Et dire qu’éradiquer la malaria, maladie qui tue chaque année 400 000 enfants africains, aurait put être aussi « simple » que la création d’un moustique génétiquement modifié… Loin s’en faut, le Burkina Faso vient de dire stop aux expérimentations des apprentis sorciers de la Fondation Bill et Melinda Gates qui opéraient depuis 2012 sur son sol.
Après avoir autorisé un lâcher expérimental de moustiques mâles génétiquement modifiés en août 2025, Ouagadougou a mis fin aux activités du projet Target Malaria, le programme de lutte contre le paludisme financé par la Fondation Bill et Melinda Gates, qui se proposait de réduire la population de moustiques vecteurs de la maladie en libérant des mâles génétiquement modifiés stériles. Les installations ont été fermées, les enceintes contenant les insectes scellées et les échantillons seront détruits selon un protocole officiel.
Une décision motivée par le manque de transparence du projet et les craintes quant aux effets imprévisibles sur la population, sur la faune et sur la flore locales de la technologie de moustiques transgéniques. Sont aussi évoquées les possibles résistances aux médicaments contre le paludisme et aux produits pour chasser les moustiques. Par cette décision, le gouvernement burkinabé dit non à la dépendance aux brevets étrangers et à l’idée d’une Afrique considérée comme un laboratoire à ciel ouvert pour les expérimentations médicales et vaccinales des puissances occidentales apatrides.
Enfin, cette affaire remet au centre de l’actualité le business très lucratif que représente la lutte au paludisme… une lutte qui n’a pas vraiment lieu d’être selon de nombreux experts, puisqu’une plante utilisée avec succès depuis deux millénaires en Chine – l’artemisia annua – a pleinement démontré son potentiel curatif… et quasi gratuit.
Or, l’OMS, dont le principal bailleur de fonds privé n’est autre que la Fondation Bill et Melinda Gates, interdit son usage pour deux raisons peu convaincantes voire absurdes, arguant le manque de données scientifiques sur l’Artemisia annua (tout en plombant la recherche) et soutenant que les individus ne sauraient pas doser l’artemisia dans les décoctions, alors que les infusions préparées en Asie depuis deux mille ans et importées en Afrique depuis plusieurs décennies ont montré d’incroyables résultats. L’OMS fait donc barrage à l’utilisation de la médecine naturelle à bas coût, mais recommande la prise de médicaments aux effets secondaires potentiellement graves (cf. Lariam qui peut engendrer dépression et pensées suicidaires), et autorise la création d’un moustique génétiquement modifié…
On est d’ailleurs agréablement surpris que le meilleur documentaire sur le sujet ne provienne pas de quelque site taxé de complotiste mais de France 24. Nous le reproduisons ci-dessous et nous encourageons vivement nos lecteurs à le visionner.
Audrey D’Aguanno
Crédit photo : DR
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Une réponse à “Le Burkina Faso met fin au projet de moustiques génétiquement modifiés de Bill Gates [vidéo]”
Il ne guérissait pas pas la malaria ! mais il leur donnait la mort avec des produits chargés de saloperies ! bravo à ce président de dire non à ces vendeurs de mort ! l’Afrique est le terrain favori de tous ces labos !