L’été dernier, en 2024, une action se déroule à Karlsruhe en Allemagne : un immense drapeau allemand déployé dans le cadre du Stolzmonat, transformant le mois de la fierté LGBT en un mois de fierté patriote. Aujourd’hui, l’État allemand frappe durement ceux qui se lèvent pacifiquement pour défendre leur patrie, leur identité et leur culture.
Parmi eux, Marius Keipp, ancien militant de Génération Identitaire Allemagne et ex-porte-parole du groupe d’action identitaire Reconquista21 dans le Bade-Wurtemberg. Le mardi 28 octobre, son domicile a été la cible d’une importante perquisition policière — tout cela à cause de ce simple drapeau allemand.
Notre confère Matisse Royer (Vox Europa Herald) l’a interviewé
Marius, vous avez reçu la visite d’un commando de police mardi dernier. Que s’est-il passé ce matin-là ?
Marius : Vers sept heures du matin, j’ai été réveillé par de forts bruits dans ma maison. La police a enfoncé ma porte d’entrée à coups de bélier. Quand je suis sorti dans le couloir, je me suis retrouvé face à cinq agents cagoulés, dont l’un tenait son arme pointée sur moi. J’ai dû lever les mains, me mettre contre le mur et me faire fouiller comme si j’étais un dangereux criminel. Mon téléphone a été confisqué, et j’ai dû rester toute la matinée sur mon canapé pendant qu’ils fouillaient toute la maison et emportaient mes appareils électroniques.
Quelle était la raison de cette opération d’envergure ?
Marius : L’accusation est que j’aurais participé à une prétendue “manifestation non déclarée” — une action menée dans le parc du château de Karlsruhe à l’été 2024, au cours de laquelle une banderole à message politique a été déployée et des fumigènes noir, rouge et or allumés.
L’action faisait partie de la campagne patriotique « Stolzmonat » (“le mois de la fierté allemande”). En juin dernier, dans toute l’Allemagne, les couleurs nationales ont été hissées pour répondre au « mois des fiertés » LGBTQ.
On m’a identifié comme le “chef de file” sur la base d’empreintes digitales retrouvées sur un pot à fumée — et c’est ainsi que 20 agents venus de tout le pays ont été envoyés chez moi pour chercher “d’autres preuves”.
Une manifestation non déclarée est une infraction bénigne, habituellement punie d’une amende inférieure à 1 000 euros, mais elle a été traitée comme un crime grave.
L’ampleur de cette opération est tout simplement scandaleuse.
Comment avez-vous perçu le comportement des policiers ?
Marius : C’était une pure démonstration de force. Ils ont aussi fouillé les chambres de mes colocataires — des personnes qui n’avaient strictement rien à voir avec l’affaire. L’un d’eux vit même dans une autre maison sur le même terrain. Sa porte n’a pas été défoncée uniquement parce qu’il était présent et a ouvert aux policiers.
Mon autre colocataire, lui, n’était pas là au moment de la perquisition, et il doit maintenant faire remplacer sa porte. Cela montre à quel point cette opération relevait de l’intimidation, et non de la recherche d’un crime mettant quiconque en danger.
Vous avez été impliqué dans Génération Identitaire depuis près de dix ans. Quel est aujourd’hui le climat en Allemagne à votre égard ?
Marius : D’un côté, nos structures s’étendent et se renforcent — tant au niveau national qu’international. Nous avons beaucoup de militants et de sympathisants.
La tendance s’inverse, comme partout dans le monde occidental. Les gens en ont assez de l’immigration illégale, de la perte d’identité et de la haine de soi nationale. Ils veulent vivre en Allemands libres dans une Allemagne allemande, célébrer leur identité et aimer leur culture. Le soutien massif que nous recevons en est la preuve.
Mais nos adversaires politiques deviennent de plus en plus répressifs. Je ne suis pas un cas isolé : beaucoup de mes camarades sont victimes de ces perquisitions arbitraires. Les portes sont de plus en plus souvent enfoncées, les ordinateurs et téléphones disparaissent dans les entrepôts des autorités d’enquête.
Même des personnes apolitiques sont désormais concernées : un simple commentaire ironique sur les réseaux sociaux suffit pour déclencher une perquisition ou une lourde amende.
Le régime a abandonné tout débat rationnel et ne mise plus que sur la force brute. Ironie du sort : cela ne fonctionnera pas.
Comment cette expérience vous a-t-elle affecté personnellement ?
Marius K : Cela ne m’a rendu que plus déterminé à poursuivre mes projets. À 31 ans, je suis trop âgé pour le militantisme identitaire. Je consacre désormais mon temps à d’autres travaux qu’à l’organisation d’actions de rue. Le fait que l’État continue de me persécuter malgré mon retrait montre bien à quel point ils ont franchi toutes les limites. Il n’y a pas de retraite paisible ni de refuge possible.
Une fois que l’on a choisi la voie de l’activisme, on reste militant à vie, même si la forme de l’engagement évolue. Je ne céderai pas et je ne me laisserai intimider sous aucun prétexte. Leur répression est la meilleure preuve que notre action porte ses fruits.
Que souhaitez-vous dire à ceux qui partagent vos valeurs mais n’osent pas les afficher ?
Marius : Je comprends ceux qui hésitent. Le prix de la sincérité devient de plus en plus lourd. Mais il arrive un moment où le silence n’est plus possible. Dans nos pays, de jeunes Européens sont assassinés sans raison, nos femmes n’osent plus sortir par peur des agressions — notre avenir tient à un fil.
Je sais que l’activisme est difficile, mais rester silencieux face à tout cela l’est tout autant. Il faut choisir sa difficulté.
Comment peut-on vous soutenir face à cette répression ?
Marius : Nous avons lancé une campagne GiveSendGo pour couvrir les frais liés à cette opération. Chaque euro nous aide, et nous sommes reconnaissants pour chaque don !
https://www.givesendgo.com/hisstdieflagge
Propos recueillis par Matisse Royer
Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.
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3 réponses à “Quand brandir le drapeau allemand vaut une descente de police. Le témoignage de Marius Keipp.”
Ce Monde est fou ! en Finlande une femme risque 2 ans de prison pour avoir parlé de la Bible !! ou on est !!
Allez Marius !
Nie den Mut verlieren
Vive l’Europe des nations libres !
Partout en Europe , afficher sont patriotisme est interdit et vous vaux la visite musclé des forces de l’ordre qui vous considères comme un terroriste .