« Anti-genres », « anti-droits » : quand les technocrates européens paniquent face au retour du bon sens

Un nouveau rapport de l’establishment bruxellois, intitulé The Next Wave, vient d’être publié sous l’égide du European Parliamentary Forum for Sexual and Reproductive Rights (EPF). Il nous annonce une nouvelle apocalypse : l’Europe serait infiltrée par des forces obscurantistes, réactionnaires, « anti-genres » et « anti-droits ». Comprenez : des citoyens qui osent encore croire que le sexe existe, que les enfants méritent d’être protégés, que les familles comptent, et que les débats démocratiques ne devraient pas être remplacés par des décrets idéologiques.

Les 158 pages de ce document hystérique ressemblent davantage à un roman audio dystopique qu’à une analyse politique. Tout y passe : la liberté d’expression devient suspecte, la protection de l’enfance devient « violence systémique », la critique de la théorie du genre devient du « fondamentalisme religieux ». Et vous, parents inquiets, citoyens prudents, féministes dissidentes ou simples défenseurs du réel : vous voilà qualifiés d’extrémistes.

Le piège sémantique du « anti »

Dans ce lexique totalitaire, il ne s’agit plus de débattre, mais d’étiqueter. Vous vous opposez à l’idée que des enfants prennent des bloqueurs de puberté avant même d’avoir changé leurs dents de lait ? Vous êtes « anti-genres ». Vous pensez que les femmes devraient pouvoir refuser de se déshabiller devant des hommes qui s’identifient comme femmes ? Vous êtes « anti-droits ». Vous réclamez le respect du principe de réalité biologique dans les prisons, les compétitions sportives ou les écoles ? Félicitations : vous êtes, selon Bruxelles, un danger pour la démocratie.

Mais jamais, pas une seule fois dans ce rapport, les auteurs ne prennent la peine de définir ce qu’ils entendent par « genre ». Ce n’est pas un oubli : c’est une stratégie. En restant dans le vague, ils transforment chaque contestation en blasphème. Qui n’adhère pas devient hérétique.

Une démocratie sans débat

Le mot « démocratie » apparaît plus de 75 fois dans le rapport. Mais ce n’est pas la démocratie du débat, de la contradiction, de la souveraineté populaire. C’est celle du « framing », des « récits », des ateliers de communication financés par l’Union européenne. Une démocratie de façade, dans laquelle seuls les partisans d’une idéologie floue et intouchable ont droit de cité.

Car ceux que le rapport vise vraiment, ce ne sont pas des illuminés religieux ou des fondamentalistes isolés. Ce sont des parents inquiets, des médecins prudents, des journalistes critiques, des femmes battues qui refusent de partager leur foyer avec des violeurs « autodéclarés féminins ». Ce sont les gens ordinaires. Et c’est bien ce peuple-là qui terrifie les auteurs.

Le retour du réel fait trembler Bruxelles

Depuis des années, les institutions européennes ont subventionné à coups de millions d’euros un réseau d’ONG militantes, de fondations philanthropiques (Gates, Open Society…), et de projets comme IGLYO ou kNOwHATE, destinés à modeler l’opinion publique en censurant le débat. On y apprend, entre deux documents internes, qu’il vaut mieux « cacher ses objectifs véritables » derrière des causes populaires (comme le mariage homosexuel), et éviter à tout prix les projecteurs médiatiques.

Mais voilà : le réel revient. Les masques tombent. La colère gronde. Et les citoyens commencent à s’apercevoir que ce qu’on leur vend comme du progrès est en fait un changement radical de civilisation, imposé sans vote, sans débat, sans limite.

La mécanique est bien rodée. On accuse ceux qui dénoncent la dérive d’être ceux qui la causent. On peint les défenseurs de la liberté d’expression comme des fascistes, et les militants de la normalisation hormonale des enfants comme des humanistes. On présente la protection des familles comme une attaque contre les enfants. On accuse les plateformes de « radicaliser » les jeunes par des algorithmes incontrôlables… alors même que l’Union européenne finance des algorithmes pour détecter en temps réel « l’humour haineux » et les « blagues déplacées ». Orwell n’aurait pas osé.

Ce rapport, finalement, n’est pas une analyse : c’est une confession. Ce n’est pas une alerte, c’est une panique. Les élites qui ont construit leur pouvoir sur la fabrication artificielle du consentement sentent le sol se dérober. Les « anti-genders », ce ne sont pas que des traditionnalistes en soutane, ce sont des citoyens qui ont dit « stop ». Et ils sont de plus en plus nombreux.

Alors non, vous n’êtes pas extrémistes. Vous êtes lucides. Et si cela suffit à vous faire accuser d’ « extrémiste de droite », portez cette accusation comme une médaille. Eux veulent interdire les mots. Vous, vous demandez encore à discuter. La vraie démocratie, elle est là.

Photo d’illustration : DR
[cc] Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

6 réponses à “« Anti-genres », « anti-droits » : quand les technocrates européens paniquent face au retour du bon sens”

  1. Durandal dit :

    Bonjour,

    Citation :  » Ce sont des parents inquiets, des médecins prudents, des journalistes critiques, des femmes battues qui refusent de partager leur foyer avec des violeurs « autodéclarés féminins ». Ce sont les gens ordinaires. Et c’est bien ce peuple-là qui terrifie les auteurs. »

    Finalement, tous ces gens « ordinaires » auraient mieux faits d’écouter « les illuminés religieux ou des fondamentalistes isolés ». Cela leur aurait évité bien des déboires. Maintenant, ce sont eux qui sont considérés comme des illuminés et des fondamentalistes isolés. En un sens, ils ont eu ce qu’ils méritaient.

    Cdt.

    M.D
    PS : il est toujours dangereux de se croire du bon côté de la barrière. On est un citoyen modèle que très peu de temps.

  2. guillemot dit :

    ce nouveau rapport est , une fois de plus, la preuve de dépense inutile effectuée par l’establishment bruxellois et montre , une fois encore qui tire les ficelles .

  3. Jotglars 66 dit :

    Les idéologies hantent tous les lieux de pouvoir mais dans la rue et sur le terrain c’est autre chose….les narco traficants se foutent pas mal de vos LGBT + et Cie, le peuple reprend peu à peu son droit essentiel et le bon sens populaire déconstruit ce wokisme dictatorial…enfin !

  4. FUSILLIER dit :

    Un scandale !

  5. Poulbot dit :

    @Jotglars 66 : « le peuple reprend peu à peu son droit essentiel… » hélas pas assez vite , ce qui permet aux instigateurs instigatrices (respectons l’égalité entre les genres créer par la nature) de mettre en place des contres mesures contre ceux celles de tout les pays qui compose l’entité Européenne de défendre leurs LIBERTÉS.
    Il ni y a qu’a voir ce qui ce passe en Allemagne ou il est interdit toutes personnes voulant ou étant dans l’administration publique d’avoir une opinion politique autre que celle du gouvernement actuel sous peine de refus d’y entrée ou d’en être viré.

  6. Diego dit :

    Sortir au plus vite de cette Europe du malheur et du désespoir. D’autres l’ont fait en Roumanie par exemple. Brisons nos chaînes et retrouvons nos libertés, seule la Rue le permettra. Nous sommes des millions à le penser et à SUBIR mais l’union fait la force !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.

Clicky