L’Université d’été de Reconquête, qui s’est tenue ce week-end à Orange, a rassemblé près de 3 000 sympathisants, soit le double de l’an dernier. Sous un soleil de plomb, militants, cadres et invités se sont retrouvés autour d’Éric Zemmour, qui a profité de l’événement pour dresser un bilan cinglant de la situation politique française et annoncer les premières têtes de liste de son parti pour les élections municipales de 2026.
Un discours offensif contre Macron et ses Premiers ministres
Le président de Reconquête a fustigé tour à tour Michel Barnier et François Bayrou, qu’il a qualifiés de « stagiaires coûteux », incapables d’apporter des réponses aux crises du pays. Selon lui, seule une dissolution anticipée et l’élection d’un nouveau président de la République pourraient sortir la France de l’impasse. « Il n’y a pas d’autre issue valable que la démission de Macron », a-t-il martelé, estimant que le pays est paralysé par le centrisme et l’immobilisme.
Éric Zemmour a réaffirmé ses thèmes de prédilection : lutte contre l’immigration, dénonciation du « grand remplacement », défense de l’école traditionnelle et opposition au wokisme. Il a rappelé l’action de l’association Parents vigilants et annoncé la parution prochaine d’un guide pratique destiné aux familles pour « contrer la propagande idéologique » dans les établissements scolaires.
Un regard tourné vers l’international
Le leader de Reconquête a longuement évoqué l’exemple de Donald Trump, saluant ses résultats sur l’immigration et son combat contre l’idéologie progressiste. Pour Zemmour, la montée en puissance des droites conservatrices en Europe et en Occident prouve que « le temps des peuples » est revenu. Il a également dénoncé la soumission de l’Union européenne aux intérêts allemands et américains, appelant de ses vœux à un protectionnisme assumé pour défendre l’industrie et les agriculteurs français.
Au-delà des constats, Zemmour a mis son parti en campagne pour les municipales de 2026. Sous le slogan « À la reconquête de nos communes », il a présenté plusieurs têtes de liste : Jean Messiha à Évreux, Virginie Tournay à Bordeaux, Cédric Vella à Nice, Arthur Cottrel à Toulouse, Frédéric Mazier à Rouen, Jean-Christophe Letierce à Troyes, Emmanuel Taffarelli à Mulhouse et Alain Peyre à Narbonne.
En conclusion, Éric Zemmour a affirmé que ses idées, longtemps marginalisées, s’imposent désormais partout en Occident. « Nos analyses sont validées jour après jour par la réalité. Nos politiques sont réclamées. La survie de la France est en jeu », a-t-il insisté, avant de clore son discours par un vibrant « Vive la France ! ».
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6 réponses à “Orange. Éric Zemmour appelle à la démission de Macron et lance ses têtes de liste pour les municipales”
Marre des discours !
on ne combat pas un ennemi avec des mots !
Ce qu’il dit est fort juste mais c’est l’inflation de candidats à droite! Avec la Marichal toul chistr…sans oublier le grand péteux qui a été interviewé à Châlons mais il s’y croit le grand déchet client de McDo! « Je veux être Premier Ministre »! commence par faire ses Humanités fils de boniche. Rien à en tirer de ce dépotoir de racailles!
Quand on pense au nombre de députés que notre « héritier lucide » de Donald Trump alignera au lendemain des prochaines législatives, on mesure toute la distance entre le discours flamboyant devant son fan-club et son incapacité à assurer la reconquête du pouvoir qui est elle une chose sérieuse qu’il sera plus prudent de confier à Marine Le Pen et Jordan Bardella pour qu’elle devienne une réalité.
Macron ne démissionnera jamais. Il faut lancer la procédure de destitution prevue oar la Constitution.
Si j’avais accès à la parole trois minutes sans être interrompu, j’expliquerais comment destituer en un trimestre le Président de la République. Malheureusement, les 110.000 adhérents du Parti Reconquête, s’ils reçoivent quotidiennement mèls et textos, ne peuvent pas répondre, la messagerie est verrouillée. Quant à venir à l’université d’été d’Orange, c’est une journée de train à l’aller, de l’aube au crépuscule, à l’aller et au retour; deux nuits d’hôtel; et ingurgiter des discours en boucle, de 10h à 18h, sans être certain de pouvoir s’entretenir avec un responsable. Comment voulez-vous faire ?
Et la destitution ? J’ai expliqué mille fois la procédure.