Le Drian, un ministre très fidèle aux USA ?

Jean-Yves Le Drian n’hésite pas à rappeler que la Russie « est attachée à un grand principe : la non-ingérence. Coopérer avec nous nécessite aussi qu’elle ne s’ingère pas dans nos affaires politiquement, médiatiquement, ou, pire, à travers des attaques chimiques comme dans l’affaire Skripal. La non-ingérence, ça ne se négocie pas. » (Le Monde, 23–24 septembre 2018). En insistant sur ce point, il est dans soin rôle de ministre des Affaires étrangères. On peut tout de même regretter qu’il n’étende pas ce principe à toutes les puissances étrangères. En effet, il n’y a pas de raison que seule la Russie fasse l’objet de ce rappel à l’ordre. Ainsi, avec les États-Unis, il n’y a pas seulement ingérence, mais encore soumission.

C’est ce que racontent Benjamin Keltz et Nicolas Legendre dans leur ouvrage Le phénomène Le Drian. Enquête sur le plus influent des Bretons (Les Éditions du Coin de la rue, novembre 2016). Homme de confiance de Hollande qui était candidat à la présidence de la République, Le Drian œuvrait à rassurer les alliés de l’Alliance atlantique. «  Durant la campagne, il s’est rendu à Washington, où il a rencontré des collaborateurs du président Obama afin de « faire connaître » les positions de François Hollande en matière de défense et de politique étrangère.

Les socialistes se sont toujours comportés en domestiques des Américains

« Je suis allé en mission aux USA huit jours après, confie Jacques Gautier, vice-président (LR) de la commission des Affaires étrangères et de la Défense au Sénat. Toutes les hautes personnalités françaises et américaines qui l’ont rencontré m’ont dit : « On est rassurés, voilà un homme qui a fait le boulot ». Il les avait convaincus que si la gauche arrivait au pouvoir, il n’y aurait pas de bouleversement des alliances. Il est apparu comme compétent et bosseur. »

Il n’y a là rien d’étonnant pour tous ceux qui se souviennent que les socialistes se sont toujours comportés en domestiques des Américains. Que ce soit Léon Blum, Guy Mollet ou Lionel Jospin. C’est, semble-t-il, génétique chez eux.

B. Morvan

Crédit photo :DR
[cc] Breizh-info.com, 2018, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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