La Grèce a dévoilé les premiers résultats de son nouveau protocole de vérification de l’âge des demandeurs d’asile. Et les chiffres confirment une réalité longtemps dénoncée par les services de terrain : une part importante des migrants se déclarant « mineurs isolés » sont en fait des adultes cherchant à contourner le droit.
Un phénomène bien connu en Europe, mais rarement assumé politiquement.
59 adultes sur 104 “mineurs” contrôlés
Le ministre grec de la Migration, Thanos Plevris, a annoncé que 59 des 104 personnes ayant affirmé être mineures étaient en réalité majeures.
Ces contrôles, réalisés depuis fin août, utilisent un protocole strict :
- examen médical du développement physique,
- évaluation psychosociale,
- radiographie du poignet gauche pour mesurer la maturité osseuse.
Le tout réalisé en une journée, pour éviter les déclarations changeantes ou les situations administratives interminables.
Pour le gouvernement grec, ces résultats valent confirmation : la minorité est devenue un passeport administratif, ouvrant un accès privilégié à l’hébergement, à l’accompagnement juridique, à la non-détention, aux regroupements familiaux.
D’où la tentation — massive — de s’en revendiquer.
Un durcissement général de la politique migratoire
Ces contrôles renforcés ne sont qu’un volet d’une refonte plus large.
L’exécutif de Kyriakos Mitsotakis a engagé depuis l’été une ligne beaucoup plus ferme, assumée comme telle devant le Parlement :
- suspension temporaire de l’examen des demandes d’asile pour les arrivées par mer depuis l’Afrique du Nord,
- arrestation systématique des nouveaux entrants illégaux,
- bracelets électroniques pour suivre les déboutés avant expulsion,
- prolongation des durées de rétention pour les clandestins,
- amendes pouvant atteindre 10 000 € pour entrée illégale,
- renvois accélérés vers le Pakistan, le Bangladesh, l’Égypte et d’autres pays d’origine.
Le message est clair : finir avec les interminables procédures qui permettent à des milliers de migrants déboutés de rester indéfiniment sur le territoire.
Refuser les contrôles = être considéré comme majeur
Le nouveau protocole comporte un volet symboliquement important :
tout refus de se soumettre aux tests est interprété comme une preuve de majorité.
L’examen de la demande d’asile peut continuer, mais la personne perd immédiatement les protections associées au statut de mineur.
Une inversion de logique assumée : c’est au migrant de démontrer qu’il est mineur, et non à l’État de croire sur parole.
Contrôler les frontières, réduire les coûts
Le gouvernement a annoncé en parallèle une diminution de 30 % du budget consacré à l’asile, passé de 400 millions à 288 millions d’euros :
- fin progressive des loyers subventionnés,
- division par deux des allocations directes,
- réorientation des financements vers l’intégration par l’emploi et les cours de grec.
Plevris résume la position : « Les droits des citoyens grecs passent avant ceux des migrants illégaux. »
Retour à la souveraineté : la Grèce trace une ligne que d’autres n’osent plus poser
La stratégie grecque tranche nettement avec celle de pays comme la France ou l’Allemagne, où les “mineurs isolés” — authentiques ou autoproclamés — représentent une part importante des coûts départementaux, des tensions sociales et des faits divers.
Athènes pose un principe simple, que de nombreux Européens approuveraient :
- les frontières doivent être tenues,
- les abus de procédure doivent être sanctionnés,
- et l’immigration illégale n’a pas vocation à se transformer en installation durable.
Les chiffres publiés cette semaine montrent que le discours officiel sur l’accueil “des enfants migrants” masque parfois un phénomène bien différent : des adultes utilisant la minorité comme un sésame administratif.
La Grèce, elle, a décidé de mettre fin à ce jeu.
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