Un nouveau drame secoue le Royaume-Uni. Deux hommes afghans, demandeurs d’asile logés aux frais du contribuable, ont été inculpés pour le viol présumé d’une enfant de 12 ans dans la ville de Nuneaton, dans les Midlands. Si l’affaire est en soi d’une extrême gravité, c’est la volonté délibérée des autorités de taire l’identité des suspects qui soulève aujourd’hui une vague d’indignation dans tout le pays.
Le 22 juillet dernier, entre 20h30 et 21h45, Ahmad Mulakhil, 23 ans, un migrant arrivé illégalement au Royaume-Uni par bateau, aurait violé une fillette dans une rue tranquille de la ville. Les images de vidéosurveillance d’un riverain montrent l’homme marchant avec la victime, quelques minutes avant l’agression. Il a été inculpé de deux chefs de viol vaginal et oral. Il est actuellement en détention provisoire.
Un second Afghan, Mohammad Kabir, également âgé de 23 ans, a été inculpé pour complicité de viol, mais aussi pour enlèvement et tentative de strangulation. Il a été arrêté quatre jours plus tard. Les deux hommes devaient comparaître devant le tribunal de Warwick le 26 août.
Logés, nourris, protégés
Les deux individus étaient hébergés dans des maisons de colocation gérées par Serco, une société sous contrat de 1,9 milliard de livres avec le Home Office pour loger les demandeurs d’asile. Chaque logement abritait cinq migrants bénéficiant d’un hébergement gratuit, des factures prises en charge, et d’une allocation hebdomadaire d’environ 50 livres.
Les voisins, tout comme les propriétaires des logements, ont affirmé ne pas avoir été informés de l’identité des résidents, Serco ayant la gestion exclusive des lieux. L’une des propriétaires, interrogée par la presse britannique, a déclaré être “malade d’avoir découvert cela après coup”.
Le silence comme consigne
Mais ce qui choque encore davantage, c’est la volonté manifeste des autorités de camoufler la vérité. Selon le Mail on Sunday, la police du Warwickshire aurait expressément demandé aux élus locaux de ne pas révéler que les suspects étaient des demandeurs d’asile, invoquant le risque de tensions communautaires, comme cela avait été le cas à Epping, en juillet, où des manifestations avaient éclaté devant un hôtel hébergeant un migrant inculpé pour agressions sexuelles sur mineure.
Un habitant dénonce une “censure institutionnelle” : « La police fait du porte-à-porte, annonce qu’il y a eu un viol, mais refuse de dire que les deux hommes inculpés sont des Afghans logés ici par l’État. »
Même certains élus, dont ceux du parti Reform, qui dirige le conseil du Warwickshire, disent avoir été tenus à l’écart. Nigel Farage, leur chef de file, a dénoncé une “trahison du peuple britannique par la police et les élus”.
Face à la polémique, la police se retranche derrière des “directives nationales” qui, selon elle, ne l’autorisent pas à divulguer l’origine ethnique ou le statut migratoire des suspects. Une ligne de défense jugée hypocrite par de nombreux citoyens, qui y voient une volonté délibérée d’éteindre toute critique du système d’asile, quel qu’en soit le coût humain.
Une affaire de plus dans un silence devenu structurel
Ce drame s’ajoute à une liste croissante de crimes sexuels imputés ces derniers mois à des migrants logés par l’État britannique. À chaque fois, les autorités invoquent la prudence, la retenue, la paix sociale. Mais pour une partie croissante de la population, ce silence s’apparente à une complicité par omission.
Dans une Grande-Bretagne fracturée, où des milliers de Britanniques dorment dans la rue tandis que d’autres sont logés d’office dans des hôtels ou des maisons meublées, la colère monte. L’affaire de Nuneaton pourrait bien devenir un tournant symbolique : celui d’un peuple qui découvre que ses dirigeants préfèrent le mensonge “préventif” à la vérité dérangeante. Un jour viendra où les dirigeants politiques qui ont conduit à cette situation dramatique en Europe de l’Ouest devront rendre des comptes, sérieux, à leurs administrés.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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Une réponse à “Royaume-Uni. Viol d’une fillette de 12 ans : deux demandeurs d’asile afghans inculpés, la police accusée de dissimulation”
La dernière phrase porte à sourire : « un jour viendra…rendre des comptes ». Comme en France ils seront morts avant d’avoir rendu des comptes. Il ne reste qu’à espérer que ce sera le cas dans l’au-delà!