10 septembre : l’échec du mot d’ordre « Bloquons tout », monopolisé par l’extrême gauche

La journée du 10 septembre, annoncée comme un grand rendez-vous social sous le slogan « Bloquons tout », devait marquer une démonstration de force face aux mesures d’austérité du gouvernement. Au final, la mobilisation, qui a réuni jusqu’à 250 000 personnes dans le pays selon les syndicats (moitié moins selon les autorités) n’aura pas dépassé le cercle militant habituel : extrême gauche, syndicats radicalisés, antifas et militants pro-palestiniens. Le peuple dans sa majorité, lui, est resté largement à l’écart, loin de l’élan transpartisan qui avait fait la force des Gilets jaunes, avant qu’ils ne s’éteignent, totalement gangrénés puis éteints par les mouvements de la gauche radicale.

Une mobilisation numériquement réelle, mais politiquement étroite

Selon le ministère de l’Intérieur, entre 175 000 et 197 000 personnes ont défilé en France, là où la CGT en revendiquait 250 000. Si les chiffres bruts semblent honorables, la composition des cortèges a vite montré les limites du mouvement : syndicats de lutte, élus de La France Insoumise, groupuscules antifascistes et militants pro-palestiniens ont dominé les rues.

À Paris comme en Bretagne, les défilés ont été perturbés par des drapeaux palestiniens et des slogans sans le moindre rapport avec l’austérité, transformant une mobilisation sociale en tribune politique. Dans plusieurs villes, des drapeaux français brandis par des citoyens ont même été arrachés ou confisqués par des militants d’extrême gauche, signe d’une intolérance affichée envers tout symbole national.

La journée a été marquée par plus de 470 interpellations à travers le pays et plusieurs centaines de gardes à vue, notamment à Paris où les affrontements avec les forces de l’ordre ont été les plus vifs. Bus incendié, feux de poubelles, jets de projectiles, occupations de gares et blocages d’axes routiers : la panoplie classique de la contestation radicale a été déployée.

Plus inquiétant encore, plusieurs témoignages font état de menaces directes contre des journalistes de droite, dont l’un de Frontières, visé par des militants antifascistes. Ce climat d’intimidation confirme que la gauche radicale cherche à verrouiller la rue et à exclure toute expression concurrente.

Des antifas ont également agressé violemment des militantes de Némésis venues en marge du cortège.

L’exemple breton : forte présence, mais pas d’élan populaire

Comme souvent, la Bretagne et l’Ouest ont servi de bastion contestataire : plus de 10 000 personnes à Rennes2 200 à Lorient, plusieurs milliers à Quimper, Vannes ou Saint-Brieuc. Mais là encore, la coloration politique des cortèges ne laissait guère de place à une expression pluraliste. Des opérations escargot et des blocages de rocades ont paralysé temporairement la circulation, sans déboucher sur un soutien populaire massif.

Contrairement aux Gilets jaunes, où retraités, artisans, salariés et pères de famille s’étaient mêlés dans une colère commune, la journée du 10 septembre est restée confisquée par les appareils syndicaux et militants de gauche.

En appelant à « bloquer tout », les organisateurs espéraient rallumer l’étincelle de 2018-2019. Mais la différence est nette : à l’époque, le mouvement était populaire, spontané et transpartisan. Cette fois, la radicalité des slogans, l’omniprésence des drapeaux palestiniens et l’hostilité envers tout signe national ont tenu à distance une majorité silencieuse.

Résultat : une mobilisation visible, bruyante, mais qui n’a convaincu que ses propres partisans. Le peuple, lui, n’a pas suivi. Et une fois de plus, l’extrême gauche a démontré sa volonté de faire de la rue son monopole, au prix d’une violence symbolique et physique qui interdit toute union populaire.

Photo : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.. 

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4 réponses à “10 septembre : l’échec du mot d’ordre « Bloquons tout », monopolisé par l’extrême gauche”

  1. Marche à terre dit :

    Saloperies de gauchiasses ! Ils sont d’une bêtise crasse et ne comprennent rien a rien 😡

  2. Francesco dit :

    Un flop: 175’000 personnes pour 812 manifestations = 200 personnes en moyenne. Il ne crsignent pas la police mais…l’eau leur fait peur!. Un gala des pas secs derrière les oreilles ( de tous âges).Pitoyable ! Les arrestations ne serviront à rien, comme d’habitude mais les payeurs habituels règleront la facture de leurs dégâts. Retailleau bombe le torse de même que le faiprêt de Paris, Mélenchon est satisfait de l’expérience acquise. Bref, rien ne change sous le ciel gris de la ripoublique qui va pouvoir reprendre son ronron théâtral habituel. Circulez citoyens, il n’y a plus rien à voir. Au suivant, chantait Brel, car rien ne changera avant le crack final.En attendant le blablabla continue!

  3. Dany dit :

    La faute de ce fiasco en revient à ces manifestants qui n’ont pas défendu leur cause avec des banderoles percutantes portant les revendications … on les cherchait en vain. C’était quand même la raison de leur blocage , non?

  4. Pascalou dit :

    Ça n’a été qu’une journée de casseurs pré pubère se croyant révolutionnaire s et qui, dès 19h00, sont rentrés chez maman qui avait préparé le repas. Désespérant.

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