Alors que certains bénéficient de toutes les largesses de l’Etat financé par Nicolas, les CCAS cherchent constamment trois sous pour en faire quatre notamment dans le milieu rural. Et quand la bureaucratie s’en mêle, il devient impossible de maintenir certaines associations locales. Au Bignon, en Loire-Atlantique, le CCAS s’occupait de 46 bénéficiaires, notamment des personnes âgées. Fin 2026, il devra fermer. La structure dispensait des services bien utiles : aide au ménage, aide aux courses, préparation des repas, accompagnement et vie sociale.
Problème : une réforme d’octobre 2023 « invite » les CCAS a renforcer leurs offres. En clair, à prendre en charge des prestations de soins infirmiers ou d’assistance 24/7 normalement dévolues à l’Etat. Puisque les choses n’ont pas été correctement anticipées par les gouvernements successifs malgré le vieillissement annoncé de la population, le secteur associatif et ses bénévoles et travailleurs précaires et mal payés devient sur-sollicité.
Au Bignon, si toutes les prestations demandées étaient réalisées cela demanderait une hausse de 20€ du taux horaire des aidantes. Impossible pour une population rurale déjà largement paupérisée car toutes les aides publiques sont fléchées vers les secteurs urbains, notamment les banlieues.
Le CCAS va donc mettre la clé sous la porte. 46 personnes fragiles, en majorité des personnes âgées, devront trouver des solutions et quatre agentes avec qui s’était établie une relation de confiance vont devoir se réorienter.
A cause de cette réforme et du manque de moyens, ce ne sont pas moins de cinq autres CCAS qui ont annoncé leur fermeture prochaine en Loire-Atlantique : Bouguenais, Issé, Herbignac, Rougé et Pornic. En juin, une journée de mobilisation avait pourtant alerté l’opinion publique sur les dangers de cette réforme.
Une tragédie. Pendant ce temps-là, on ouvre des centres pour migrants.
[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT.