C’est un témoignage rare, et d’une franchise dérangeante.
Dans un long entretien accordé au site américain American Renaissance, E. Geist, ancien militant de l’extrême gauche radicale, revient sur son passé d’activiste Antifa dans les années 2000 — et sur son lent basculement vers le camp des réalistes, après avoir vu de près la vacuité morale et la violence nihiliste de son ancien milieu.
L’itinéraire d’un enfant du gauchisme permissif
Issu d’un milieu aisé et permissif, Geist grandit sans repères. Père catholique, mère juive, éducation libérale — “on me laissait faire ce que je voulais tant que ce n’était pas dangereux”, confie-t-il. Très jeune, il adhère à l’idéologie égalitariste et s’enflamme pour le féminisme de deuxième vague, traquant le moindre mot jugé “offensant” dans son entourage.
« J’étais celui qu’on évite dans les soirées, celui qui corrige les blagues des autres. »
À 17 ans, il découvre la scène punk anarchiste américaine, milieu d’où naîtront la plupart des groupes Antifa contemporains. C’est là qu’il entre dans le mouvement, via les réseaux Anti-Racist Action et Crimethinc, ancêtres de l’Antifa actuel. Le jeune militant se croit investi d’une mission : “changer le monde”, “écraser le fascisme”, “détruire le système”.
Son témoignage dresse un portrait glaçant du militantisme Antifa des années 2000.
Pas de structure officielle, mais un réseau d’individus liés par la musique punk, l’alcool et la haine de tout ce qui symbolise la civilisation occidentale.
“Nous étions des enfants en colère, drogués à la destruction”, résume-t-il. “Notre seule devise, c’était Smash the System.”
Leur idéal ? “Aucun pouvoir, aucune hiérarchie, aucune autorité.” Leur obsession ? “Tout ce qui est blanc, masculin, structuré devait disparaître.”
La violence, selon lui, n’était pas un accident mais un principe. “L’Antifa aime la violence. Le but, c’est de casser, d’effrayer, de blesser, tout en se convainquant qu’on combat le mal.”
Il se souvient de cette opération montée avec des “anarcho-communistes” de la côte Est : une attaque planifiée contre un bus de militants identitaires. “Nous avions écrit le numéro de notre avocat sur nos bras avant l’assaut. C’était un piège tendu à des gens venus manifester pacifiquement. J’ai honte d’y avoir participé.”
Une idéologie sans cohérence, mais un ennemi unique : l’Occident
L’Antifa, raconte Geist, n’a aucune doctrine véritable. Les uns se disent anarcho-syndicalistes, d’autres communistes, écologistes radicaux ou anti-civilisationnels.
“Mais ils ont un point commun : ils détestent tout ce qui est blanc et occidental. Leur but, c’est d’éradiquer l’ordre, la tradition et la hiérarchie.”
Dans ce chaos idéologique, la haine du monde blanc sert de ciment.
L’Antifa se rêve en “armée du bien”, mais fonctionne comme une secte d’auto-destruction : pauvreté choisie, rejet de la famille, désocialisation, haine de soi.
“C’est une religion sans Dieu, où la culpabilité remplace la foi.”
Le basculement : la confrontation avec le réel
Après avoir quitté le milieu punk et commencé à travailler, Geist découvre un autre monde : celui de la vie réelle.
Il fait du bénévolat dans des quartiers noirs américains — une expérience décisive.
“La réalité m’a frappé de plein fouet. J’ai compris que tout ce qu’on m’avait appris sur l’égalité, la fraternité, la culpabilité blanche, était faux. La société n’est pas injuste : elle reflète les différences naturelles entre les peuples et les cultures.”
Progressivement, il assume ce que le système qualifie d’“hérésie” : la reconnaissance des faits raciaux. “À force d’être traité de raciste, j’ai fini par me dire : très bien, appelez-moi comme vous voulez. Je m’en fiche. Je préfère être du côté du réel.”
Aujourd’hui, l’ancien activiste observe avec inquiétude la dérive d’un mouvement qu’il ne reconnaît plus.
“À mon époque, on manifestait contre la guerre ou le capitalisme. Aujourd’hui, Antifa s’attaque aux vigiles, aux parents d’élèves, aux prêtres, à tous ceux qui pensent autrement. Il n’y a plus d’idée, seulement la rage.”
Pour lui, le mouvement Antifa n’est plus un réseau d’extrême gauche, mais un symptôme : celui d’une jeunesse occidentale sans identité, sans transcendance et sans avenir, se cherchant une cause à embrasser dans la haine du monde.
“C’est une religion de substitution pour les enfants de familles déstructurées. Leur dieu, c’est le chaos.”
E. Geist ne prêche pas la revanche, mais la lucidité.
“J’ai cru, comme eux, que l’homme pouvait être refait, que la société devait être détruite pour renaître. C’est faux. Le monde ne se refait pas sur des ruines. Il se construit sur la vérité.”
Son parcours, de l’extrême gauche au réalisme racial, rappelle combien la radicalité idéologique est souvent la sœur jumelle du vide existentiel. Et combien la réconciliation avec le réel reste le plus grand acte de résistance dans un monde livré au mensonge gauchiste.
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