30/11/2015 – 07H00 Paris –Breizh-info.com) – Le grand machin de la COP 21, ouvert ce lundi, occupe les médias et paralyse les transports en Ile-de-France. Pourquoi pas ? Mais il est certain qu’il ne laissera pas d’objectifs bien nets à la jeunesse bretonne. La couche d’ozone, invoquée par tous les climatologues ? Qui peut, à l’adolescence, s’intéresser à la stratosphère et à l’état de ses composés gazeux en… 2050 ? Les pneumologues ont plus de motifs à s’inquiéter en 2015 des pollutions aériennes, que les prétendus climatologues naviguant dans les abstractions du futur lointain.
Pour rester sur Terre, il semblerait plus efficace et plus motivant de lutter contre les pollutions phréatiques (la Bretagne détient le triste record des taux de nitrates et d’urates dans les nappes profondes), ou contre celle des algues vertes qui en sont la conséquence. Ou de s’enthousiasmer pour l’hydrolienne Sabella, postée depuis juin 2015 dans le courant du Fromveur, entre Molène et Ouessant : l’avenir de Sabella et sa rentabilité calculable par avance, contrairement à celle des éoliennes qui encombrent l’aval de l’Aber-Wra’ch, voilà qui illustrerait bien la prise en charge du devenir de la région, plus sûrement que la chimère d’un « climat » à géométrie variable.
Question climat, de quoi s’agit-il en pratique ? La Bretagne connaît deux régimes : celui de la côte ouest et des monts d’Arrée, océanique et humide (une moyenne annuelle de 156 jours de pluie à Brest, 154 à Quimper), et celui de la partie est, plus continental (116 jours à Rennes). Voilà une donnée essentielle.
Quelle serait l’incidence d’un supposé réchauffement ? Chacun le qualifie de « climatique » alors qu’il sera, s’il advient, évidemment et exclusivement « thermique ». Qui peut raisonnablement parier sur une capacité, négociée à l’international, de limiter sa hausse à 2°C en 2050 ? Un pur délire : personne ne peut augurer de ce qui adviendra dans trente-cinq ans. En outre, ce seul critère thermique est idiot : le climat breton, pour ne parler que de lui, deviendrait-il, dans cette hypothèse, chaud et humide, de type portugais côtier, ou chaud et sec, à l’algérienne ? Voilà qui dépend des courants qui baignent les côtes, notamment du Gulf Stream, lequel dépend du courant du Labrador, les deux en permanent remaniement. Quelles sont les prévisions « climatiques » quant à ces deux courants. Rien, nib, que couic, niente, nada, que dalle (du breton dall, aveugle). Le facteur climatique et marin le plus déterminant quant à l’avenir de la Bretagne, le plus décisif quant au futur de son agriculture et de ses nappes phréatiques, celui-là est ignoré, et par ailleurs totalement incalculable (voir « Le Climat à découvert », CNRS, 2011). Les lendemains, comme dans « l’Iliade », c’est d’abord ce avec quoi il faut par avance ruser.
Au total, la COP 21 est l’un des plus vastes leurres politico-diplomatiques jamais organisés sur la planète. Quid des semences de Monsanto et des produits adjuvants qui dégradent les sols et la santé ? Quid de la pollution des mers qui ne cessera de se développer par l’effet des accords d’échange Europe-Amérique en cours de négociation ultra-discrète ? Tout ce qui relève des embarras pratiques imposés à la Terre ordinaire, et à leur effets implacables sur la qualité de l’air et de la nourriture, est abandonné au profit d’une prétention superfétatoire à policer l’ozone. En 2050, les problèmes induits par la présence de 9,7 milliards d’humains (six fois plus qu’en 1900, trois fois plus qu’en 1970) pèseront d’un poids plus décisif sur le devenir des sociétés en place que la prétendue limitation à 2°C de la variation thermique. Rien de cela, évidemment, n’est au programme de la COP 21. Un conciliabule de plus, aussi gazeux que l’intellect des politiques qui prétendent organiser la stratosphère.
Jean-François Gautier
Photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2015, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.
8 réponses à “COP 21 : beaucoup de bruit pour rien ?”
Le Négationisme à la francaise …
VALEURS ACTUELLES est aujourd’hui le suppôt de toutes ses tentatives de nier le rôle de la France au profit d’une Extrême-Droite sans projet et sans projet autre que la PEUR DES AUTRES.
Vous êtes à jeun ?
Non il doit être sous stupéfiant sinon il dirait des choses sensées.
Toujours. Ni alcool, ni Stupéfiant, Rare pour un breton
pour rien ? pas sur , ne voyez vous pas une nouvelle taxe qui va nous tomber sur la gueule .
qui va payer pour ce cop de merde et ensuite qui payera pour mettre en œuvre ce qui en sortira de ce cop 21 ?
y a plus de sous , on est en faillite .
à votre porte monnaie cher contribuable
Je réfère payer pour la COP21 que pour les exactions des Bonnets Rouges.
Moi j’y vois une campagne électorale de F. Hollande en tête pour essayer de récupérer EELV. Un bel enjeu planétaire entre JF Placé, Mammère, Duflot et De Rugy.
La population va vers 9 milliards. Contre 1.6 milliards en 1900. 600 millions en 1700.
Pour le réchauffement climatique, on prend pour hypothèse que les énergie fossiles sont une droite linéaire avec +2%/an. 90 milions de barrils/jour.
Il y a pourtant une solution simple. On monte vers l’hypothèse haute : 17 milliards de gens sur terre. On brule tout le plus vite possible et après ça se réduira tout seul.
