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Le réel ne sert à rien …. [Tribune libre]

Nous étions nombreux à croire, et à croire fermement et depuis fort longtemps, que la confrontation au réel, le choc entre les utopies et une réalité aussi violente qu’implacable, conduirait à un « sursaut », à une « prise de conscience » et un retour en force du simple « bon sens », cet instinct de survie des individus et des peuples.

Nous pensions que le jour où les trottoirs de Paris ou de Nice seraient jonchés de cadavres d’hommes, de femmes et d’enfants froidement assassinés par des musulmans fanatiques, que lorsque des hordes de migrants clandestins déferleraient dans les rues, insultant et agressant nos femmes et nos filles, et à l’instant où nos enfants ne pourraient plus aller à l’école en sécurité, qui plus est pour ne plus rien y apprendre, les gens réagiraient et rejetteraient radicalement et massivement les politiques qui nous ont menées à un tel chaos ainsi que les hommes qui les ont servies.

Nous nous sommes trompés. Complètement. Absolument. Nous avons pêché par naïveté. Par paresse peut-être aussi, imaginant qu’il n’y avait finalement qu’à attendre que le lent délitement général atteigne son point de non-retour pour que le balancier reparte en sens inverse et que cycle de la décadence et de la déréliction soit terminé.

C’est très exactement le contraire qui s’est produit, qui est en train de se produire… La radicalisation et la dramatisation du réel n’ont entraîné qu’une accélération de la fuite en avant, une exacerbation de la pulsion de mort qui est sans doute l’élément central et totalement inédit de la post-modernité. Le réel n’est plus qu’une donnée mineure parmi d’autres, une variable d’ajustement. Les gens ne veulent plus réagir et agir pour lui faire face, tenter de le changer, ils veulent l’évacuer, l’oublier… L’effet anesthésiant et hypnotique du prêchi-prêcha humanitaro-progressiste n’est plus le produit d’une drogue injectée de force de l’extérieur, elle est auto-générée par chacun en son for intérieur… Plutôt mourir qu’abandonner l’illusion, plutôt crever la gueule ouverte que déserter le camp du Bien… Les profs insultés, tabassés, glaviotés, ridiculisés continuent à vanter les mérites de la « diversité » et à promouvoir l’immigration… Les femmes insultées ou violentées continuent à parler de « l’islam religion de paix et de fraternité »…

Les lycéens rackettés, bousculés, humiliés, s’excusent pour le passé colonial et raciste de leurs grands-parents… Les parents d’un adolescente violée et tuée par des migrants organisent une quête en leur faveur à son enterrement… Les classes moyennes précarisées, paupérisées, pressurées, fuient et cherchent des havres encore protégés sans pour autant oser nommer les responsables de leur exode… Les bourgeois héritiers assistent à la dilapidation du patrimoine et au saccage de la maison commune en feignant de s’en émouvoir mais en restant persuadés que quoi qu’il arrive leur pognon leur permettra de sauver leur petite gueule d’éternels collabos…

Immigration massive et sauvage, attentats sanglants, délinquance et violence exponentielle, chômage endémique, déculturation et atomisation sociale auront mené à l’élection à plus de 60% d’un golden-boy libéral vaguement asexué (ou plutôt omnisexué), niant l’existence de la « culture française » et promettant encore plus de « flexibilité » sociale et d’ouverture au monde et aux marchés… Cela pourrait sembler une incongruité, pour ne pas dire une aberration, c’est au contraire d’une implacable logique, dès lors que l’on ne se place plus dans un registre politique mais dans celui de la psycho-pathologie des foules… On veut prolonger le rêve, les toxicos sont bien trop intoxiqués pour envisager un soudain et douloureux sevrage, on vote donc massivement pour celui qui continue a distribuer allègrement le Soma…

Et même au sein d’une prétendue radicalité, d’une opposition qui se voudrait alternative et révolutionnaire, le réel est presque autant malmené. La négation de celui-ci est simplement différente, inversée pourrait-on dire. On se gargarise de grand mots, s’enivre de citations aussi glorieuses qu’orgueilleuses, on ébauche des projets gigantesques, on fulmine, on menace, on promet, on s’enthousiasme pour n’importe quel demi-chefaillon, s’excite pour la moindre petite starlette, on pérore, on pose, on pontifie…

Tout ça pour au final ne rien branler. Et subir. Comme les autres, Peut-être même plus durement, la bouche pâteuse et aigre de l’amertume en plus, la douleur du « voyant impuissant » en supplément. A trop mépriser les tâches humbles, à trop moquer les réalisations modestes, les petits travaux quotidiens, à trop écarter la sincérité au profit de la stratégie, à trop calculer, à finalement se complaire dans le discours comme finalité de lui-même, on se retrouve aussi faibles et démunis que n’importe lequel de ces bobos ou de ces libéraux-libertaires honnis face à cet insupportable et inacceptable réel.

