Et si l’exemple Sarkozy nous poussait collectivement à réformer la prison et le système judiciaire et carcéral pour sauver la civilisation ?

Nicolas Sarkozy en prison. Ce simple fait, qu’on l’aime ou qu’on le méprise, résume l’effondrement d’un système.

La France est devenue un pays où les voyous sortent libres au bout de trois mois, pendant qu’un ancien président est incarcéré présumé innocent, comme tant d’autres détenus, dans des établissements saturés à 135 % de leur capacité. Ce n’est pas la justice : c’est le chaos. Ce chaos n’est pas le fruit d’un complot, mais d’une dérive idéologique et technocratique de cinquante ans.

La gauche a transformé la justice en thérapie, la droite en gestion comptable. Entre angélisme et impuissance, la prison française est devenue le miroir de notre déclin collectif : surpeuplée, inhumaine, inefficace.

135 % d’occupation : la honte d’un pays civilisé

Au 1ᵉʳ octobre 2025, 84 311 détenus s’entassent dans des établissements prévus pour 62 614 places. Près de 6 000 dorment à même le sol, souvent dans des cellules de 9 m² prévues pour deux personnes. Les suicides explosent (+13 % en un an), les personnels craquent, les prisons deviennent des écoles du crime.

Et pourtant, près de 22 000 prisonniers ne sont même pas condamnés : ils attendent leur procès. La détention provisoire est devenue un réflexe d’administration. Un tiers des prévenus le sont pour des délits mineurs. Autrement dit : la République enferme sans juger — puis relâche sans punir. Le pire des mondes.

Première réforme : juger vite, juger fort

Assez de ce scandale des préventives à rallonge. Quand les preuves ne sont pas claires, la personne poursuivie rentre chez lui à l’issue de la garde à vue, et attend son procès. Quand les preuves sont claires, que la culpabilité est établie sans équivoque — empreintes, vidéos, aveux — il faut juger immédiatement.

Multiplier les comparutions immédiates, c’est rendre la justice réelle, visible, dissuasive. Et que l’on cesse cette absurdité française : la suspension automatique de la peine en cas d’appel. Si un condamné choisit de contester sa peine, libre à lui. Mais il doit purger sa peine pendant la procédure.

Et si l’appel l’innocente enfin, l’État le dédommage immédiatement — triple réparation : financière, morale et publique. Voilà une justice à la fois rapide et responsable, au lieu d’un théâtre procédural qui nourrit le mépris des citoyens.

Deuxième réforme : punir sans abrutir

Les prisons françaises sont devenues des incubateurs de surdélinquance. Le petit voleur y devient un braqueur. Le petit dealer, un chef de réseau.

La droite se félicite de les “faire payer”, la gauche pleure sur leur sort, mais personne ne comprend que l’enfermement en meute fabrique des bêtes.

Il faut désindustrialiser la peine.

Chaque prisonnier doit avoir sa cellule individuelle, un lit, une douche, une bibliothèque, une télévision, un accès régulier au travail et à la lecture. Pas par humanisme dégoulinant — par efficacité civilisationnelle.

Un détenu traité comme un homme reste un homme. Un détenu traité comme un chien devient un loup.

Il faut bâtir de nouveaux centres de détention, répartis sur tout le territoire, et offrir des avantages fiscaux, sociaux, économiques aux communes et aux administrés qui les accueillent (comme pour les centrales nucléaires). Faire de la prison un outil d’ordre et de redressement, non un dépotoir social.

Troisième réforme : le bracelet électronique intelligent

Pour toutes les peines inférieures à deux ans, la détention à domicile doit devenir la norme. Mais pas le gadget mou qu’on connaît aujourd’hui.

Un bracelet intelligent, inviolable, réactif, capable de neutraliser temporairement tout individu qui tente de le frauder. Une technologie dissuasive, non pas pour humilier, mais pour garantir la sanction tout en préservant la possibilité de travailler, de subvenir à ses besoins, de réintégrer le monde réel.

La France a toujours excellé dans la technologie : qu’elle l’applique à sa justice au lieu de l’abandonner à la vétusté.

