de l’annuler.
La France et son image : Un BORDEL sans nom !!!