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Djamel Beghal, symbole de la faiblesse de la France dans les relations internationales

La France est de plus en plus une nation faible sur le plan international. Risée de l’Europe concernant sa politique d’accueil des migrants au sein d’un pays que beaucoup estiment être une passoire migratoire, voilà qu’en matière de terrorisme islamiste, elle pourrait se retrouver confrontée à un nouveau camouflet à venir avec Djamel Beghal.

Ce dernier, actuellement incarcéré à Rennes, a été condamné en 2005 pour un projet d’attentat contre l’ambassade des États-Unis à Paris et en 2010 pour un projet d’évasion de l’un des auteurs de l’attentat de 1995. Djamel Beghal est également connu pour être le mentor d’autres jihadistes, l’un des frères Kouachi ou encore Amedy Coulibaly.

Cet islamiste, que la France a autorisé à venir s’installer sur son territoire dès 1987, devrait en effet être libéré en juillet ou en août. Et cela malgré une condamnation à 10 années d’emprisonnement en 2005 et une autre en 2010,  pour sa participation à la tentative d’évasion de Smaïn Aït Ali Belkacem, l’un des responsables de la vague d’attentats de 1995 en France.

Déchu de la nationalité française qui lui avait été accordée à l’époque, il est donc censé être expulsé vers l’Algérie… qui peut refuser de l’accueillir. Et plutôt que de hausser le ton et de larguer de gré ou de force cet islamiste dans son pays natal, voici que Nicole Belloubet, garde des Sceaux, déclare : « Si l’Algérie n’en veut pas, il sera assigné à résidence ». C’est-à-dire maintenu en France, dans un appartement ou un hôtel, aux frais, bien entendu, du contribuable, et bénéficiant d’une surveillance policière qui détachera des effectifs uniquement pour lui.

Symboliquement, la France pourrait donc s’agenouiller (une fois de plus) devant l’Algérie concernant Djamel Beghal, symbole de sa faiblesse, de son impuissance sur le plan international, empêtrée qu’elle est dans le respect du « droit international » ou du « droit des autres » qui désormais semble prendre le dessus sur ses propres lois, normalement votées par et pour le peuple.

Vous avez dit 5ème puissance mondiale ? (rires)

Crédit photos : DR
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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