Dinéault (29). Résidences secondaires. Sandrine Rousseau, er maez ! La Bretagne n’est pas à vendre [L’Agora]

Sandrine Rousseau veut une résidence secondaire à Dinéault, dans le Finistère. La nouvelle pourrait prêter à sourire si elle ne révélait pas, en réalité, l’une des fractures les plus violentes de la Bretagne contemporaine. Celle entre les enfants de cette terre, privés de logements et relégués en périphérie, et les envahisseurs à carte vitale dorée qui s’achètent une bonne conscience en s’achetant une résidence secondaire. Le tout, souvent, en militant pour que les autres n’en aient pas.

Voilà donc madame Rousseau, députée de Paris, sociologue hors-sol, contemptrice du monde agricole, qui s’en va poser ses valises — et son mépris — dans un coin de terre qu’elle n’a jamais cultivé, qu’elle ne comprend pas, mais qu’elle fantasme parce qu’elle « y vient en vacances depuis trente ans » : Dinéault, dans le Finistère. Une ancienne bergerie, entourée de fermes, au cœur de la Bretagne agricole qu’elle n’a cessé d’insulter, d’humilier, de dénoncer.

Le privilège de la prédation verte

Madame Rousseau est de ces élites qui, à Paris, expliquent qu’il faut taxer les résidences secondaires, limiter l’accès à la propriété, réduire la consommation de terres agricoles, tout en cherchant à s’offrir un petit coin de nature, loin du réel qu’elles ont elles-mêmes contribué à pourrir. Ce sont les mêmes qui pleurnichent sur la pollution tout en prenant l’avion pour New York, qui défendent la « mixité sociale » tant qu’elle ne concerne pas leur immeuble du XIe arrondissement.

Que cherche-t-elle ici ? Le pittoresque. Le silence. Le bon air. Ce qu’elle a, avec ses amis écolos bobos, détruit ailleurs en oeuvrant à développer des métropoles toujours plus hideuses.

Et pendant ce temps, combien de jeunes Finistériens, de familles bretonnes, doivent quitter leurs bourgs d’origine, chassés par les prix exorbitants de l’immobilier, dopés par cette colonisation douce, hypocrite et bourgeoise ? À Dinéault comme à Douarnenez, comme à Locronan, comme partout en Bretagne, les autochtones n’ont plus les moyens de vivre chez eux.

L’invasion par le haut

Il y a deux colonisations en Bretagne. Celle du bas : celle des migrants imposés par l’État depuis deux, trois générations, dont une partie transforme nos villes en zones d’insécurité. Et celle du haut : celle des résidents secondaires, des citadins en mal d’authenticité, qui, à coup de centaines de milliers d’euros, expulsent sans violence mais avec constance les Bretons de souche de leurs propres villages.

Madame Rousseau incarne cette double trahison : une immigration qu’elle soutient, une ruralité qu’elle piétine, un peuple qu’elle méprise et qu’elle veut pourtant côtoyer — mais de loin, dans sa maison en pierre rénovée, avec une vue sur la vallée.

Il faut mettre fin à cette dépossession en col blanc. Il est temps de parler clair : les Bretons doivent pouvoir rester maîtres chez eux.

Ils doivent exiger la mise en place d’un permis de résident breton, réservé aux habitants permanents de la région ou à ceux qui peuvent prouver un ancrage réel et ancien. Mais aussi que les biens immobiliers des communes rurales soient prioritairement réservés à l’achat ou à la location pour les jeunes ménages locaux.s Et enfin un encadrement strict des résidences secondaires, limitées en nombre, surtaxées, et soumises à l’accord des mairies.

Quant à Sandrine Rousseau, qu’elle reste à Paris. Elle y est chez elle. Ici, elle est intruse. Elle n’est pas la bienvenue, parce qu’elle ne comprendra jamais l’âme d’un peuple qui n’épousera jamais les lubies délirantes imposées dans le débat public par elle et ses amis politiques. Er Maez !

Julien Dir

Crédit photo : DR
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16 réponses à “Dinéault (29). Résidences secondaires. Sandrine Rousseau, er maez ! La Bretagne n’est pas à vendre [L’Agora]”

  1. vert dit :

    comme en Corse preference régionale.
    Rousseau n’apporte rien .elle vit depuis 30 ans au frais du contribuable.
    et se permet de critiquer pierre Edouard sterin qui veut favoriser les naissances d’enfants blancs issus de familles catholiques

  2. Pascalou dit :

    Les bretons devraient être contents. Une bonne gaucho de plus dans leur environnement proche.

  3. Murphy dit :

    Mwais. Et on peut connaître le poids du tourisme dans l’économie bretonne ?

