Le Conseil fédéral des Écologistes (EELV), réuni début octobre à Pantin, a adopté une série de motions qui confirment définitivement le virage idéologique radical pris par le parti ces dernières années, virage qui n’a plus rien à voir avec l’écologie. Derrière les slogans d’« inclusion » et de « diversité », le mouvement écologiste entérine désormais une politique de quotas raciaux, de catégorisation identitaire et de soumission à la logique “décoloniale”.
Des quotas ethniques, sexuels et identitaires imposés
Les nouvelles règles fixées pour les élections municipales de 2026 et les scrutins suivants sont claires : les listes écologistes devront comporter au minimum 15 % de “personnes racisées”, 15 % de personnes “en situation de handicap” et 10 % de personnes issues du mouvement LGBTQIA+. Ces quotas s’appliqueront aussi bien aux élections locales qu’aux instances internes du parti, sous peine de sanctions financières.
Les candidats devront de plus signer une “lettre d’engagement pour des listes inclusives” et suivre une formation obligatoire sur la “lutte contre le racisme, l’islamophobie et le validisme”. Autrement dit, un cours de rééducation idéologique avant d’avoir le droit de se présenter.
Les Écologistes entendent même créer une “Mission d’observation de la représentativité et des discriminations”, chargée de contrôler la composition des listes et d’en vérifier la “diversité”.
La “race” réintroduite dans la vie politique française
Plus stupéfiant encore : le parti introduit officiellement une définition du terme “personne racisée”, en rupture totale avec l’universalisme républicain que ce parti prétendait défendre. Est ainsi considérée comme telle toute personne « auto-identifiée comme issue d’une minorité discriminée » et « perçue comme non blanche ou issue d’une immigration extra-européenne ».
Cette grille de lecture pseudo-sociologique s’inspire directement des théories décoloniales venues des campus anglo-saxons. On y cite en référence Pap Ndiaye, Françoise Vergès et Didier Fassin, figures de la pensée racialiste contemporaine.
EELV revendique ouvertement de “nommer les rapports de pouvoir” fondés sur la couleur de peau et d’en faire un critère de sélection politique. En d’autres termes : le retour de la “race” au cœur du recrutement militant, sous couvert d’antiracisme.
Loin des questions environnementales ou énergétiques, le Conseil fédéral a surtout mis à l’honneur les thématiques sociétales les plus radicales :
- “écologie décoloniale”,
- “justice intersectionnelle”,
- “sobriété post-croissante”,
- Haltes soins addictions pour encadrer la consommation de drogues,
- et même une “écologie de l’industrie spatiale” dénonçant la “militarisation” de l’espace.
Sous prétexte d’humanisme, ces motions traduisent une dérive idéologique où l’écologie devient le cheval de Troie du wokisme : culpabilité coloniale, obsession des minorités et effacement du cadre national.
Dans son texte sur la “post-croissance”, EELV appelle à un modèle économique “décolonial et solidaire” fondé sur la planification écologique et la refondation fiscale pour “réduire l’empreinte matérielle” et “encadrer la finance”. L’économie de marché est décrite comme un “système extractiviste et patriarcal”.
Quant à la politique de défense européenne, elle est pensée dans une perspective “pacifiste et humaniste”… en totale déconnexion avec le contexte géopolitique actuel.
Derrière le vernis moral, l’objectif est clair : reconstruire un parti politique sur des bases identitaires extra européennes. EELV veut incarner une France “décoloniale” et “intersectionnelle” où la couleur de peau, le genre ou l’orientation sexuelle deviennent des critères politiques prioritaires. Les militants issus de l’immigration sont désormais invités à s’auto-déclarer “racisés”, pour être “visibles” et “représentés”.
Sous couvert de lutte contre les discriminations, les écologistes institutionnalisent un modèle communautariste où les appartenances identitaires priment sur la compétence et l’engagement.
La politique devient un inventaire de “diversités” : 15 % de ceci, 10 % de cela, comme si la représentation nationale se réduisait à une équation sociologique.
EELV n’est plus un parti écologiste, mais un laboratoire d’ingénierie sociale, où chaque motion semble conçue pour fragmenter la société plutôt que la rassembler.
À force de vouloir “déconstruire”, les Verts oublient ce qui faisait autrefois leur force : la défense des paysages, de la nature et du patrimoine vivant. Leur écologie est désormais moralisatrice, culpabilisante et racialiste. Une écologie qui parle d’“inclusivité” à longueur de paragraphes, mais plus jamais de rivières, de forêts ou de paysans.
Dans leur texte, les dirigeants du parti affirment vouloir “rompre avec la reproduction sociale discriminante” et “lutter contre le racisme systémique”. Mais derrière les mots, une autre réalité se dessine : celle d’un mouvement politique qui ne parle plus à la France, mais à une mosaïque de minorités militantes.
Cette ligne idéologique, mêlant antiracisme militant, écologie punitive et dogmatisme postcolonial, prépare la participation d’EELV à la primaire de gauche éventuelle, aux côtés des Insoumis et des socialistes. Un bloc électoral ultra minoritaire mais hyper influent médiatiquement, dont le discours semble désormais entièrement structuré autour du rejet de la France traditionnelle et de la déconstruction de son héritage culturel.
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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