« Le truc qui tombe du ciel, ça suffit. »
Cette phrase, vomie avec morgue par Yaël Braun-Pivet, présidente hors-sol d’une Assemblée nationale en décomposition, restera comme un symptôme de notre époque : celle où des gens nés de rien — non pas socialement, mais culturellement — veulent effacer ce qui fait la continuité d’un peuple.
Les héritages ne tombent pas du ciel, Madame Braun-Pivet. C’est le fruit du travail, d’épargne, de sacrifices de toute une vie de travail déjà lourdement taxée.
Avec le soutien de LR et les socialistes, ce sont les impôts qui pleuvent.
Non à l’impôt sur la mort ! pic.twitter.com/EMJituzrAd
— Eric Ciotti (@eciotti) October 15, 2025
Car l’héritage n’est pas un “truc qui tombe du ciel”. C’est le fil invisible qui relie les morts aux vivants, le prolongement des sacrifices de nos parents, de nos grands-parents, de ces millions d’hommes et de femmes qui ont trimé, épargné, construit, planté pour transmettre. Ce n’est pas une “rente”, mais une chaîne de chair et de mémoire. Ce qu’on lègue à ses enfants, ce n’est pas seulement de l’argent — c’est une maison bâtie pierre après pierre, une terre travaillée, un nom honoré, une dignité maintenue.
Quand la bourgeoisie gauchiste et déracinée veut couper la racine
Madame Braun-Pivet ne comprend pas cela. Elle ne peut pas le comprendre.
Elle incarne cette bourgeoisie déracinée, sortie d’écoles où l’on apprend à mépriser le réel et à idolâtrer l’État. Pour elle, le monde se divise entre les “chanceux” et les “malheureux”, et la seule mission morale serait de prendre aux uns pour donner aux autres. L’éternel logiciel égalitariste, celui des robespierristes, des communistes et des technocrates, toujours persuadés d’être plus justes que la nature.
Mais faire table rase du passé, c’est exactement ce que fit la Révolution française — cette mère empoisonnée du totalitarisme moderne.
La même logique : casser les lignées, détruire la propriété, remplacer les familles par l’État, et l’héritage par la subvention. À la fin, tout le monde égaux, oui — égaux dans la pauvreté, dépendants et muets.
L’héritage, c’est la vie même
Transmettre, c’est ce qui donne un sens à l’effort.
Pourquoi un artisan se tue-t-il à la tâche ? Pourquoi un paysan se lève-t-il à cinq heures ? Pourquoi un père économise-t-il chaque sou ? Pour assurer à ses enfants une vie meilleure. Pour qu’ils ne partent pas de zéro. C’est le principe même de la vie : la transmission du capital, matériel et spirituel.
Mais nos dirigeants — ces prêtres d’une religion sans transcendance — ont remplacé la foi en la lignée par la foi en la redistribution. Ils veulent que tout passe par eux, que tout revienne à eux. Que rien ne survive sans leur tampon, leur taxe, leur signature.
Ils ne supportent pas que des familles puissent prospérer sans eux. Que la France des héritiers, des lignées enracinées, existe encore. Ils préfèrent une société de locataires perpétuels, dépendants de l’État, dociles, sans mémoire ni patrimoine.
Sous prétexte de “justice”, Braun-Pivet et ses semblables attaquent toujours les mêmes : ceux qui travaillent, qui épargnent, qui transmettent.
Jamais les spéculateurs, jamais les profiteurs de la mondialisation, jamais les oligarques de la finance verte ou de la bureaucratie bruxelloise. Non : ce qu’ils veulent tuer, c’est le petit héritage, celui qui rend libre, celui qui permet à une famille de ne pas tout devoir à l’État. Et ils osent parler de “super-héritages” quand les vraies dynasties de rente — celles des lobbys, des cabinets de conseil et des ONG subventionnées — s’engraissent sur nos impôts. Quelle indécence !
Un monde sans héritage serait un monde sans racines
Qu’ils comprennent bien : l’héritage, c’est la civilisation.
C’est ce qui fait qu’un enfant reçoit autre chose qu’un “revenu universel” et une “éducation inclusive” : il reçoit une histoire, une terre, une maison, un devoir. Supprimez cela, et il ne reste plus qu’un troupeau d’individus nus, gérés, fiscalisés, interchangeables.
Madame Braun-Pivet, avec sa phrase méprisante, incarne cette élite sans mémoire, persuadée que la France commence avec elle et finira avec ses notes de service. Elle ignore que l’histoire, la vraie, celle des peuples enracinés, ne commence jamais avec les technocrates — et ne meurt jamais avec eux.
Ils peuvent taxer, voler, redistribuer, légiférer : ils ne pourront pas tuer le désir de transmettre. Car transmettre, c’est aimer. Et aimer, c’est déjà résister. Le monde qu’ils rêvent — uniforme, sans lignage ni héritage — est celui des termites. Le nôtre est celui des bâtisseurs.
Face à cette République des spoliations, soyons les héritiers insoumis. De nos pères, de nos villages, de notre civilisation.
Et disons-le calmement, mais fermement :
De qui “tombe du ciel”, Madame Braun-Pivet, c’est votre arrogance et votre mépris. L’héritage, lui, vient de la terre.
Julien Dir
Crédit photo : DR
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11 réponses à “L’héritage de Yaël Braun-Pivet ou la haine de la transmission : le retour des révolutionnaire coupeurs de têtes”
Que cette poule retourne au perchoir..