L’auteur confond les ‘trous’ dans la couche d’ozone stratosphérique (ce dernier réduit la quantité d’UV atteignant le sol et disparait/réagit avec certains composés chimiques industriels cfc etc) et le changement climatique lié aux gaz à effet de serre (CO2, autres) d’origine industrielle.
L’histoire des trous dans la couche d’ozone est un peu passée de mode en partie parce que des solutions ont été trouvées (moins de cfc etc), mais aussi parce que d’autres problèmes sont venus sur le devant de la scène, histoire d’entretenir et de créer de nouveaux psychodrames.
Les vrais problèmes environnementaux sont, comme l’auteur le souligne, plus du domaine de la pollution phréatique et maritime, de la nourriture industrielle bas de gamme, du bétonnage tout azimut, etc.
La COP21 est une grande messe mondialiste, ces buts sont multiples, conformément aux prédications du GIEC/IPCC créé par M.Thatcher. (secte composée à 80% de juristes, politiciens, économistes et sociologues, et à 20% de scientifiques aux ordres)
– Asséner sans relâche que le CO2 est le mal absolu (le niveau de matraquage mental atteint des sommets himalayens dans certains médias dit écoloalternatifs), alors qu’un taux de CO2 légèrement accru est très bon pour les plantes, tout biologiste le sait, et alors que 70% de l’effet de serre naturel terrestre est du à la vapeur d’eau, que le CO2 ne représente que 0.04% de l’atmosphère et que les modélisations numériques du GIEC du climat et de la thermodynamique de l’atmosphère sont des approximations assez peu fiables du point de vue scientifique.
– Convaincre qu’il faut contrôler le climat, alors que celui-ci a toujours connu des variations, parfois importantes avant même l’époque industrielle. Les fous furieux technoscientistes sont prêts à tout pour atteindre leur rêves d’homme-dieu, la géo-ingénierie se chargerait de régler les problèmes créés les ingénieurs, fuite en avant…
– Culpabiliser et paupériser toujours plus l’occidental et entretenir la haine envers les blancs, coupables bien entendu des pires catastrophes naturelles qui frappent ici et là depuis des millions d’années, en particulier dans les régions tropicales et équatoriales… A noter que la paupérisation/culpabilisation des blancs peut faire les affaires de certaines branches religieuses (église millénariste, islamisme fondamental) ou des chef(e)s de l’écologie-punitive décroissante qui rêvent de faire rêver la population à un avenir en guenilles.
– Développer le concept de réfugié climatique, pour toujours plus de submersion migratoire et motivé par de faux sentiments altruistes : en réalité maintien dans la pauvreté des pays pauvres privés de certains de leurs meilleurs éléments et concurrence déloyale/abandon/trahison des population pauvres et moyennes occidentales par des élites aliénées au service du medef/communauté organisée, à terme disparition/remplacement des populations blanches et de leurs cultures.
– Continuer à arroser de milliards des pays en voie de développement qui ne se développent pas, ou plus précisément qui ont une croissance démographique supérieure à leur croissance économique, ce qui renforce au final le déséquilibre nord-sud et la submersion migratoire qui nous engloutit. Il semble que le développement doit venir de l’intérieur, et être voulu par une grande partie de la population suffisamment mature, pour qu’il soit effectif sinon c’est l’échec ad aeternam. Ou alors est ce peut-être une question de destin ethnique : combien de mathématiciens, de physiciens, quelle civilisation, en Afrique, en Asie, on devine …
– Favoriser la mise en place d’une gouvernance mondiale (Attali, BHL, etc) et d’une taxe carbone, dont les bénéfices des versions précédentes sont allés directement dans les poches de quelques escrocs réfugiés (et revenus depuis) l’un (C.Astruc) en Israel l’autre en Chine…
– Développer le nucléaire (civil) dont les mondialistes appellent la renaissance depuis des années, car indispensable au turbo capitalisme au même titre que (pèle mêle) l’agriculture intensive, le béton, le sans-frontiérisme, le droit de l’hommisme et la soumission à la pensée ultralibérale (financiarisation, multinationales, gouvernance, disparition du politique et des états-nations, etc); pour plus d’information demander à Attali, Jancovici et autres coreligionnaires et marionnettes formatées par le rouleau compresseur médiatique. Bien entendu les communicants prendront le soin d’habiller le nucléaire d’un beau vert naturel (non fluo) en le présentant comme le compagnon indispensable des énergies (vraiment) renouvelables.
A noter aussi que la mondialisation (globalisation des marchés pour être plus précis) peut revêtir plusieurs aspects/projets, mais elle implique concrètement la montée en puissance des émergents et la baisse de puissance des occidentaux, sauf si ces derniers ne se laissent pas faire. (voire aussi du coté de pax judaïca, qui succède à la pax americana qui elle-même succède à la pax britannica)
Cette mascarade a lieu en France cette année et cela n’étonnera personne, du fait de la liste précédente, qu’elle soit menée par un certain L Fabius, à l’avant garde de l’antidémocratique république FM.
PS : je suis climatopositif : pour les renouvelables (50-70%) associées au gaz provenant de sources diverses (éventuellement pétrole non islamique ou charbon propre). Le nucléaire est la plus sale et une des plus couteuses de toutes les énergies : un réacteur produit chaque année des dizaine de millions de tonnes équivalent radioactivité uranium (entrée) de déchets nucléaires (sortie), radioéléments (Cs137, Sr90, Pu239, etc) totalement artificiels n’existant pas dans la chimie naturelle terrestre et qu’il faut gérer pendant des centaines voire des millions d’années, dans le meilleur des cas, dans le pire cela nous explose à la figure…