La décision de la municipalité de Fougères de prolonger l’hébergement de quinze jeunes migrants arrivés fin octobre après l’évacuation du camp de Maurepas, à Rennes, continue de provoquer des débats dans la sous-préfecture d’Ille-et-Vilaine. Alors qu’un premier financement temporaire avait été annoncé pour treize nuitées, la Ville s’engage désormais jusqu’au 1er décembre. Une prolongation qui représente un coût direct pour le contribuable fougerais, dans un contexte où de nombreuses familles locales peinent à se loger, à se chauffer ou à joindre les deux bouts.
Une prise en charge décidée dans l’urgence
Ces quinze jeunes, installés à l’hôtel Formule 1 depuis leur arrivée (environ 40 euros la nuit pour une chambre twin, à deux lits), font partie d’un groupe d’environ quarante personnes transférées depuis Rennes lors du démantèlement du camp du parc de Maurepas, le 23 octobre. Faute de solution immédiate proposée par l’État, la mairie de Fougères s’est résolue à financer un hébergement provisoire. La première enveloppe représentait déjà près de 2 500 euros pour treize nuits. La prolongation jusqu’au 1er décembre implique mécaniquement une dépense bien plus élevée, entièrement supportée par le budget municipal.
À cela s’ajoute l’accueil simultané de quatre familles, elles aussi transférées de Rennes et logées en hôtel. Si les chiffres précis n’ont pas été communiqués, les coûts cumulés dépassent désormais largement le montant initial, dans une commune de 20 000 habitants où les marges financières restent limitées.
Une décision dénoncée par une partie de l’opposition
Pour Virginie d’Orsanne (RN), élue d’opposition, la situation est « dramatique et inquiétante ». Elle dénonce ce qu’elle considère comme un transfert de responsabilité orchestré par Rennes et les services de l’État, au détriment des communes périphériques. Selon elle, Fougères se retrouve « mise devant le fait accompli » et contrainte de financer des dépenses qui ne relèvent pas de ses missions premières.
Elle pointe surtout le coût “énorme” pour le contribuable, rappelant que des familles locales vivent des situations de grande précarité et ne bénéficient pas d’un soutien comparable et souligne que chaque euro dépensé pour ls migrants manquera ailleurs, tout en rappelant l’absence de tout débat démocratique avec la population concernant ce sujet.
Elle critique également l’action de certains militants favorables à l’accueil, qu’elle accuse d’avoir exercé une pression politique en occupant l’hôtel de ville fin octobre pour exiger une solution d’hébergement.
Louis Feuvrier, maire de Fougères, défend la décision en expliquant avoir agi dans l’urgence, faute de coordination suffisante avec l’État. Il rappelle toutefois que l’hébergement d’urgence relève normalement des services préfectoraux, et que l’accueil des mineurs isolés – un statut qui sent souvent l’arnaque à plein nez comme vient de le démontrer la Grèce – est du ressort du Département.
L’édile prône la solidarité et affirme ne pas vouloir inscrire la ville dans une logique d’accueil inconditionnel. Il évoque des « situations complexes », notamment parce que les jeunes concernés contestent leur évaluation comme majeurs devant la justice.
Le maire dit aussi comprendre l’inquiétude de la population et appelle à éviter la « surenchère », tout en reconnaissant que les décisions prises dans l’urgence ont pu créer de l’incompréhension.
Les séances du conseil municipal ont montré un fossé croissant entre les élus, les militants associatifs et une partie des habitants. Plusieurs Fougerais s’interrogent : alors que les coûts de l’énergie explosent, que les demandes d’aide sociale augmentent, que des personnes âgées ou des familles monoparentales attendent un logement ou un soutien, la prise en charge élargie de migrants en hôtel interroge la hiérarchie des priorités.
L’affaire illustre les difficultés rencontrées par de nombreuses communes confrontées à des arrivées imprévues : manque de coordination, responsabilités imbriquées entre État, Département et municipalités, tensions politiques locales, et surtout budgets fragiles absorbant des dépenses imprévues.
