Un peu plus d’un mois après une agression au couteau survenue mardi 30 septembre 2025, vers 23 h, dans le centre-ville de Saint-Brieuc entre la place du Chai et la rue Houvenagle, le suspect recherché par la police a été retrouvé.
Interpellé à Belfort pour violences conjugales
Selon le journal Le Télégramme, la victime, âgée d’une vingtaine d’années, avait été « transportée à l’hôpital dans un état grave » après avoir reçu « des coups de couteau au thorax ». Elle avait été hospitalisée deux jours et, « selon plusieurs sources, son état de santé s’est amélioré ». Ouest-France indique de son côté que le jeune homme est désormais « sorti de l’hôpital ».
Les policiers avaient identifié leur suspect grâce aux caméras de vidéosurveillance, mais celui-ci avait immédiatement pris la fuite. Un enquêteur confiait alors au Télégramme : « On pense qu’il n’ira pas très loin, ce n’est pas le profil à avoir les moyens d’organiser une cavale ».
Le suspect a finalement été localisé près de Belfort, en Bourgogne-Franche-Comté. Il a été interpellé jeudi 30 octobre « pour des violences présumées sur sa compagne », cette dernière étant « elle-même suspectée de l’avoir aidé dans sa fuite ». Il a été placé en détention provisoire pour ces faits et doit être jugé dans le cadre d’une comparution à délai différé.
L’individu sous le coup d’une OQTF
Son identification a permis aux policiers de faire le lien avec l’affaire briochine, l’homme étant inscrit au fichier des personnes recherchées.
Ouest-France confirme que les services de police de Belfort ont alerté Saint-Brieuc après l’interpellation. Un équipage briochin a pris la route le mercredi 12 novembre pour procéder à son rapatriement en garde à vue.
Cet homme âgé d’une trentaine d’années est sous le coup d’une OQTF (obligation de quitter le territoire français). Après sa garde à vue pour violences conjugales, il sera également placé en garde à vue pour les faits de tentative de meurtre à Saint-Brieuc.
Selon les mêmes sources, il devrait être présenté à la juge d’instruction en charge de ce dossier au tribunal judiciaire de Saint-Brieuc, en vue de sa mise en examen, vendredi 14 novembre. Cette interpellation met fin à plus d’un mois de cavale, mêlant violences graves, recherche active et non-exécution d’une obligation de quitter le territoire français.
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