Grégory Moreau, un adjoint au Maire du 11ème arrondissement de Paris, lance une campagne de dédiabolisation du rat, figure incontournable des rues et faubourgs de notre ville-monde à travers un reportage diffusé par franceinfo. Avec le rongeur sur l’épaule, les formules chocs fusent : « Un animal très doux », « se soucier de ces petits animaux, c’est aussi développer des valeurs de respect de la vie au sens large », « sans lui, la ville ne serait pas aussi propre », « chaque jour, il consomme environ 75 tonnes de déchets organiques », « reconsidérer la vie sous toutes ses formes, aussi petites soient-elles, c’est aussi contribuer à une société avec moins de violence ». Pas de surprise de la part d’un membre du Parti animaliste, le fer de lance d’un lobby qui entend démontrer que l’animal est une personne comme une autre. Ou ne s’agit-il pas plutôt d’un continuum lié à un certain wokisme, à la volonté farouche de tout rendre sociétal ? En attendant, pas de doute : la campagne des municipales de 2026 a déjà commencé dans la capitale.
Au pays des bobos, l’idéologie n’a plus aucune limite, puisqu’il s’agit d’accepter que leur monde soit notre représentation. En effet, le surmulot – parler de rat serait discriminatoire – ne serait plus un nuisible, mais un animal qui mérite notre attention, voire notre affection. Seulement, sur le plan sociologique, rien de nouveau sous le soleil, puisque ce n’est pas sans rappeler la figure du punk à chien, avec rat sur l’épaule en sus… Dans tous les cas, les règles les plus élémentaires en matière sanitaire passent à la trappe. Quant aux zoonoses, virus passant de l’animal à l’homme, ce ne serait plus qu’un lointain souvenir depuis le Covid-19. Ainsi, leptospirose, salmonellose, ver pulmonaire, teigne, hantavirus, autant de maladies que l’homme est susceptible de contracter via les urines, les excréments ou la salive du nouvel hamster. De quoi donner la nausée lorsqu’on fait ses courses dans le supermarché de son quartier. Ou bien, tels des rats, les Parisiens devraient-ils quitter le navire ?
Sur les cimes du paradoxe, ce qui était valable hier ne l’est plus aujourd’hui. Il ne serait plus question de sauver des vies en restant chez soi, mais de passer davantage de temps sur les pelouses, les trottoirs, les quais, dans les égouts, au milieu des rats comme les miséreux et autres malheureux qui n’ont pas, eux, le choix… Pire encore, la gauche municipale, le parti des minorités en tout genre et en toute espèce désormais, oserait-elle donc faire des analogies douteuses en assimilant ces rongeurs aux migrants ? On voit d’ici le slogan : « qui n’aimerait pas les rats n’aimerait pas les vivants, encore moins les mouvements de population, les masses ? »… Incantation de la sorcière aux surmulots, contre le simple bon sens. Là où il n’est pas question de technoscience, et encore moins de morale. Parce que la gauche sociétale confond à souhait le mauvais avec le mal, contre le bien de tous, contre ce qui est bon pour la santé. Rien d’étonnant quand on sait que, depuis 2011 (l’année où ont été publiées les directives du laboratoire d’idées Terra Nova), la gauche française n’aime plus les pauvres. Car il faudrait vendre ce type de propagande dans les bidonvilles de Manille, par exemple. De fait, l’idéologie contre l’anthropologie, quand la biologie n’est plus considérée comme une science à part entière, comme celle de tous les vivants. Définitivement, l’homme reste et restera une bactérie noyée dans ses idées, surtout les pires ; des virus en soi et pour soi.
Henri Feng
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[cc] Article relu et corrigé (orthogaphe, syntaxe) par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine..
7 réponses à “Apologie du rat à Paris ”
Bonjour,
Je crois que c’est ce monsieur qui a été invité sur TVL bistrot liberté. Très bon rhéteur, il a gagné son auditoire, ce qui n’était pas gagné d’avance. Personne n’a vraiment pu lui répondre. S’il n’est pas possible d’éradiquer le rat, et même pas souhaitable, la cohabitation pose de sérieux problèmes. Outre les maladies, les rats mangent tout lorsqu’ils ont faim, fils électriques inclus. J’ai beaucoup réfléchi sur le sujet et mon expérience me montre que cette cohabitation n’est pas possible à l’intérieur du logement. Là où il y a notre nourriture, et là où le rat n’a pas de prédateurs, il faut vite endiguer le problème sous peine d’être proprement dépassé. Mais les citadins du plateau n’ont su que lui répondre, car ils sont déconnectés des conditions de vie habituelles et traditionnelles de la campagne. C’est malheureux cette bienveillance naïve qui prétend réinventer le monde. La proximité animale en général est vecteur de maladies. Nous avons oublié d’où vient la tuberculose par exemple. Le professeur Raoult faisait le même constat durant le covid. Les gens qui ne savent plus aimer les humains, pensent qu’il est beaucoup plus facile d’aimer les animaux.
Cdt.
M.D
ils veulent defendre les animaux? Qu’ils s’occupent du mode d’abattage halal ! Mais là, silence radio…
rats et wokisme même combat
Il suffit de lui opposer « La Peste » de Camus, et toutes les pestes qui ont dévasté la France depuis des siècles.
Les rats sont porteurs de puces, vecteurs de maladies.
Je me souviens lorsque je bossait encore il y a 2ans , en allant au boulot a pied vers 4h du matin (embauche a 5h) voir sortir des poubelles des dizaines de ces bestioles dont certaines étaient bien grasse et dodu , un chaton aurait fini en casse croute si il c’était trouvé en face.
Visiblement cette personnes ne doit pas en voir souvent ou bien ce sont des juvénile du mois , idem pou les personnes de zoopolis qui les défendent.
Ce n’est pas pour rien que les égoutiers font attention quand ils elles descendent dans les égouts de la capital.
que ceux qui ke veulent adoptent une famille de rats et laisse les responsable éliminer les autres
Ces écolos sont des idéologues cinglés.