En prolongeant l’hébergement jusqu’au 1er décembre, Fougères s’accorde quelques semaines de répit. Mais la question centrale demeure : qui doit prendre en charge durablement ces situations, et à quel coût ? Et une autre question plus simple : un billet d’avion vers le pays d’origine et une sortie des conventions internationales imposant l’accueil aux nations ne coûterait-ils pas moins chers à la collectivité ? La question de faire passer les autochtones de ce pays en priorité par rapport aux autres, n’effleure manifestement pas la plupart des élus et cela alors que la demande de l’arrêt d’immigration ne cesse d’augmenter chez les Français depuis des décennies.
Il devrait y avoir quelques gifles d’ampleur aux prochaines élections, locales et nationales.
Crédit photo : wikipedia (photo d’illustration)
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13 réponses à “Fougères : Prolongement de l’hébergement de jeunes migrants logés à l’hôtel aux frais des contribuables, le RN s’y oppose”
Ceux qui nous gouvernent forcent les Français non musulmans à se serrer la ceinture puis ils donnent nos sous aux »migrants » qui sont des musulmans entrés clandestinement sur notre territoire…ces mêmes musulmans qui ont tué et torturé des »civils innocents » afin »d’être indépendants » etc…mais qui ne SONT PAS RESTES chez eux parce qu’ils sont « bien accueillis » chez nous… où on leur donne tout sans qu’ils aient besoin de travailler! Il ne faut pas s’étonner si des millions de Français votent pour le R.N…car ce parti veut limiter l’immigration musulmane!..
Et la solution de les renvoyer chez eux, même pas envisageable ?
Quid des hôteliers (chaines ou propriétaires individuels) qui accueillent des migrants. Y a t-il des conventions préalables signées avec l’Etat ? Quelles sont les conditions financières ? L’Etat paye t-il plus cher que le Marché pour trouver des hôteliers candidats à l’accueil ?
C’est honteux de payer des chambres a des gens qui ne travaillent pas et sont majeurs, on est vraiment des pigeons en France
J’ajoute qu’ils font la cuisine dans leur chambre au mépris du règlement et risquent de mettre le feu à l’établissement.
Je ne vois pas pourquoi la France doit assumer la démographie galopante de certains pays étrangers …on ne s’en sortira jamais, nous sommes gouvernés par des irresponsables qui ne voient pas plus loin que le bout de leur mandat. Il n’y a plus de travail pour nos jeunes qui s’expatrient…..par quel miracle sommes-nous encore debout ???
Une calamité financière. Trouvé sur internet: « l’Observatoire de l’Immigration et de la Démographie chiffre le coût économique de l’immigration en France à 3,4 % du PIB par an ».
Le PIB de la France serait de 657 milliards d’euros en 2025..
Est-ce que le résultat est bien un coût de 22 milliards ? (tout arrondi).
Ils tuent le mouton dans la baignoire.
Et donc ? On les met à la rue ? Sachant que vous serez les premiers à gémir sur les SDF… Je ne sais pas, je crois encore à la république humaniste face à des gens qui quittent (contre leur gré) leur patrie, leur famille, leur terre, face à la guerre, la pauvreté ou la famine.
Ps pour Paul : il est sale, votre commentaire, et bien réducteur…
Qu’on les mette dehors, dans la rue avec des cartons et sans eau ! M’en fous, j’habite à Vitré !!
vous rêvez Christiane, si vous en voulez vous les prenez chez vous mais ne les imposez pas aux autres. Je ne comprends paas qu’on puisse à tout prix en avoir, supprimons toutes les aides possibles et imaginables de ce pays et la source tarira aussi sec. Vous devez trouver normal qu’un algérien de 60 ans qui arrive sur notre sol et qui n’a jamais cotisé touche une retraite de 1000 euros et quelques alors que les petits commerçants, petits artisans et paysans ne les touchent même pas alors qu’ils travaillent pour la plupart depuis l’âge de 14 ans et bien sûr qu’ils ont cotisé. Bravo continuez vous êtes sur la bonne voie du mondialisme échevelé
Cela fait 6 mois qu’ils sont à Rennes. S’ils étaient des demandeurs d’asile, ils auraient déjà été legalisés.Ce sont donc des migrants économiques qui jouent la montre : dans 6 autres mois, selon nos propres lois, ils seront irrefusables…
Contre leur gré ? Non des organisations vont les chercher et leurs font miroiter le bonheur madame Christiane qui croit en la ripoublique. Vous qui semblez vous y connaître madame pouvons nous vous poser une question ? A partir de quand la devise « liberté, égalité et fraternité » vat elle être appliquée ? Merci .