Référendum sur l’immigration : la pétition de Philippe de Villiers dépasse le demi-million de signatures en deux jours

En lançant son appel pour un référendum sur l’immigration, Philippe de Villiers ne s’attendait peut-être pas à un tel raz-de-marée. En à peine 48 heures, sa pétition a recueilli plus d’un demi-million de soutiens, confirmant que ce sujet reste au cœur des préoccupations des Français. Mais parallèlement, plusieurs lecteurs signalent des difficultés à signer en ligne, un détail technique qui alimente les interrogations sur l’ampleur réelle de la mobilisation.

Une dynamique fulgurante

Le texte, intitulé « Sauvons la France : exigeons un référendum sur l’immigration », met en avant une conviction simple : seule une consultation populaire permettrait de répondre à ce que l’ancien ministre considère comme « la question centrale ». L’objectif affiché est d’atteindre rapidement le million de signatures afin de contraindre Emmanuel Macron et son Premier ministre Sébastien Lecornu à organiser un référendum.

En deux jours, le cap des 500.000 soutiens a été franchi, et la courbe continue de grimper. Dans plusieurs régions, de nombreux Français témoignent de leur motivation à signer, jugeant que l’immigration menace directement leur sécurité, leur identité et leur mode de vie. Les sondages récents montrent d’ailleurs que près des trois quarts des sondés établissent un lien entre immigration et insécurité.

Au-delà des chiffres, ce sont les paroles recueillies qui traduisent l’ampleur du malaise. Certains signataires estiment que « trop d’immigration, c’est trop de désordre », d’autres déplorent que « la culture française soit en danger ». L’inquiétude identitaire et la crainte de perdre des repères chrétiens reviennent régulièrement dans les témoignages, qui rejoignent les alertes formulées par Philippe de Villiers dans son texte de mobilisation.

Des difficultés pour signer

Pourtant, plusieurs internautes signalent ne pas avoir pu valider leur signature, malgré plusieurs tentatives. Certains évoquent des problèmes techniques lors de l’inscription, d’autres l’impossibilité d’accéder à la page de validation. De tels obstacles interrogent, car ils pourraient freiner la progression d’une pétition qui, selon ses initiateurs, se voulait accessible à tous.

Si ces difficultés persistent, elles risquent d’alimenter le soupçon d’une volonté implicite d’entraver l’expression d’une colère populaire (alors qu’il ne s’agit visiblement que d’un soucis technique) alors même que le sujet mobilise massivement.

Vers une pression populaire croissante

Philippe de Villiers appelle désormais à transformer ce mouvement en une véritable « pression populaire ». Selon lui, « si nous ne faisons rien, c’est la fin de la France ». En comparant sa démarche aux grandes pétitions écologistes des dernières années, il entend montrer que l’outil numérique peut devenir une arme politique décisive.

Reste à voir si l’élan se maintiendra jusqu’au seuil symbolique du million de signatures, et si le gouvernement acceptera de donner suite à cette demande de consultation. Une chose est certaine : en l’espace de deux jours, l’initiative a révélé un fait incontournable — le débat sur l’immigration reste explosif, et une large part du peuple français exige désormais d’être directement consultée.

Photo : breizh-info.com
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