Je n’aime pas les socialistes car ils ne sont pas… socialistes ! {L’Agora]

« Je n’aime pas les socialistes car ils ne sont pas… socialistes ! » Ainsi parlait de Gaulle. Le visionnaire qu’il était n’aurait cependant pas pu imaginer à quel point cette phrase allait se révéler pertinente.

Le triste spectacle qui tient à la fois de la « comedia del arte » et du règlement de comptes à OK Corral est la parfaite illustration de son discours de Bruneval dans lequel il évoque « le cadre mal bâti des jeux stériles dans lequel s’égare la nation et se disqualifie l’État ».

Car c’est vraiment à cela que nous assistons depuis quelques jours. Un président de la République qui s’accroche à son fauteuil au-delà de toute décence, alors même qu’il avait dit le strict contraire avant son élection, des députés qui cherchent à l’imiter et retardant le plus possible la fin de leur mandat de peur de ne pas pouvoir le renouveler, le tout parsemé de petits appétits aiguisés voulant précipiter ce qu’ils pensent être leur profit. Cela m’a fait penser à la conférence de presse de Mitterrand le 28 mai 1968 qui lui a valu une longue éclipse qui lui a interdit de se représenter en 1969 après de départ de de Gaulle.

Que certains veuillent rejouer le « tu quoque, fili » fait, hélas, partie de nos mœurs politiques de tout temps. Qu’ont-ils exactement à proposer, sinon la même politique qu’ils ont servilement suivi ?

On mesure dans ces moments là la fragilité d’une démocratie lorsqu’elle n’est plus capable d’en faire respecter le socle qui est la souveraineté du peuple. Or, celle-ci ne peut s’exprimer ni par le référendum, ni par la représentation nationale, moyens prévus par la Constitution. Ce qui est essentiel dans le contrat moral qui lie l’élu à ses électeurs est aujourd’hui bafoué, mettant en péril tout l’ensemble institutionnel. Peut-on encore parler de démocratie lorsque des élus, pressentant leur inéluctable défaite, refusent de se présenter devant leurs électeurs ?

Pourtant, même si notre situation financière est grave, elle n’est pas pour autant désespérée. Nous sommes dans une phase paroxystique d’un bouleversement mondial en partie dû aux causes qui ont provoqué cette dérive financière. Alors, les fidèles serviteurs de la finance mondialisée agitent devant nous l’épouvantail de la peur du FMI déguisé en « père fouettard » si nous ne nous soumettions pas à des règles pour lesquelles, en tant que peuple souverain, nous n’avons jamais été consultés. C’est toujours le même refrain : la dette augmente, donc les taux d’intérêts augmentent (au fait, qui en décide?) car nous présentons plus de risques pour les braves gens qui acceptent encore de nous prêter de l’argent et nous devons donc accepter encore et toujours d’accepter de payer plus d’impôts !

Nous sommes surtout devenus une proie facile pour les banquiers internationaux qui rêvent de faire main basse sur les 6 000 milliards d’euros épargnés par les Français.

Pourquoi ne pas revenir au bon vieux système d’une banque de France couvrant sans intérêts les déficits budgétaires ? Nous n’aurions plus d’intérêt à verser à quiconque ; cela s’appelle « monétiser la dette »

Je sais que cela va faire pousser les hauts cris à tous ces économistes « orthodoxes » qui croient que le contrôle de la monnaie ne peut s’exercer que par les marchés financiers, les politiques ne pouvant être que dispendieux par nature… Eh bien, engageons le débat !

Lorsque certains experts nous disent que le problème des retraites ne peut trouver une issue qu’en cotisant davantage et plus longtemps car nous sommes de moins en moins nombreux à travailler, pourquoi personne n’a penser à sortir des sentiers battus, en étudiant la possibilité de faire cotiser les robots et les automates ? Après tout, ils entraîné la disparition d’un certain nombre de métiers ! Là encore, où est le débat ?

Avant toute réforme supplémentaire, nous devrions commencer par retrouver la confiance dans nos élus et seuls eux peuvent nous prouver qu’ils en sont dignes.

Force est de reconnaître que j’ai plus confiance dans un élu qui accepte de remettre son siège en jeu que dans celui qui s’y agrippe avant de sombrer. L’exemple de Marine Le Pen, qui sait qu’elle ne pourra pas se représenter mais n’hésite pas à renoncer à son poste de présidente de groupe est une attitude qui, de ce point de vue, force le respect et ce sont des gens comme elle qui peuvent nous redonner confiance en eux.

Jean Goychman

Crédit photo : Flickr (cc)
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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