Le tout nouveau ministre grec de l’Immigration, Thanos Plevris, a annoncé des mesures strictes contre les migrants, en déclarant qu’ils seront placés en prison ou renvoyés dans leur pays s’ils arrivaient illégalement en Grèce. Les premières incarcérations ont eu lieu.
Les accords passés avec la Turquie pour lutter contre les réseaux de trafiquants avaient permis de réduire les arrivées, mais avaient aussi eu comme conséquence de déplacer la route migratoire vers la Libye. Le gouvernement grec souhaite donc conclure un accord avec Tripoli, sur le modèle de celui passé par l’Italie en 2017, qui chargeait les garde-côtes libyens de stopper les embarcations de migrants en mer en échange d’une aide financière. Il prévoit, en outre, de déployer des navires de guerre en Méditerranée. Mais il sait aussi que cela ne suffira pas : rien ne semble endiguer ce raz-de-marrée migratoire.
Il faut donc s’adresser directement aux candidats au départ pour les dissuader de tenter de rejoindre la Grèce.
Thános Plévris, ministre de l’Immigration et de l’Asile en fonction depuis le 28 juin 2025 sous la bannière du parti de conservateur Nea Dimokratia, a fait part de ses positions en la matière dans les colonnes du DailyMail, ce lundi 21 juillet, réitérant son appel aux 3 millions de migrants en attente de départ pour l’Europe en Libye :
«Ne venez pas ici. Nous vous mettrons en prison ou nous vous renverrons chez vous».
Dans cette longue entrevue, Thános Plévris s’est exprimé sans demi-mesure :
« Les Grecs, comme le reste des Européens, veulent aider les vrais réfugiés, mais nous ne voulons plus être pris pour des idiots. L’idée que toutes les personnes qui viennent en Grèce et en Europe en grand nombre sont des femmes et des enfants est un conte de fées qui est terminé. Ce sont principalement des hommes âgés de 18 à 30 ans qui sont migrants économiques. Nous ne sommes plus un hôtel.
« Beaucoup viennent de pays sûrs, comme l’Égypte, le Pakistan et le Bangladesh. Maintenant, nous leur disons que si vous entrez illégalement en Grèce par bateau, ne vous attendez pas à obtenir l’asile mais préparez-vous plutôt à cinq ans de prison ou un billet de retour »
En mai dernier, le gouvernement grec avait déjà introduit des restrictions supplémentaires à sa politique migratoire, en supprimant une loi permettant aux migrants en situation irrégulière de demander un permis de séjour après sept ans dans le pays.
Un projet de loi présenté le même mois en conseil des ministres, prévoit, en effet, des peines de trois à cinq ans de prison (en cas de récidives) pour l’entrée et le séjour illégaux sur le territoire.
Si beaucoup de questions restent en suspens, des centres de migrants avec un hébergement similaire à une prison sont en cours de préparation en Grèce continentale pour accueillir les futurs arrivants.
Le même jour de l’entrevue paru dans les colonnes du DailyMail, InfoMigrants nous apprenait qu’entre le vendredi 18 et le dimanche 20 juillet, 247 migrants provenant des rives libyennes étaient secourus en mer par les gardes-côtes grecs et transférés en centre de détention, sans avoir la possibilité de demander une protection humanitaire. Au motif, selon Thanos Plevris, qu’ « Ils n’ont pas le droit de demander l’asile, ils ne seront pas conduits dans des centres d’accueil, mais seront placés en garde à vue jusqu’à ce que la procédure de retour soit engagée. »
The illegal immigrants who entered from Libya in recent hours were arrested by the coast guard. They do not have the right to apply for asylum, they will not be taken to reception centers, but will be held in police custody until the process of their return is initiated. The…
— Θάνος Πλεύρης (@thanosplevris) July 19, 2025
Des mots que l’on a malheureusement pris l’habitude d’entendre sans entrevoir de véritable changement. Mais la Grèce est le premier pays de l’Union européenne à incarcérer des clandestins en vue de leur expulsion sans laisser la possibilité de demander l’asile.
Il convient, en effet, de rappeler que seul le refoulement immédiat pourra véritablement changer la donne. Car dès que ces faux réfugiés ont mis un pied sur le sol européen, ils ont la quasi-certitude de rester… qu’ils aient le droit d’accéder à un quelconque statut de réfugié ou non, qu’ils trouvent un emploi dans un pays européen ou non, qu’ils violent, tuent, volent ou non, que nos nations soient saturées ou non.
La passion pour Big Other, magistralement décrite par Jean Raspail dans sa préface au si prophétique Camp des Saints occulte toute autre considération.
Audrey D’Aguanno
8 réponses à “Grèce : 5 ans de prison ou rapatriement pour les migrants illégaux. Le message du nouveau ministre de l’immigration”
Quand tu as goûté au FMI, tu n’es plus jamais le même ;)
Enfin un qui se réveille !
Certains membres de l’U.E. semblent vouloir sortir de leur longue léthargie à l’encontre de l’immigration. Bravo! . Mais que va faire notre pays à l’encontre de ce grave problème vital pour notre pays ? Poser la question , c’est, hélas, y répondre.
BRAVO
C ‘ est la seule manière de s’ en sortir ! A adopter per tous les pays européens avec aussi la suppression de la manne financière ………………
La France sans le sou joue encore la riche, criblée de dettes et incapable de se faire respecter. C’est un choix politique de laisser faire l’immigration à tout va et pendant les émeutes , Macron voyage un peu partout car son pays ne l’intéresse pas….l’Europe ou le mondialisme sont plus de son niveau ! Dernière station avant l’autoroute de la débâcle ce sont les prochaines élections. On verra si les français en ont ou si les veaux choisiront les mêmes fossoyeurs de la France. pas de souci, le plan B du grand remplacement est en marche !
ça va en refroidir certains
Il est dit: « des peines de trois à cinq ans de prison (en cas de récidives) ».
Qui va prouver qu’il y a récidive quand les migrants arrivent après avoir jeté leurs papiers à la mer pour être accueilli comme mineur ou réfugié politique d’un autre pays que le leur.
Il est dit aussi: « prison ou billet de retour ». Donc on choisit le billet de retour qui ne coute rien et on revient pour tenter le coup une seconde fois.
La solution: en taule direct puis reconduite sur une plage avec une bouée.
La Cour de Justice Européenne va encore foutre son bordel pour obliger à accueillir tous les malheureux de la terre au nom des Droits de l’Homme.
Pourquoi on ne distribuerait pas des capotes avec un mode d’emploi en même temps que le billet de retour?