L’émission I-Média, diffusée sur TV Libertés, s’est penchée cette semaine sur un thème central : la manière dont les grands médias façonnent et orientent l’opinion publique en France. De l’acharnement médiatique autour de Nicolas Sarkozy à la promotion artificielle de Raphaël Glucksmann, le constat est sévère : les rédactions dominantes ne se contentent plus d’informer, elles fabriquent des récits politiques.
Sarkozy : l’acharnement médiatico-judiciaire
Première séquence analysée : le cas Nicolas Sarkozy. Après des années de procédures judiciaires et de mises en examen, l’ancien président subit désormais un traitement médiatique tout aussi implacable. À droite comme à gauche, les grands titres reprennent en boucle les accusations, sans nuance ni recul critique.
I-Média pointe une logique d’acharnement où l’information devient spectacle, contribuant à façonner dans l’opinion l’image d’un homme définitivement coupable, bien au-delà des tribunaux.
Raphaël Glucksmann : le produit médiatique
Autre dossier : la montée en puissance de Raphaël Glucksmann. Pour l’équipe d’I-Média, il ne s’agit pas d’un phénomène spontané, mais d’une véritable opération de communication orchestrée par les médias et les instituts de sondage. Présenté comme l’homme providentiel de la gauche, il bénéficie d’une couverture disproportionnée, qui tient davantage de la promotion que de l’information.
Un cas d’école de ce que les analystes appellent désormais « la fabrique de l’opinion ».
Les silences et les biais de l’actualité
Au-delà de ces deux figures, l’émission a relevé plusieurs exemples frappants de traitement médiatique biaisé :
- Affaire Claire Geronimi : une féministe qui parle enfin d’agression, mais uniquement pour accuser l’extrême-droite.
- CNEWS dans le collimateur de l’ARCOM et de Delphine Ernotte, preuve que la diversité médiatique dérange.
- France Bleu publiant des contenus en partenariat avec des groupes antifas et d’extrême gauche.
- Nord Stream : la révélation discrète d’un accusé ukrainien, passée presque sous silence.
- Six cadavres repêchés dans la Seine, avec un suspect tunisien islamiste radical… mais les rédactions préfèrent l’omerta.
Ces exemples illustrent une règle simple : la presse dominante choisit ce qu’elle amplifie, mais aussi ce qu’elle invisibilise, selon ses intérêts idéologiques.
Apolline de Malherbe, symbole d’un journalisme formaté
Enfin, l’émission s’est conclue par un portrait piquant d’Apolline de Malherbe, journaliste vedette de BFM. Pour I-Média, elle incarne ce journalisme militant, prompt à donner des leçons, mais incapable de s’extraire d’un cadre idéologique étroit, toujours hostile à la droite et complaisant avec la gauche progressiste.
Au fil de cette émission, le constat est sans appel : loin de refléter fidèlement la réalité, les grands médias français participent activement à la construction d’une opinion publique orientée. Tantôt par l’acharnement contre certains, tantôt par la fabrication de nouveaux visages politiques, mais toujours au service d’un agenda idéologique.
Dans un pays où la confiance envers les médias s’effondre, ces pratiques ne font qu’accentuer la fracture entre une élite médiatique déconnectée et un peuple de plus en plus méfiant face aux récits qui lui sont imposés.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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2 réponses à “Sarkozy, Glucksmann : quand les médias façonnent l’opinion à sens unique”
Les médias de grand chemin ne sont rien d’autre que le Telecran d’Orwell dans 1984.
Comme le lancement d’une nouvelle lessive ou d’une nouvelle boisson etc… le moyen de faire élire ou de clouer au pilori une personne c’est d’en parler jusqu’à plus soif. On en a fait l’expérience en 2017.