La journée du 10 septembre, annoncée comme un grand rendez-vous social sous le slogan « Bloquons tout », devait marquer une démonstration de force face aux mesures d’austérité du gouvernement. Au final, la mobilisation, qui a réuni jusqu’à 250 000 personnes dans le pays selon les syndicats (moitié moins selon les autorités) n’aura pas dépassé le cercle militant habituel : extrême gauche, syndicats radicalisés, antifas et militants pro-palestiniens. Le peuple dans sa majorité, lui, est resté largement à l’écart, loin de l’élan transpartisan qui avait fait la force des Gilets jaunes, avant qu’ils ne s’éteignent, totalement gangrénés puis éteints par les mouvements de la gauche radicale.
🔴 ALERTE INFO | « TAXEZ LES RICHES »
Le très prestigieux lycée Victor Hugo à Paris, concentrant les enfants de la haute bourgeoisie parisienne, subit un BLOCUS des élèves qui dénoncent les inégalités sociales pour la manifestation du 10 septembre. #Onbloquetout pic.twitter.com/70vJ8A6qDB— SIRÈNES (@SirenesFR) September 10, 2025
Une mobilisation numériquement réelle, mais politiquement étroite
Selon le ministère de l’Intérieur, entre 175 000 et 197 000 personnes ont défilé en France, là où la CGT en revendiquait 250 000. Si les chiffres bruts semblent honorables, la composition des cortèges a vite montré les limites du mouvement : syndicats de lutte, élus de La France Insoumise, groupuscules antifascistes et militants pro-palestiniens ont dominé les rues.
À Paris comme en Bretagne, les défilés ont été perturbés par des drapeaux palestiniens et des slogans sans le moindre rapport avec l’austérité, transformant une mobilisation sociale en tribune politique. Dans plusieurs villes, des drapeaux français brandis par des citoyens ont même été arrachés ou confisqués par des militants d’extrême gauche, signe d’une intolérance affichée envers tout symbole national.
🔴 ALERTE INFO | Pour avoir sorti un drapeau français lors de la manifestation du 10 septembre, un homme se fait TRAITER DE FACHO par la foule à Montpellier et le drapeau est arraché par un homme cagoulé. 🇫🇷 #Onbloquetout pic.twitter.com/evp5KtHIJx
— SIRÈNES (@SirenesFR) September 10, 2025
La journée a été marquée par plus de 470 interpellations à travers le pays et plusieurs centaines de gardes à vue, notamment à Paris où les affrontements avec les forces de l’ordre ont été les plus vifs. Bus incendié, feux de poubelles, jets de projectiles, occupations de gares et blocages d’axes routiers : la panoplie classique de la contestation radicale a été déployée.
Plus inquiétant encore, plusieurs témoignages font état de menaces directes contre des journalistes de droite, dont l’un de Frontières, visé par des militants antifascistes. Ce climat d’intimidation confirme que la gauche radicale cherche à verrouiller la rue et à exclure toute expression concurrente.
Le profil des militants d’ultra gauche proches de LFI. L’homme en t-shirt blanc a plusieurs fois agressé notre équipe, craché au visage de notre cameraman. Tout est filmé en direct sur notre radio : nous sommes sur le terrain désormais 24h/24 7j/7. pic.twitter.com/49BuCVZnql
— Jordan Florentin (@JordanFlrtn) September 10, 2025
Des antifas ont également agressé violemment des militantes de Némésis venues en marge du cortège.
Voici la militante d’extrême gauche qui a agressé @anais_nemesis_ lors d’une action pacifique du @Coll_Nemesis. Elle l’a attrapé lâchement par les cheveux pour la projeter violemment au sol.
Ils choisissent systématiquement la violence au débat.
Ces monstres sont… pic.twitter.com/tD0OxgLlSg
— Mila ✨ (@milafique) September 10, 2025
L’exemple breton : forte présence, mais pas d’élan populaire
Comme souvent, la Bretagne et l’Ouest ont servi de bastion contestataire : plus de 10 000 personnes à Rennes, 2 200 à Lorient, plusieurs milliers à Quimper, Vannes ou Saint-Brieuc. Mais là encore, la coloration politique des cortèges ne laissait guère de place à une expression pluraliste. Des opérations escargot et des blocages de rocades ont paralysé temporairement la circulation, sans déboucher sur un soutien populaire massif.
Contrairement aux Gilets jaunes, où retraités, artisans, salariés et pères de famille s’étaient mêlés dans une colère commune, la journée du 10 septembre est restée confisquée par les appareils syndicaux et militants de gauche.
