Sur France culture, P. Rosanvallon prétend que la lutte des classes ne voulait pas la mort radicale de l’adversaire

Le 11 septembre à la suite de la mobilisation du 10, Guillaume Erner avait invité Pierre Rosanvallon sur le thème suivant :

  • Hier, le mouvement “Bloquons tout” s’est concrétisé dans plusieurs villes de France. Selon De nombreuses interpellations ont eu lieu. Au-delà du bilan immédiat de cette journée de mobilisation, que nous révèle ce mouvement né sur les réseaux sociaux de l’état de notre démocratie ?

En début d’émission, il présente son invité ainsi :

Pierre Rosanvallon, vous êtes historien et sociologue, professeur au collège de France, directeur d’études de l’EHESS en histoire et philosophie du politique.

Comme la plupart du temps, cela donne l’onction du scientifique qui parlera savamment et sans orientation politique.

Mais qui est Pierre Rosanvallon au delà de ces titres ?

Pierre Rosanvallon , un militant politique et idéologique 

Il suffit de consulter sa fiche Wikipédia qui donne les informations suivantes :

  • Au cours de son service militaire, il fait paraître sous le pseudonyme Pierre Ranval, Hiérarchie des salaires et lutte des classes (1972).
  • De retour à la vie civile, il a été successivement permanent syndical de la Confédération française démocratique du travail (CFDT), où il était conseiller économique de la confédération puis conseiller politique d’Edmond Maire, et rédacteur en chef de La CFDT aujourd’hui. Il théorisa notamment, pour la CFDT recentrée, comment l’autogestion pouvait servir de concept-relais avec une forme de libéralisme[13]. Il fut ensuite membre du Parti socialiste unifié (PSU) puis du Parti socialiste
  • Il est un temps chroniqueur économique à Libération
  • Il est l’un des principaux théoriciens de l’autogestion associée à la CFDT[23]. Dans son livre L’Âge de l’autogestion, il défend un héritage philosophique savant, venu à la fois de Marx et de Tocqueville, et annonce une « réhabilitation du politique » par la voie de l’autogestion.

Ainsi, Pierre Rosanvallon est un idéologue de gauche comme il va le prouver en fin d’émission en prétendant que la lutte des classes ne voulait pas la mort radicale de l’adversaire.

La violence mortifère de la lute des classes, pour Rosanvallon ça n’existe pas 

Le sujet de l’émission était censé   » révéler ce mouvement né sur les réseaux sociaux de l’état de notre démocratie ? « 

Or, dans la dernière partie de l’émission, Guillaume Erner sort du sujet et l’oriente sur l’assassinat de Charlie Kirk et sur le rôle des influenceurs.

Dans sa réponse, Pierre Rosanvallon va commencer  par faire le procès de Charlie Kirk et ses semblables les comparant à :  » des instituteurs de ce qu’ils pensent être la bonne morale …des champions de la simplification … à l’image de ce que sont beaucoup de nos pays aujourd’hui…où règnent les passions plutôt que la raison…des champions des passions communes… que la politique doit bien sûr s’appuyer sur un certain nombre de passions… mais qu’il faut trouver des mots politiques qui les canalisent…or ce qui est frappant avec ce langage de pasteurs républicains c’est que ce sont des langages de la division … de la haine … de la destruction d’autrui, … c’est la grande rhétorique populiste … elle ne prend sa force que parce qu’elle oppose radicalement un peuple à un autre peuple. « 

Puis, il va comparer cette violence inhérente d’après lui aux populistes aux tenants de la lutte des classes :  » C’était très différent de la lutte des classes , parce que la lutte des classes était une opposition bien sûr radicale  salaire contre profit mais la lutte des classes permettait d’entrevoir un monde où ces rapports de travail trouveraient une autre définition, ce n’était pas la mort radicale de l’adversaire, l’adversaire étant l’économie. « 

Il continue affirmant sans aucune citation d’un discours de Charlie Kirk que :  » pour ces champions du nouveau populisme, on est plus proche des guerres de religion … un monde dans lequel si l’un a raison, l’autre doit nécessairement avoir tort et mourir c’est une lutte à mort et ce n’est pas la possibilité de passer du conflit à la concurrence, de la concurrence à l’arrangement, « 

Nul doute que les dizaines de millions de morts faits par les régimes issus de la lutte des classes et leurs descendants apprécieront cette affirmation d’un professeur au collège de France :  » La lutte des classes … ce n’était pas la mort radicale de l’adversaire, »

Jean Theme

Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.. 

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