La préfecture, dans son arrêté, argumente cette interdiction en ces termes :
Considérant qu’une mesure d’interdiction, qui ne peut être prise qu’en dernier recours, peut être motivée par le risque de troubles matériels à l’ordre public, en particulier de violences contre les personnes et de dégradations des biens, et par la nécessité de prévenir la commission suffisamment certaine et imminente d’infractions pénales susceptibles de mettre en cause la sauvegarde de l’ordre public même en l’absence de troubles matériels ;
Considérant la position idéologique du collectif « La Digue », se traduisant depuis plusieurs mois par des prises de position radicales et provocatrices, ayant fait l’objet de dépôts de plainte, et des 1/3publications sur les réseaux sociaux, dont la teneur a entraîné la fermeture de son compte X en juillet 2025 à la suite d’une publication relatant un autodafé et un nouveau signalement Phares le 6 octobre 2025 ; son implication dans la manifestation de l’ultra-droite française organisée par le « Comité du 9 mai » qui s’est déroulée le 10 avril 2025 à Paris et où son représentant exerçait la fonction de porte-drapeau ;
Considérant la nature et la sémantique des messages diffusés, notamment sur les réseaux sociaux, par le collectif « la Digue » en perspective du rassemblement prévu le 25 octobre 2025 et les recommandations transmises en matière de tenue et d’accessoires, marquées par une remise en cause des symboles républicains ;
Considérant dès lors qu’existe un risque important que des propos appelant à la haine et à la discrimination soient prononcés à l’occasion de la manifestation déclarée par le collectif « la Digue » pour le 25 octobre 2025 ; que des propos ou gestes incitant à toute forme de haine portent atteinte à la dignité de la personne humaine, alors même qu’ils ne provoqueraient pas de troubles matériels ;
Considérant qu’en conséquence le rassemblement prévu le 25 octobre 2025 à 15h est susceptible d’entraîner des perturbations et des contre-manifestations ;
Considérant par ailleurs que cette manifestation intervient dans un contexte régional marqué par des tensions et affrontements entre des mouvements antagonistes aux idéologies diamétralement opposées, telles la vague de faits de violence et agressions entre groupes radicaux, en cours d’enquête, rapportés au cours des derniers mois en Bretagne, notamment à Brest le 30 août, le 21 septembre et le 25 septembre 2025, et la tenue le 2 mars 2025 à Lorient d’une manifestation régionale « contre l’extrême-droite et pour la justice sociale » qui avait été émaillée de nombreuses dégradations et jets de projectiles ; Considérant qu’ainsi la tenue de cette manifestation et les éventuels contre-rassemblements qu’elle pourrait susciter comportent un risque manifeste de troubles graves à l’ordre public qu’aucun dispositif de sécurité préventif ne saurait prévenir efficacement.
L’interdiction de cette manifestation avait été réclamée à la préfecture par le maire UDI Fabrice Loher.
Illustration : DR
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10 réponses à “Lorient : le préfet interdit la manifestation de « La Digue »”
Comme d’habitude on interdit les manifestations de droite parce que l’on a peur que les balk block viennent perturber la manifestation, mais on n’interdit pas celles de gauche qui font de la casse y compris contre les policiers et les gendarmes! Nous sommes en Chine!
La même mesure aurait elle été prise contre Les Fachistes Islamistes ou les antifas ? Certainement pas !
Encore une liberté d’expression à double vitesse… les islamo-gauchos de Bretagne ont, malheureusement, encore un bel avenir face aux resistants-patriotes.
Vous avez bien fait de reproduire l’arrêté préfectoral, un chef d’oeuvre de littérature à la Orwell ! Légitimer une interdiction par « une manifestation régionale « contre l’extrême-droite et pour la justice sociale » qui avait été émaillée de nombreuses dégradations et jets de projectiles », c’est-à-dire punir les uns pour des faits commis par les autres contre les uns, voilà qui est quand même fort de café (remarquez, il y en a bien qui reprochent à Zelensky une agression commise par Poutine…). Cependant, le préfet, par cet arrêté, se lie les mains : à présent, il ne pourra plus faire autrement que d’interdire les manifestations d’extrême gauche.
Maire udi un macroniste.
La digue devrait manifester dans un autre département
Ce serait bien que le retranché de l’Élysée prenne lui-même les arrêtés d’interdiction cela éviterait de mettre en cause les Préfets qui, eux, n’y sont pour rien dans ces décisions qui, sous prétexte d’ordre public, sont exclusivement de nature politique. Or, les Préfets ne sont pas (encore ?) des commissaires politiques façon ex-URSS nous semble-t-il
IL est grand temps de réécrire l’histoire de cette période d’une manière objective et non pas du seul pont de vue des vainqueurs
L’objet de cette manifestation était pourtant fort louable puisqu’il s’agissait de rendre hommage aux victimes des bombardements alliés, lesquelles sont tues donc bafouées par l’Histoire officielle. Pour rappel, 70 000 civils français ont été fauchés par les bombes anglo-américaines. Mais où se trouve la provocation ? A l’évidence, il y a de bonnes victimes et d’autres qui ne le sont pas. Or, nous savons ce que le Régime entend par libertés : celles auxquelles ne peuvent prétendre que la Gauche et l’extrême-gauche. Lesquelles peuvent casser, brûler, agresser en toute impunité. A l’instar des sans-culottes de la Révolution de 89 dont ils sont les dignes héritiers.
@ Pschitt
« il ne pourra plus faire autrement que d’interdire les manifestations d’extrême gauche »
On peut en douter !
La Digue la Digue, de Nantes à Montaigu, en revenant de Nantes (quai de la Fesse) de Nantes à Montaigu…Le curé d Camaret nous accorde son absolution…Ego te absolvo a tuis pecatis