Il faut regarder l’époque avec lucidité : nous vivons sous une nouvelle religion, plus dogmatique et plus punitive que toutes celles qui l’ont précédée. Ce culte, né dans les couloirs des institutions internationales et propagé par les cénacles médiatiques, porte un nom : la peur climatique. Et la COP30 n’est pas une conférence, c’est un concile. Un grand-messe planétaire où l’on répète aux peuples sidérés que leur avenir n’est que feu, sécheresse, famine, extinction.
Alors même qu’un Bill Gates lui-même nuance désormais les scénarios apocalyptiques qu’il avait longtemps encouragés, rien ne change : la machine à angoisser tourne à plein régime. Les élites politiques, les communicants de l’ONU, les influenceurs écologistes, les think tanks et les lobbies verts s’accordent tous sur un élément essentiel : faire peur. Terroriser. Étrangler l’imaginaire collectif.
Et le résultat est là : une génération entière grandit convaincue que mettre un enfant au monde est un acte criminel.
On n’avait jamais vu ça dans l’histoire humaine.
La rupture anthropologique : “n’ayez plus d’enfants”
Pendant des millénaires, les peuples ont affronté l’adversité en se redressant.
— Les guerres n’ont pas dissuadé les Européens de reconstruire.
— Les famines n’ont pas empêché les familles d’avoir des enfants.
— Les épidémies n’ont pas stoppé la transmission de la vie.
Au contraire : la difficulté appelait la vitalité.
Mais aujourd’hui, sous l’effet d’un discours constant de fin du monde, nos sociétés se replient, se contractent, s’éteignent. On ne transmet plus : on s’excuse de vivre. La démographie européenne s’effondre, non par manque de moyens, mais par excès de peur. On exhorte les jeunes à “sauver la planète” en renonçant à fonder une famille.
C’est la première fois qu’une civilisation organise sa propre disparition au nom de son propre confort moral.
Le climat : prétexte d’un nouvel ordre moral
Dans cette croisade écologique, une alliance improbable s’est formée :
— D’un côté, l’écologisme radical, celui qui rêve d’un retour aux huttes de terre et au feu de bois.
— De l’autre, les multinationales qui voient dans l’angoisse climatique un marché sans limite.
Le capitalisme s’est emparé de la peur. On taxe votre vol, on vend des “compensations carbone”, on propose des crédits verts. Demain, qui sait : un permis de respirer ? Un quota d’enfants ?
Et la jeunesse, nourrie dès l’école par un flot continu de fictions catastrophistes, grandit avec une certitude : demain sera pire qu’aujourd’hui. Les livres jeunesse, les plateformes de streaming, les séries, les films, les dessins animés… tous déroulent le même imaginaire : planète mourante, horizon fermé, humanité coupable.
C’est un lavage mental méthodique.
Un rétrécissement du possible.
Une domestication de l’avenir.
Il faut rompre avec cette psychose
Je ne sais pas précisément ce que sera le climat dans cinquante ou cent ans.
Personne ne le sait.
Mais je sais une chose : l’homme s’est toujours adapté.
Il a survécu aux glaciations, aux sécheresses, aux tremblements de terre, aux pestes, aux invasions, aux guerres mondiales.
Il a transformé son environnement, dompté la matière, créé la science, maîtrisé l’énergie.
Il a conquis les mers, les airs, l’espace.
Et lorsque la planète deviendra trop petite, trop étroite, trop imprévisible…
il ira ailleurs.
Il fondera des colonies sur d’autres mondes, comme il a traversé les océans autrefois.
C’est cela, le destin prométhéen de notre espèce : avancer, inventer, dépasser, explorer.
L’humanité n’est pas un accident : elle est une force
Le véritable danger, ce ne sont pas les degrés supplémentaires.
Ce n’est pas la météo de la décennie.
Ce ne sont pas les prophéties de bureaucrates en costume.
Le danger, c’est la résignation.
Le danger, c’est d’enseigner à des enfants qu’ils n’ont plus le droit de rêver.
Qu’ils doivent pénitence, culpabilité et décroissance.
Qu’ils doivent rétrécir leurs ambitions, leurs désirs, leur vie.
Le danger, c’est un monde qui dit aux peuples européens :
« Arrêtez-vous, renoncez, éteignez-vous, vous êtes de trop. »
Nous n’avons pas besoin de prophètes de malheur, mais de bâtisseurs
La jeunesse européenne n’a pas vocation à trembler devant chaque bulletin météo.
Elle n’a pas vocation à s’empêcher de vivre parce que des technocrates ont décrété la fin du monde.
Elle n’a pas vocation à saborder sa natalité pour satisfaire les fantasmes d’une élite apeurée.
Notre civilisation ne s’est jamais relevée par la peur, mais par l’audace.
Pas par la réduction, mais par l’expansion.
Pas par la culpabilité, mais par la conquête.
Le XXIᵉ siècle sera celui du réveil ou celui de l’effacement.
Il est temps de secouer cette torpeur climatiste.
De reprendre confiance en ce que nous sommes :
des êtres capables de créer, de bâtir, d’innover, de défier le destin.
Sans cela, la COP30 ne sera pas seulement un sommet de plus :
elle restera dans l’histoire comme le symbole d’une civilisation qui, par peur de brûler… a choisi de s’éteindre.
YV
PS : si vous en avez ras le bol de ces discours alarmistes, allez faire un tour, demain, au forum de la dissidence, à Paris, organisé par Polémia
Crédit photo : DR (photo d’illustration)
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