En appelant à « bloquer tout », les organisateurs espéraient rallumer l’étincelle de 2018-2019. Mais la différence est nette : à l’époque, le mouvement était populaire, spontané et transpartisan. Cette fois, la radicalité des slogans, l’omniprésence des drapeaux palestiniens et l’hostilité envers tout signe national ont tenu à distance une majorité silencieuse.
🔴RENNES : une mobilisation du #10septembre2025 impressionnante à #Rennes .
Des milliers de personnes réunies place de la République, qui est pleine de monde. #BloquonsTout pic.twitter.com/0HjjedZxYS
— Le Poing Levé Rennes (@LPL_Rennes) September 10, 2025
🚨Alerte Info
Nantes : mobilisation massive dans le centre-ville#10septembre2025 pic.twitter.com/t6PVg7GMfP
— Tribune Populaire🌐 (@TribunePop23) September 10, 2025
🔴[CORRESPONDANTE RP] // VANNES
Des centaines de manifestants à #Vannes contre l’austérité, malgré l’important dispositif policier.
« Police partout, justice nulle part »
Brest, Rennes, Vannes : les Bretons se mobilisent pour le #10septembre2025 pic.twitter.com/eOVYvd1OX4
— Le Poing Levé Rennes (@LPL_Rennes) September 10, 2025
Résultat : une mobilisation visible, bruyante, mais qui n’a convaincu que ses propres partisans. Le peuple, lui, n’a pas suivi. Et une fois de plus, l’extrême gauche a démontré sa volonté de faire de la rue son monopole, au prix d’une violence symbolique et physique qui interdit toute union populaire.
Photo : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine..
6 réponses à “10 septembre : l’échec du mot d’ordre « Bloquons tout », monopolisé par l’extrême gauche”
Saloperies de gauchiasses ! Ils sont d’une bêtise crasse et ne comprennent rien a rien 😡
Un flop: 175’000 personnes pour 812 manifestations = 200 personnes en moyenne. Il ne crsignent pas la police mais…l’eau leur fait peur!. Un gala des pas secs derrière les oreilles ( de tous âges).Pitoyable ! Les arrestations ne serviront à rien, comme d’habitude mais les payeurs habituels règleront la facture de leurs dégâts. Retailleau bombe le torse de même que le faiprêt de Paris, Mélenchon est satisfait de l’expérience acquise. Bref, rien ne change sous le ciel gris de la ripoublique qui va pouvoir reprendre son ronron théâtral habituel. Circulez citoyens, il n’y a plus rien à voir. Au suivant, chantait Brel, car rien ne changera avant le crack final.En attendant le blablabla continue!
La faute de ce fiasco en revient à ces manifestants qui n’ont pas défendu leur cause avec des banderoles percutantes portant les revendications … on les cherchait en vain. C’était quand même la raison de leur blocage , non?
Ça n’a été qu’une journée de casseurs pré pubère se croyant révolutionnaire s et qui, dès 19h00, sont rentrés chez maman qui avait préparé le repas. Désespérant.
Manifestation inutile ; les gens ont bien compris que les casseurs habituels allaient faire leur show, et ne veulent pas que leurs revendications soient noyées dans les récriminations habituelles. Le seul combat vraiment efficace tient au porte-monnaie : quand les gens cesseront de dépenser autant d’argent dans des merdes inutiles, les très riches le deviendront nettement moins et ne pourront plus financer les politiques corrompus ; et les « pauvres » seront plus argentés.
Petite parenthèse concernant le lycée Victor Hugo : ce n’est évidemment pas la haute bourgeoisie qui le fréquente (eux vont dans des lycées privés cotés), mais une petite bourgeoisie bobo des quartiers bobo de Paris ; mais de plus en plus de racisés le fréquentent aussi (je connais bien ce lycée).
C’est bien…Nos petits jeunots étudiants ont fait leur procession, errants sans but, ni mot d’ordre comme un canard sans tête.
Ce fût un Pardon de la gauche, mais sans les bannières, quelle indigence dans l’organisation ! Des slogans revendicatifs sur des panneaux ou banderoles ? Que dalle…Les branleurs incultes de Rennes II sont bien incapables de vous produire des affiches présentables, il suffit de voir leur tags et graffitis débiles sur les murs de la Fac Rennes 2 bien plus minables que les dessins préhistoriques de la Grotte de Lascaux…Des analphabètes ! Et ça veut faire la Révolution ! Ouarf ! Déjà qu’ils ont du mal à tenir un crayon ou un pinceau, alors un fusil !
Quelques évènements dans ce troupeau désoeuvré: des drapeaux palestiniens, chasse aux drapeaux français et aux rares patriotes dont les courageuses de Némésis qui osaient se risquer dans ce marigot.
Camarade Mélanchon, tes troupes ne sont pas prètes pour le « Grand Soir ».
Nous au moins, à Bretagne Réunie, nous exhibions des affiches présentables.