Portugal : Des centaines de participants au congrès Reconquista, malgré la censure et les pressions médiatiques

Malgré les attaques médiatiques, les menaces de dissolution et le désistement soudain de son premier lieu d’accueil, le IIIe Congrès Reconquista s’est bien tenu ce samedi 9 novembre dans la région de Porto, au Portugal.

Organisé par le mouvement identitaire Reconquista, fondé par Afonso Gonçalves, l’événement a réuni environ 400 participants venus du Portugal et de plusieurs pays européens — preuve que la contestation patriote et identitaire dépasse désormais largement les frontières nationales.

Initialement prévu dans l’auditorium du Collège Luso-Français de Porto, établissement catholique privé, le congrès a été annulé à la dernière minute, à la suite d’un article du journal Expresso ayant révélé l’adresse du lieu. Sous prétexte qu’il s’agissait d’un “événement politique” non conforme au contrat de location, la direction de la salle a cédé à la panique médiatique et à la pression des milieux progressistes.

Dans les faits, tout était prêt : affiches, intervenants, dispositifs techniques. L’annonce du retrait est intervenue moins de 24 heures avant l’ouverture, forçant les organisateurs à trouver un nouvel espace dans l’urgence. Afonso Gonçalves a immédiatement dénoncé une décision “illégitime et lâche”, et promis que le congrès se tiendrait “quoi qu’il en coûte”. Promesse tenue : le lendemain, l’événement s’est finalement déroulé dans un gymnase de la ville de Maia, à une quinzaine de kilomètres de Porto.

Un congrès placé sous le signe de la souveraineté et de la remigration

Le Congrès Reconquista s’impose désormais comme l’un des principaux rendez-vous identitaires de la péninsule ibérique.

Sous le mot d’ordre d’une “nouvelle reconquête”, les interventions ont abordé les thèmes de la défense de l’identité portugaise, la souveraineté nationale, la remigration et la résistance culturelle face au mondialisme.

Des délégués venus d’Autriche, de France, d’Allemagne, du Royaume-Uni et d’Irlande et même des Etats-Unis (Jared Taylor) ont pris la parole, parmi lesquels Martin Sellner, figure du mouvement identitaire autrichien, et Hilaire Bouyé (Génération Zemmour)

Tous ont insisté sur le besoin d’une coopération entre mouvements patriotes d’Europe occidentale et centrale, face à une Union européenne perçue comme dissolvante, immigrationniste et idéologiquement uniformisée.

“Nous ne laisserons pas notre peuple disparaître”

Dans son discours d’ouverture, Afonso Gonçalves a évoqué la “guerre démographique et culturelle” que subit l’Europe du Sud.
“Nos dirigeants ont remplacé la foi, la famille et la patrie par la consommation et la culpabilité. Ils détruisent notre civilisation au nom du progrès. Mais nous ne laisserons pas notre peuple disparaître”, a-t-il lancé, sous les applaudissements d’une salle comble.

Le ton du congrès, résolument anti-immigration et souverainiste, tranche avec le discours dominant au Portugal, pays où la droite nationale reste encore marginalisée dans les médias. Pourtant, le succès de ce troisième rassemblement montre une radicalisation tranquille de la jeunesse patriote portugaise, lassée de l’immigration massive, de la perte de repères et de la soumission culturelle à Bruxelles.

Selon plusieurs sources portugaises, la Police Judiciaire aurait surveillé de près les allées et venues des participants, certains étant venus d’autres pays européens.

Aucune violence ni manifestation n’a toutefois été signalée sur place. Les discours se sont déroulés dans le calme, loin du climat hystérique entretenu par la presse locale, qui avait annoncé une “invasion de néonazis étrangers”.

Sur les réseaux sociaux, le contraste est frappant : pendant que les grands médias portugais dénonçaient une “réunion d’extrémistes”, les participants saluaient un moment d’unité et de courage collectif.
“C’est la première fois que je vois autant de jeunes parler de l’avenir de l’Europe sans honte ni peur”, a témoigné un militant espagnol présent à Maia.

Une illustration de la peur du débat

Au-delà de la polémique, cette affaire illustre la peur panique des élites face à tout discours non conforme.

Un simple rassemblement identitaire, déclaré, pacifique et payant, a provoqué la fureur des médias portugais et l’annulation d’un contrat privé. En Europe de l’Ouest, la censure idéologique se pare désormais du masque de la “neutralité” et de la “prévention des discours de haine” — autrement dit, de la peur du réel et du refus de toute remise en cause du dogme multiculturel.

Mais chaque interdiction renforce paradoxalement ceux qu’elle veut faire taire. À Porto, à Maia ou ailleurs, la nouvelle génération de patriotes portugais a compris que le combat pour la vérité et l’identité ne se gagnerait plus dans les urnes seules, mais aussi sur le terrain culturel.

Vers une internationale identitaire ?

Ce congrès confirme l’émergence d’un réseau européen structuré de mouvements patriotes et identitaires, de Lisbonne à Varsovie, de Paris à Budapest.

Le Portugal, longtemps resté à l’écart de cette dynamique, entre désormais dans la danse, porté par une jeunesse nationaliste de plus en plus connectée et décomplexée. Un signal fort dans un pays où l’immigration extra-européenne explose (+52 % en cinq ans) et où la classe moyenne s’effondre sous la pression fiscale et le logement hors de prix.

Malgré la diabolisation médiatique, la tenue du Congrès Reconquista 2025 marque une victoire symbolique : celle d’un peuple qui refuse de se taire et qui veut reprendre en main son destin.

Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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