En pleine époque de déchristianisation et de vacarme idéologique, un film au souffle spirituel inattendu s’est hissé parmi les succès du cinéma français. « Sacré-Cœur », réalisé et produit par Sabrina et Steven Gunnell, raconte à la fois la vie d’une grande mystique du XVIIe siècle – sainte Marguerite-Marie Alacoque, à qui le Christ confia la dévotion au Cœur de Jésus – et le parcours de foi de ses réalisateurs, tous deux convertis au catholicisme.
Sorti en salles le 1er octobre 2025, ce documentaire de 90 minutes connaît une ascension spectaculaire : 100 000 spectateurs en moins de deux semaines, et désormais diffusé sur plus de 330 écrans dans toute la France, du simple fait du bouche-à-oreille. Un exploit pour un film à petit budget, initialement programmé dans 155 salles seulement, et qui s’est retrouvé propulsé dans le Top 10 national du box-office, entre deux productions hollywoodiennes.
Distribué par SAJE Distribution, Sacré-Cœur témoigne de la force intacte du message chrétien lorsqu’il est porté sans compromis ni artifices. Le film s’attache à montrer combien la dévotion au Cœur de Jésus, transmise par Marguerite-Marie au XVIIe siècle à Paray-le-Monial, demeure universelle et actuelle.
À travers des témoignages de prêtres, de laïcs, de familles, de jeunes convertis ou de religieux, le spectateur découvre une spiritualité incarnée : celle d’un amour réparateur, d’un cœur brûlant pour les hommes, d’une foi simple qui continue de transformer les vies. « C’est un mystère qui nous dépasse, parce qu’il nous devance. Le Sacré-Cœur était déjà présent dans nos vies avant même que nous ne le sachions », confiait Steven Gunnell à Aleteia.
Le 14 octobre dernier, le journaliste Armel Joubert des Ouches assistait à une projection à Chartres, avant d’interviewer Sabrina et Steven Gunnell dans un entretien bouleversant, empreint de foi et d’émotion.
Sans promotion tapageuse ni soutien des grands médias, Sacré-Cœur a trouvé son public par la force du témoignage. Dans de nombreuses villes – Lyon, Toulouse, Bordeaux, Lisieux, Saint-Jean-de-Luz, Les Sables-d’Olonne ou encore Saint-Maximin-la-Sainte-Baume – les séances se multiplient face à la demande. Les spectateurs, souvent émus aux larmes, parlent d’un film « qui réchauffe le cœur » et « rend à la foi sa beauté première ».
A l’heure où la plupart des productions françaises semblent fuir toute référence spirituelle, le succès de Sacré-Cœur rappelle que le public n’a pas renoncé au sacré. Et que dans une France fatiguée de la laideur et du cynisme, la quête de transcendance peut encore remplir les salles obscures.
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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