Quatrième réforme : expulser pour reconstruire

Près d’un tiers des détenus sont étrangers ou binationaux.

La France n’a pas vocation à loger, nourrir et surveiller ceux que leurs pays d’origine refusent de reprendre. L’aide internationale doit être conditionnée : pas de retour de vos délinquants, pas un centime. Chaque prisonnier étranger doit être expulsé après jugement — quitte à ce que la France finance le transfert et la détention à l’étranger.

Ce serait des milliers de places libérées, des millions d’euros économisés, et un signal clair : la France ne sera plus l’hôtel pénitentiaire du monde.

Cinquième réforme : redonner sens à la peine de mort

On nous dira : “vous voulez revenir au Moyen Âge”.

Non. Nous voulons sortir de la décadence.

Il ne s’agit pas de pendre les pickpockets, mais de réintroduire la peine capitale pour les crimes de sang, les viols, les terroristes, les tueurs d’enfants. Et d’en finir avec l’hypocrisie des “perpétuités réelles” qui durent vingt ans.

Dans une société où l’on tue pour un regard, où l’on viole par jeu, la peine de mort n’est pas une vengeance : c’est un acte d’hygiène sociale. Et elle doit être rapide, après jugement contradictoire et contrôle indépendant, non pour punir, mais pour protéger.

Sixième réforme : isoler et soigner les malades du mal

La prison n’est pas un hôpital psychiatrique. Les pédophiles, les pervers violents, les fous dangereux n’ont rien à y faire.

Il faut construire des centres spécialisés de traitement et d’isolement, avec castration chimique obligatoire, suivi psychologique, et exclusion définitive du corps social. Ce n’est pas la barbarie : c’est la lucidité. Une société civilisée ne confond pas la misère morale et la pathologie criminelle.

Septième réforme : libérer la parole, interdire la censure pénale

Enfin, il est temps de purger notre Code pénal des délits d’opinion.

Plus jamais un écrivain, un humoriste, un historien, un journaliste ne doit risquer la prison pour un mot, une idée ou une phrase. On entend beaucoup la droite et ses médias privilégiés sur Sarkozy. Mais jamais sur les Dieudonné, les Soral, les Reynouard…On peut ne pas être d’accord avec leurs idées. On ne peut pas enfermer des gens pour cela.

Les écrits, les propos, les caricatures, les livres, même les plus dérangeants, doivent relever du droit civil, non du pénal.

S’il y a préjudice éventuel, qu’il soit réparé financièrement, mais aucun citoyen ne doit être enfermé pour ses mots.

Car une société qui craint la parole libre est une société qui prépare sa propre tyrannie. Libérer la justice pénale des “crimes de pensée”, c’est aussi désengorger les tribunaux, redonner du sens à la liberté, et recentrer le droit sur ce qui menace réellement l’ordre public : la violence, le vol, le meurtre, la trahison.

Pour une justice de civilisation

Il faut à la fois punir, protéger et restaurer. Punir les coupables sans cruauté gratuite.

Protéger la société sans idéologie. Restaurer le sens de la loi, celui qui dit : tu as fauté, tu paieras — mais tu resteras un homme, car nous restons une civilisation.

Ni la gauche compatissante ni la droite punitive ne comprennent cela. L’une veut soigner les monstres. L’autre veut les broyer. Il faut redevenir romains : discipline et dignité.

La réforme ou le chaos

Le système carcéral français est au bord de la rupture. 84 000 détenus, 62 000 places, 6 000 matelas au sol, 150 suicides par an, des gardiens à bout, des quartiers entiers sous la loi des caïds.

Si rien ne change, les prisons exploseront avant 2030. Et avec elles, c’est le pays tout entier qui sera emporté dans la décomposition.

Nous devons tout repenser : le Code pénal, la hiérarchie des peines, la nature même de la justice. Pas pour la rendre “humaine”, mais pour la rendre juste et forte. Parce qu’une civilisation qui ne sait plus punir, c’est une civilisation qui ne sait plus vivre.

« Réformer la prison pour sauver la civilisation. ». Tout est là.

YV

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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