  4. anonyme dit :

    Sandrine c’est ma cousine.
    Les potins locaux nous apprennent qu’une célébrité nationale Sandrine R. voudrait acquérir une résidence secondaire dans une bourgade agricole située pas très loin de Clocher-les-bécasses.
    Parisienne, les poches bien gonflées par la rente que lui verse Nicolas elle prend le chemin inverse de celui pris par Bécassine qui, elle, n’avait ni argent ni bouche. Sandrine n’existe que par la parole et le reuz. (buzz). Si d’aventure elle devait concrétiser son projet, si elle ne veut pas s’entendre dire en guise de bienvenue : « Serr da c’henou, beg bras. » elle doit modérer ses propos en urgence.

  5. Yvette Mme Prétet dit :

    Sandrine Rousseau veut acheter une bergerie reconvertie en résidence secondaire!…elle qui critique nos agriculteurs!…J’espère que les Bretons ne la laisseront pas s’installer chez eux! Je recopie une phrase d’un internaute:  »Paysans nous sommes dans un abîme: c’est la faute à Sandrine!…Le nez dans le ruisseau: c’est la faute à Rousseau!… »

  6. Le Maître dit :

    Dehors les envahisseurs !

  7. Rey du Boissieu dit :

    les bretons, tout comme les basques n’arrêtent pas de se plaindre à ce sujet mais ils étaient bien contents de vendre leur maisons et terrains agricoles devenus constructibles à prix d’or aux parisiens, lillois et autres citadins!

  8. Maserati 4700 dit :

    Sandrine Rousseau est une parasite 🦠. Elle a participé et encouragé la chianlie en France. Sa place est dans un asile en résidence principale🤪. La question d’une résidence secondaire est sans objet!

  9. NEVEU Raymond dit :

    Peut-être que traitée au Gaucho elle prendrait la fuite? Quoiqu’elle baigne là-dedans depuis si longtemps!

  10. gautier dit :

    Qui écoute encore cette pauvre Rousseau qui est dans le déni ! elle a due être piquousée avec des nitrites pour être aussi C…e ! et la Covid qui en a remis une couche !! y’a vraiment un nid chez les verts ! faut faire quelque chose, ils doivent souffrir les pauvre !

  11. crocs dit :

    Les agriculteurs, elle l’a dit, elle n’en a rien à “péter”. En s’installant en plein milieu du pays dont une des productions principale est le chou, les agriculteurs vont lui apprendre à faire la « soupe au chou », ainsi, apprendra t-elle à péter, et à en « péter », maintenant, étant une des têtes de file du mouvement immigrationniste, j’espère que, comme dans le livre de René Fallet, après avoir attiré tous les miséreux du monde, ses pets retrouvés n’amèneront pas l’arrivée de « martiens » en Bretagne.

  12. Gourlay dit :

    Les vrais parisiens non plus ne peuvent plus acheter à Paris intramuros les prix sont trop élevés.
    C’est partout le même problème.

  13. Francinette dit :

    Excellentissime plume….Hélas , les bretons votent rouge vif…..c’est un de leurs défauts….avec cette étoile filante, ils seront contents.

  14. jean coail dit :

    oui je suis d’accord avec vous, tous ces ecolos bobos, kmers verts et wokistes, y en a marre. qu’ils restent dans leur capitale de M…. et arrêtent de faire Ch… tout le mode avec leurs lubies et leurs mensonges. de toutes façons je suis contre les résidences secondaires qui font des communes aux volets fermés. je suis breton d’oirgine, mais parti loin de ma bretagne avec la Marine, et resté echoué sur le bassin d’arcachon ou nous vivons maintenant. quand nous venons voir la famille nous allons à l’hotel ou en gites, alors que nous pourrions nous aussi acheter une résidence secondaire, mais pour quoi faire ? venir une ou deux semaines par an, quel intérêt ? laissons l’habitat aux habitants locaux et à ceux qui y vivent. vous avez raison maez toute an diwall !

  15. Poulbot dit :

    Rousseau dénigre les agriculteurs, les résidence secondaire,les bretons et le reste des provinces françaises ; on voit le niveau.
    Reste plus aux bretons a lui faire comprendre qu’elle est indésirable et qu’elle doit retourner sur Paris.

  16. JLP dit :

    Sandrine Rousseau n’est pas sociologue mais économiste, divorcée d’un économiste. Quoique née à Maisons-Alfort, à Paris c’est une parachutée puisque sa carrière académique s’est déroulée dans le Nord (vice-présidente de l’Université de Lille de 2008 à 2021). D’autant que du côté maternel (Raby), TOUS ses ancêtres sont originaires de la Vienne. C’est là qu’elle devrait aller se ressourcer…

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