Cible d’une campagne de haine et de menaces, l’enseignant et avocat Pierre Gentillet incarne aujourd’hui le sort réservé à ceux qui, en France, osent être de droite dans un milieu universitaire gangréné (quel autre mot pour désigner des terroristes de la pensée ?) par l’ultra-gauche.
Depuis avant-hier, jeudi, je fais face à une violente campagne de menaces et de harcèlements destinée à obtenir mon renvoi de l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne, où j’enseigne depuis bientôt neuf ans.
Chargé de travaux dirigés, puis conférencier en amphi, j’y ai donné, au… pic.twitter.com/MNaBJAcCN9
— Pierre Gentillet (@Pierre_GTIL) October 25, 2025
Depuis jeudi, un déferlement d’injures et de menaces s’abat sur Pierre Gentillet, avocat et enseignant à l’Université Paris I Panthéon-Sorbonne.
Son “crime” ? Avoir été candidat aux législatives de 2024 sous l’étiquette du Rassemblement National, et avoir cofondé il y a dix ans la Cocarde Étudiante, syndicat étudiant de droite. Il n’en fallait pas davantage pour déclencher une chasse à l’homme idéologique, orchestrée par des syndicats d’extrême gauche, relayée sur les messageries internes de l’université, et amplifiée par le site militant Révolution Permanente.
Les slogans fleurissent : “Un militant d’extrême droite enseigne à Paris 1”, “Qu’il dégage !”
Les affiches circulent, les menaces pleuvent, les courriels haineux s’accumulent. Certains étudiants – parfois de la Sorbonne elle-même – appellent explicitement à son renvoi ou à son exclusion physique des amphithéâtres.
Gentillet, qui enseigne depuis près de neuf ans le droit civil, la philosophie du droit et le droit constitutionnel, dit redouter de retourner dans ces couloirs où il a “tant aimé transmettre et débattre librement”.
L’université devenue champ de chasse idéologique
Ce qui frappe dans cette affaire, c’est moins son caractère isolé que sa dimension systémique. Depuis plusieurs années, les facultés françaises sont devenues le théâtre d’un nettoyage idéologique où les militants de gauche radicale prétendent définir qui a le droit d’enseigner, d’écrire ou même de penser.
La mécanique est désormais bien rodée :
un article sur un site militant → une campagne de diffamation → des affiches et dénonciations sur les réseaux → une pression massive sur les directions d’université. Et toujours un relais plutôt complaisant de la presse mainstream.
Le but est clair : obtenir la mort sociale de celui qui pense autrement.
Pierre Gentillet l’exprime sans détour : “Ce que l’on cherche à obtenir, c’est que je ne puisse plus vivre de mon métier. On veut m’empêcher d’exister.”
Cette stratégie d’élimination – professionnelle, économique, symbolique – n’a plus rien à voir avec le débat d’idées. C’est une volonté de nuire, une guerre culturelle menée non pas contre des propos, mais contre des personnes. Et ce harcèlement constant, qui pousse des enseignants au silence ou à la démission, pousse aussi au désespoir.
Lorsqu’on veut empêcher un homme de travailler, de nourrir sa famille, de transmettre son savoir, on sape les fondements mêmes du vivre-ensemble.
“Cancel culture” à la française : la Sorbonne à genoux
Ce n’est pas la première fois que l’Université Paris I cède à ce climat d’intimidation.
Déjà en 2024, à la suite de son engagement politique, Gentillet s’était vu retirer l’ensemble de ses cours. Pour continuer à enseigner, il avait dû utiliser… le nom de sa mère, un subterfuge dérisoire mais révélateur du climat de peur.
Aujourd’hui, la présidence de l’université reste silencieuse. Officiellement, elle “déplore la situation”. En réalité, elle laisse faire. Et, comme souvent, la victime se retrouve traitée comme le problème.
Tout indique qu’à la fin de l’année, l’enseignant sera “écarté en douceur” — une manière hypocrite d’entériner la victoire du harcèlement militant.
Ce qui se joue à la Sorbonne dépasse le cas personnel de Pierre Gentillet.
C’est le reflet d’une dérive profonde : celle d’un pays où la gauche militante n’a plus besoin de débattre pour triompher. Elle intimide, salit, diffame, menace — et obtient souvent gain de cause, face à des institutions tétanisées.
Les universités, jadis bastions du pluralisme intellectuel, sont devenues les laboratoires de cette intolérance institutionnelle.
Quiconque se réclame du conservatisme, de la droite nationale, ou simplement du bon sens non aligné, devient une cible légitime pour ces nouveaux inquisiteurs.
Et lorsque l’administration détourne le regard, elle devient complice. La peur s’installe, l’autocensure progresse, et les meilleurs professeurs finissent par partir — ou par se taire.
“Tuer socialement” : une stratégie politique assumée
Il faut le dire clairement : les militants d’extrême gauche s’emploient, jour après jour, à tuer socialement ceux qu’ils ne peuvent vaincre par les idées.
Ils veulent les priver de travail, les discréditer publiquement, les isoler, les pousser à bout. C’est une violence froide, méthodique, dont l’arme n’est plus le poing levé, mais la dénonciation numérique et la lâcheté collective.
À force d’humilier, d’exclure et de persécuter, ces chasseurs de “fascistes imaginaires” poussent au crime : : quand on interdit à un homme de vivre de son métier, quand on le livre à la vindicte sans protection, quand on l’empêche de transmettre ce qu’il sait, on ne fait pas que censurer une voix — on détruit une existence et on s’expose donc à subir un retour de bâton radical.
La Sorbonne, comme tant d’autres institutions, s’abrite derrière le silence. Mais ce silence résonne comme une abdication : celle de l’Université face à la peur, celle du savoir face à la haine, celle de la République des professeurs face aux milices numériques.
Pierre Gentillet a, pour le moment, enseigné neuf ans. Neuf ans à transmettre le droit, à former des esprits libres. Et c’est pour cela qu’on le pourchasse.
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
[cc] Article relu et corrigé par ChatGPT. Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine
4 réponses à “Pierre Gentillet à la Sorbonne : le harcèlement idéologique de la gauche radicale franchit un nouveau cap”
Dans tous les régimes totalitaires la préoccupation première a toujours été l encadrement et l’embrigadement de la jeunesse: Jeunesse Hitlérienne, Oeuvre nationale Balilla en Italie, Komsomol en URSS , Garde Rouge en Chine etc….Aujourd’hui , avec l’Ultra Gauche nous assistons aux mêmes phénomènes ( violence, lavage de cerveaux )
Je virerais tous ces harceleurs fascistes, avec interdiction de pouvoir étudier dans quelques écoles que ce soit. Et s’il partent à l’étranger, à leur retour en France, leur diplôme ne serait pas reconnu, avec interdiction d’exercer tout emploi en rapport de près ou de loin avec le diplôme.
Je les exclurais à vie de tous les réseaux sociaux.
Liberté d’expression = liberté d’acquiescement
On peut s’exprimer du moment que l’on pense la même chose qu’eux.
Voici la triste réalité.
« Un militant d’extrême droite enseigne à Paris 1”, “Qu’il dégage !”
Il ne reste plus qu’à faire une campagne :
« Des militants d’extrême-gauche enseigne à Paris 1”, “Qu’ils dégagent !”
puis copier leurs réactions, tout en restant polis.