Source : A moy que Chault

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6 réponses à “Le réel ne sert à rien …. [Tribune libre]”

  1. jankel dit :

    La passivité humaine est incommensurable comme sa couardise et sa veulerie qu’elle dissimule derrière de Grandes Déclarations de Grands Principes..(Pacifistes et Evitants…)
    Il faut changer d’Espèce! cher ami.
    Celle -ci est majoritairement Folle; en tout cas potentiellement: Jean Bergeret 1974 “Personnalité Normale et Pathologique” – Dunod- Lyon
    Nous ne Changerons pas le Monde..(A.Camus).Contenir sa décomposition semble déjà un travail de Pénélope qui n’attends même pas la nuit pour se défaire au fur et à mesure du tissage!

  2. Frog in Uniform dit :

    Vous êtes seuls. Chacun de nous est seul. Nous avons été trahis par les eunarques (eunuques énarques) qui nous grugent et nous humilient. Nous leur avons tout délégué, en échange de notre liberté et de nos impôts: la protection de nos biens et de nos familles qu’ils sont incapables d’assurer, les soins en low cost mais toujours plus chers, trop rares, trop tard, l’éducation de nos enfants, qui sont devenus des zombies endoctrinés, décérébrés, analphabètes, bêlant les sourates du vivrensemble-euh, nos routes et nos rues hérissées de radars racketteurs, notre justice de fils de salopes politisées construisant le Mur Des Cons. Nous leur avons aussi délégué nos burnes et notre honneur et ils nous ont ridiculisés aux yeux du monde entier. Que chacun regagne sa liberté et fasse ce qu’il a à faire. Je ne peux pas être plus explicite.

  3. canville dit :

    Merci – je me sens moins seule – je me souviens d’un suédois qui s’était fait “sodomisé” par un malien et qui n’a pas porté plainte parce que le pauvre malien se serait expulsé …..

  4. Christophe Bouhier dit :

    D’une implacable lucidité, hélas!

  5. Christophe Bouhier dit :

    Déjà, il y a 20 ans, la mort d’un jeune à Marseille, le père avait refusé toute “récupération”….C’était cet état d’esprit qui commençait à être à l’œuvre!

  6. Nomizoé dit :

    Ce texte manque de hauteur de vue tout en n’étant pas assez terre à terre. Manque de hauteur car il mentionne les musulmans fanatiques et les hordes de clandestins sans dire un mot de la LICRA. Pas assez terre à terre, car il parle de “pulsion de mort” et de “psycho-pathologie des foules”, au lieu d’aller voir, tout simplement, qui fait venir les immigrés. Les gens normaux ne sont pas devenus fous. Ce ne sont pas eux qui font venir les immigrés. Ce ne sont pas non plus les gauchistes. Par exemple, la loi Pleven qui interdit pratiquement de se plaindre de l’immigration est l’œuvre spécifique de la LICRA et non pas de groupes gauchistes.

    Je cite la fin du texte : “se complaire dans le discours”

    N’empêche que c’est très important de pouvoir s’exprimer publiquement. Par exemple, le gouvernement anti-blanc garde le pouvoir grâce à la censure et à son monopole de la télé.

    Le discours public est plus fort que la réflexion personnelle. On croit toujours que le comportement des gens est guidé par leur réflexion personnelle plus ou moins valide, alors qu’en réalité, on agit surtout par conformisme. Normalement, ça ne devrait pas changer grand-chose : les discussions politiques permettent à chacun de se forger une opinion plus ou moins logique, puis la confrontation des opinions permet d’aboutir à un discours dominant sur lequel tout le monde s’aligne. Normalement, l’opinion générale et les opinions individuelles s’influencent et se renforcent mutuellement.

    Mais ce qui fausse tout, c’est que la télé et les journaux sont contrôlés par un petit lobby anti-blanc aligné sur la LICRA et qui censure les gens normaux. On se fait influencer par eux en croyant inconsciemment qu’ils représentent l’opinion du peuple ou de l’élite, alors que ce sont des imposteurs.

    Tout le monde est contre le Grand Remplacement, mais le gouvernement est pour. Résultat: interdiction de critiquer le Grand Remplacement à la télé. Du coup, l’opposition à cette politique ne fait pas partie du discours dominant, et la plupart des électeurs ne votent pas sur ce critère.

    En préférant Macron à Le Pen, les gens ont rendu possible la poursuite de la politique d’africanisation, c’est à dire, le contraire de ce qu’ils veulent en fait. Le problème est qu’on a du mal à associer l’image de Macron à l’africanisation et aux attentats terroristes, car il n’a pas spécialement l’air d’un psychopathe, et tout le monde parle de lui et des autres politiciens comme si c’étaient des gens normaux, en faisant abstraction du fait qu’ils collaborent à la politique du Grand Génocide. Par contre, du fait de la propagande de la télé, on associe automatiquement le vote pour Marine Le Pen à l’idée de : oulala ! j’enfreins les recommandations du gouvernement et de la télé !

    Bref, la plupart des électeurs manquent de suite dans les idées, mais c’est entièrement dû au sabotage du débat national par le lobby anti-blanc qui tient les médias.

    Donc, contrairement à ce que suggère ce texte, le problème ne vient pas des profs qui continuent à croire à la diversité, ni des femmes qui excusent leurs violeurs, ni des bourgeois-collabos. En fait, le problème vient du pouvoir anti-blanc : gouvernement + télé + journaux.

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