Le journal Le Télégramme rapporte que dimanche 20 juillet, deux binômes de chalutiers pélagiques, originaires du Guilvinec (Finistère) et de La Turballe (Loire-Atlantique), se sont retrouvés en pleine tourmente au large de Gijón, dans les Asturies, province autonome du nord de l’Espagne. Confrontés à une météo agitée, vents violents et fortes vagues à l’appui, les marins ont tenté de rejoindre la zone côtière des douze milles nautiques espagnols pour se protéger temporairement, sans chercher à accoster. Une démarche restée vaine : l’accès leur a été formellement refusé.
Prévenus via les canaux officiels, notamment le Cross Atlantique (Étel) et le Cross Corsen, les services espagnols n’ont pas donné suite favorable à la demande de mise à l’abri des navires. Résultat : les chalutiers ont dû demeurer au large, dans des conditions jugées préoccupantes par les professionnels du secteur, en violation des règles de sécurité maritime les plus élémentaires .
Les navires bretons concernés, dont le Bara An Arvoriz et le Bara Pemdez II, étaient engagés dans la campagne de pêche au thon germon. À cette période de l’année, les bancs de thon n’étant pas encore remontés plus au nord, les marins français sont nombreux à opérer près des côtes ibériques. Cet incident jette une ombre sur la suite de la saison, avec la crainte de voir se multiplier les refus d’accès aux zones de repli espagnoles.
Du côté des armements bretons, on déplore une décision unilatérale alors que les ports bretons, eux, continuent d’accueillir sans réserve les bateaux espagnols.Ces derniers mois, plusieurs témoignages faisaient état de frictions entre pêcheurs bretons et navires espagnols, notamment dans les zones les plus fréquentées du sud du golfe de Gascogne. Le refus de laisser des marins bretons se mettre en sécurité ne fait qu’aggraver une ambiance déjà crispée.
Le CNPMEM a annoncé vouloir saisir les autorités françaises au plus haut niveau pour obtenir des réponses et, éventuellement, des excuses de la part des autorités maritimes espagnoles. Car en mer, au-delà des rivalités économiques, une règle prime : celle de la sécurité des hommes.
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7 réponses à “Tensions en mer : des chalutiers bretons refoulés des eaux espagnoles en pleine tempête”
Le gouvernement espagnol préfère visiblement ouvrir ses ports à l’Afrique et ses migrants, que de venir à l’aide de marins français risquant leurs vies en pleine tempête au porte des ports espagnols. Ah,que c’est beau la solidarité européenne !
Article bizarre : Gijon, c’est la ville-capitale de la principauté des Asturies. Si l’on parle de bateaux « bretons » (à quel armement appartiennent-ils ?), il faut parler de port asturien et non espagnole. De la part de Breizh Info, on est dans l’inconséquence…
Vous avez raison, nous avons modifié
Au lieu de refuser l’aide demander par des bateaux de pêche a ce mettre en sécurité , les autorités espagnols devrait rendre au Maroc les deux enclaves Ceuta et Melilla qu’elle possède la-bas, qui servent de lieu de passage aux clandestins venant d’Afrique.
Elle est tout de mème chouette , leur « UNION EUROPEENNE « ….
En effet ce n’est pas l’Usage Ancien et Accepté ainsi ce Rite a été dévoyé! Car les Français vont même jusqu’à ramasser des poubelles d’ordures polluantes en Manche (Plus un centime pour la SNSM ni pour le Secours des Tubes Cathodiques, Secours Popu ou Coluche!!! les ordures du monde entier doivent se débrouiller toutes seules.) Et vous attendez quelques chose des suceurs de sucre d’orge européens que Tabarly traitait d’indécrotables ploucs »? A part se faire tringler le Barrot à l’image de son patron éthéro-drogué et de ses collègues n’est bon à rien! Il souille le fauteuil de Monsieur de Vergennes!
tout ca pour massacrer du thon !!!