Sa plaxe esr dans un poulailler
.
La bêtise cette femme .
Grâce a vous l’égalité homme femme est en voie de se réaliser.
« La femme sera vraiment l’égale de l’homme le jour où à un poste important on désignera une femme incompétente. « .
Françoise GIROUD (1916-2003), citée dans Le Monde, 11 mars 1983
Je n’oublierai jamais un remarquable reportage sur la vie des Mongols. Un paysan nomade interviewé disait : pendant le règne de l’URSS on n’avait pas le droit de posséder plus de trois vaches, l’enrichissement personnel était strictement interdit et sévèrement puni.
avec les immigrés , fussent ils européens , on est rarement déçus : En POLOGNE ! et qu’elle embarque ses poules!
@Vert. J’apprécie cet humour qui convient tout à fait à la situation. Il faut vraiment que cette femme soient complètement déconnectée pour ne pas voir l’imbécilité de sa proposition. Tous ceux qui ont des enfants mesurent leur rôle de parents qui s’investissent en aide gratuite pour assurer le bonheur de leurs enfants. Si en fin de carrière on accepte de travailler plus longtemps c’est aussi pour le bien des successeurs et à l’extrême pour ne pas en dépendre en fin de vie. Une fois parvenu à la retraite les anciens continuent d’aider leurs enfants en contribuant à améliorer les logements des enfants et pour le reste en épargnant pour qu’après la mort les acquis durant leur vivant profitent aux successeurs. Par des taxes sur la succession on modifie complètement le raisonnement. Chacun sera fondé à proclamer l’égoïsme des générations: « Après nous, le déluge ». Plus personne ne travaillera pour l’avenir. Pourquoi s’investir dans le travail si ce qui reste après notre mort est ponctionné par l’État ?
Je délaisse volontairement le » fond » qui a été bien commenté pour m’attaquer à la forme… » ce truc qui vous tombe du ciel » dit-elle; on notera l’élégance verbale ( ce truc ! ) d’une Présidente de l’ Assemblée visiblement agacée par le sujet et qui fait allusion au ciel alors que son idéologie est anti chrétienne à fond ! Elle profite de tous les privilèges liés à son poste mais elle ne supporte pas que des français payent pendant 20 ans un crédit pour avoir un toit et aider leurs enfants dans un monde où la pauvreté s’accentue..
Refuser un héritage c’est se couper de ses racines et je ne pense pas que cette dame fasse du passé table rase puisqu’elle dit elle même qu’elle continue,sans être réellement croyante,à célébrer les fêtes juives honorant ainsi ses origines. Ce qui est bon pour elle ne le serait pas pour le « franchouillard »?
Encore une idéologue complètement ravagée par la bêtise gauchiste. Mes parents se sont sacrifiés pour mon frère, ma soeur et moi et nous ont légué le peu qu’ils ont économisé toute leur vie de travail et de sueur. Papa à la terre et maman au foyer pour nous donner une bonne éducation. Ils ont payé les droits de succession et pour transmettre ce petit patrimoine à nos enfants il faudra encore mettre la main à la poche, payer deux fois les droits de succession et une troisième fois pour la génération suivante. Nous sommes dirigés par une bande de voyous et d’escrocs de grands chemin comme le PS et la Gauche en général savent en fabriquer. Il faut mettre le pied au cul à ces gangsters aux prochaines élections.
Bonjour,
Il y aune forme d’indécence incroyable de cette bourgeoisie qui nivelle toujours plus par le bas, le niveau scolaire ou le capital, à son propre profit. Ou bien, quand elle favorise les infanticides par avortements tout en déifiant celui qui a lutté contre la peine de mort. Les hypocrites de toujours. En ce moment, il y en a quand même un paquet à gauche.
Cdt.
M.D
Cette femme révolutionnaire ex URSS veut l’argent des autres pour que l’état vivent bien et paye son salaire elle un culot monstre avec son salaire démesuré pour jouer au perroquet sur un pupitre avec prompteur. Qu’elle aille donc travailler à bâtir une maison faire charpentier et réfléchir à faire une entreprise productive avec 57 % de taxes de partout, productivité, charges, impôts, nous sommes les premiers au monde pour cette utopie économique et la risée du monde entier de notre système social financier état en faillite. Nous n’avons absolument pas la capacité l’intelligente et l’homogénéité d’un peuple pour faire face à 8600 milliards de dettes engagements et tous les déficits de partout. Cette dame ferait bien de faire un mea-culpa de son rôle car elle ne produit rien de rien sinon des paroles de non sens.
La gauche dans sa totalité déteste la propriété privé quel quel soit , et fait tout pour mettre en place le système communiste dont on vois ce qu’il donne en Chine , en Corée du Nord …… , cela depuis sont arrivé au pouvoir en 1981 avec Mitterrand .
Cette idéologie doit disparaitre dans sa totalité de ce pays.
Elle n’a rien compris. C’est le contraire qu’il faut faire et faciliter les donations aux enfants et petits enfants en diminuant les droits et la durée entre deux donations. Ce sont eux qui ont besoin d’argent et donc ce qui leur sera donné sera réinvesti dans l’économie. C’est plus favorable à l’emploi même à la marge,que de laisser des fonds dormir sur des comptes bancaires que les banques utilisent pour investir dans des fonds étrangers.