Sept extra européens ont été reconnus coupables d’avoir sexuellement exploité deux adolescentes à Rochdale entre 2001 et 2006. Les victimes, désignées comme Fille A et Fille B, ont été endoctrinées dès l’âge de 13 ans et traitées comme des « esclaves sexuelles » pendant cinq ans, subissant des viols et des agressions répétés.
Le procès, qui s’est déroulé devant la Manchester Minshull Street Crown Court, a révélé des détails glaçants sur la manière dont ces jeunes filles, issues de milieux familiaux difficiles, étaient approvisionnées en drogues, alcool et cigarettes, et hébergées par les hommes. Ces derniers, pour la plupart des marchands du marché local ou des chauffeurs de taxi, les considéraient comme des « enfants passées de main en main pour le sexe, abusées, dégradées puis jetées », selon l’accusation. La Fille A a estimé avoir pu être la cible de plus de 200 hommes, tandis que la Fille B a déclaré que les services sociaux la considéraient comme une « prostituée » dès l’âge de 10 ans.
Parmi les condamnés figurent Mohammed Zahid, 64 ans, Mushtaq Ahmed, 67 ans, et Kasir Bashir, 50 ans, tous trois des commerçants d’origine pakistanaise. Mohammed Zahid, le « Boss Man » du gang, offrait des sous-vêtements de son étal de lingerie aux filles, ainsi que de l’argent, de l’alcool et de la nourriture en échange de faveurs sexuelles. Zahid avait déjà été emprisonné en 2016 pour une affaire similaire d’exploitation sexuelle d’une mineure.
Les autres accusés sont Mohammed Shahzad, 44 ans, Naheem Akram, 48 ans, et Nisar Hussain, 41 ans, des chauffeurs de taxi qui avaient tenté de quitter le Royaume-Uni, et Roheez Khan, 39 ans, également d’origine pakistanaise, déjà condamné dans une précédente affaire d’exploitation sexuelle à Rochdale en 2013. Un huitième prévenu, Arfan Khan, a été acquitté.
L’affaire a également mis en lumière des défaillances des services de police et des services sociaux à l’époque des faits. Le détective surintendant Alan Clitherow, de l’équipe de protection de l’enfance de la police du Grand Manchester, a reconnu que les victimes n’avaient pas été traitées de manière adéquate et a présenté des excuses au nom de la force. La police du Grand Manchester a déclaré avoir depuis amélioré ses procédures d’enquête.
Ces condamnations s’inscrivent dans le cadre de l’Opération Lytton, une enquête en cours sur l’exploitation sexuelle historique d’enfants à Rochdale. Au total, 32 agresseurs ont été condamnés à ce jour dans le cadre de cette enquête et d’une enquête antérieure, l’Opération Doublet. Cinq autres procès sont prévus à partir de septembre.
Liz Fell du Crown Prosecution Service a souligné que ces hommes avaient « ciblé des enfants, exploité leurs vulnérabilités et les ont endoctrinées pour leur propre gratification sexuelle ». La directrice des services à l’enfance du conseil de Rochdale, Sharon Hubber, a également exprimé ses regrets pour les lacunes passées. La NSPCC, une association de protection de l’enfance, a insisté sur la nécessité pour les enfants de pouvoir s’exprimer et pour les adultes de reconnaître les signes de l’endoctrinement. La date de la sentence n’a pas encore été fixée. .
Photo d’illustration : DR
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2 réponses à “Gromming Gangs à Rochdale (Royaume-Uni) : Sept extra-européens reconnus coupables d’exploitation sexuelle sur des adolescentes”
Les bienfaits de l’immigration, une chance.
« Des regrets « ,,on verra ce qu en pense Dieu ,,Faire l autruche avec Dieu ,,pauvres dégénérés ,comme les mmonstres violeurs .