La France dépense votre argent sans compter. Mais à qui profite réellement l’aide publique au développement (APD) ? Une étude fouillée du consultant international Jean-Paul Gourévitch pour Contribuables Associés met en lumière les dérives, les failles et les impasses d’un système présenté comme vertueux, mais de plus en plus contesté. En 2024, ce sont 14,8 milliards d’euros d’argent public qui auront été versés à des pays étrangers au nom de la solidarité internationale. Pour quels effets ? Et à quel prix pour le contribuable français ?
Une mécanique coûteuse et mal contrôlée
Depuis 2015, l’aide publique au développement française a considérablement augmenté. En 2023, elle s’élevait à 14,2 milliards d’euros ; en 2024, elle atteindra 14,8 milliards. La France se place ainsi au 5e rang mondial en volume, mais seulement au 11e rang si l’on rapporte ce chiffre à la richesse nationale. Des sommes colossales, justifiées par des objectifs louables : accès à l’eau, à l’énergie, à la santé, lutte contre la pauvreté, égalité femmes-hommes, ou encore lutte contre les crises climatiques. Mais derrière les bonnes intentions, le flou règne.
Selon l’étude, l’APD française souffre d’une organisation tentaculaire : 24 programmes, gérés par une dizaine de ministères, pour plus de 215 bénéficiaires différents en 2021. Résultat : une dispersion massive des crédits, un empilement de structures sans pilotage clair, et une évaluation de l’impact pratiquement impossible. Même la Cour des comptes européenne dénonce un système inefficace, notamment dans la gestion des fonds d’urgence multilatéraux.
Une efficacité contestée, des effets pervers
Si l’APD a pu, dans certains cas, contribuer à l’amélioration du PIB ou de l’accès aux services publics, son impact réel sur le développement durable et sur la stabilité des pays bénéficiaires reste largement débattu. L’étude note que les pays les plus aidés depuis vingt ans n’ont pas connu d’essor comparable à des nations comme la Corée du Sud ou le Vietnam, qui se sont développées grâce à l’investissement, au travail, et à une stabilité politique assumée.
Autre échec patent : les flux migratoires. Malgré les milliards versés, l’immigration clandestine depuis les pays d’Afrique subsaharienne ne faiblit pas. Pire, certains fonds nourrissent des régimes corrompus ou servent à financer des programmes idéologiques déconnectés des besoins réels des populations.
Cerise sur le gâteau : la moitié des retombées économiques profitent à des entreprises étrangères, non françaises. L’APD devient ainsi un levier d’influence pour d’autres puissances économiques et diplomatiques, pendant que la France perd en lisibilité et en crédibilité.
Des pistes pour un recentrage salutaire
Face à ce constat accablant, Jean-Paul Gourévitch propose un recentrage de l’aide sur l’essentiel, et un désengagement progressif des dispositifs les plus coûteux et les plus idéologiques. Plusieurs mesures sont ainsi suggérées :
- Mettre fin à l’aide vers les pays économiquement autonomes comme la Chine ou l’Inde.
- Supprimer l’aide aux pays hostiles à la France, comme le Mali, le Niger ou le Burkina Faso.
- Revoir les aides aux étudiants étrangers, en imposant des conditions de visa plus strictes et des résultats universitaires vérifiables.
- Transférer les coûts de l’asile vers les ministères concernés, afin de sortir ces dépenses du périmètre de l’APD.
- Mieux contrôler les dons, les réserver aux pays réellement en difficulté, et privilégier les prêts, même concessionnels, là où un retour sur investissement est envisageable.
L’objectif ? Que chaque euro dépensé bénéficie réellement aux populations et serve des intérêts clairs : stabilité, santé publique, développement économique réel et limitation des flux migratoires.
Au-delà des chiffres, cette étude relance un débat plus profond : dans un monde multipolaire, instable, et marqué par des crises sociales internes en France, est-il encore pertinent d’allouer des dizaines de milliards à des pays qui n’en expriment ni reconnaissance ni contrepartie ? L’APD est-elle encore une priorité budgétaire dans un pays où les hôpitaux ferment, où la dette explose, et où les classes moyennes sont à bout ?
La question mérite d’être posée. Et Contribuables Associés y répond avec clarté : sans réforme structurelle, l’aide publique au développement restera un puits sans fond, une machine à dilapider l’argent public, au profit d’intérêts étrangers… et au détriment du contribuable français.
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9 réponses à “Aide publique au développement : 14,8 milliards d’euros en 2024, pour quels résultats ?”
Un pognon balancé par les fenêtres.
L’aide au développement ne sert a rien.
Regarder la corée du sud en 1960 PIB comparable à des pays africains.
70 ans après .
Les pays africains en sous sous-développement.
Leur problème est la mentalité africaine et la surpopulation .
Qu’ils se débrouillent
Bruxelles via UE verse 150 milliards d’euros sur 10 ans en Afrique
Cela fait double emploi. On doit fermer cette agence
» Faut pas jouer les riches quand on a pas le sou !. » J.Brel. La France est comme cette noblesse qui portait beau mais qui mettait des bassines sous les toits abîmés de leurs chateaux….
beaucoup aussi d argent detournée au bénéfice de profiteurs nationaux Français sous orétexte de charité et d’aide …… oléééé ya bon les sous faciles ….. il va nous falloir un homme ou femme à poigne pour sauver ce qui est encore possible et un dictateur sain ne serait il pas souhaitable ? puisque la démocratie est morte
Demat Soutien inconditionnel à cette association par des dons, par leurs pétitions et par la diffusion de sa revue N° 5 ou nous trouvons tout ce qui devrait intéresser tout contribuable comme nous. Kenavo
tellement enorme ,,,on se trouve niais d en parler ,,Vive les retrocommissions ,les comptes offshores ,,,Pas de morale a la gay pride maso de popu ,,
Depuis le temps que nous arrosons de fric nos profiteurs négros ils sont toujours dans la même situation qu’en 1962 avec la Sainte Religion « Croissez et multipliez »! De bonnes guerres comme au Soudan et au Congo pour réduire la prolifération des rats!
« Supprimer l’aide aux pays hostiles à la France, comme le Mali, le Niger ou le Burkina Faso.» Et l’Algérie, pays hostile à la France s’il en est et qui nous traite comme une pute depuis les accords d’Evian.
bayrou cherche des économies, en voilà