Nantes. L’extrême gauche tente de remobiliser à l’université

Ce mercredi 30 janvier, une assemblée générale a eu lieu pour discuter d’une nouvelle cause qui remobilise l’extrême gauche de la faculté : l’augmentation des frais d’inscription en faculté pour les étudiants étrangers.

Ainsi en amphi 2, en Censive, se sont rassemblés une petite centaine des fidèles de l’ultra-gauche nantaise accompagnés d’une dizaine d’étudiants étrangers. Fidèles à leur vision de la « démocratie » et de la liberté d’expression et d’opinion, ils commencent par exfiltrer avec force invectives et insultes un petit groupe d’étudiants étiquetés comme « d’extrême-droite », expulsion justifiée par l’accusation d’une étudiante en pleine crise d’hystérie : « mais ce sont des putains de racistes, on ne peut pas les accepter ! ».

Après avoir fait tourner une cagnotte de solidarité aux étudiants étrangers, ils se plaignent du manque d’argent pour les universités, et de l’absence de prise de position du président de l’université de Nantes, Olivier Laboux. Il leur faut donc agir. Le blocus apparaît d’emblée à leurs yeux comme la meilleure solution, avec une lettre au président pour faire pression et le forcer à se positionner clairement contre la hausse des taxes. Même les étudiants étrangers qui payent très cher leurs études prônent le blocage de l’université !

Toutefois, les bloqueurs déplorent la stratégie de l’université de Nantes qui est de devancer les bloqueurs par une fermeture administrative. Les étudiants sont donc avertis et ne viennent pas, ce qui empêche l’ultra-gauche de pouvoir « sensibiliser les étudiants et d’avoir une action visible ». Comprendre : ils sont seuls à se mobiliser et se sont levés tôt pour bloquer une université déjà fermée !

Le mardi 5 février, jour de grève nationale – une initiative des Gilets jaunes récupérée par les syndicats – les étudiants d’ultra-gauche prévoient donc un blocage du campus de Lettres. La plupart d’entre eux y sont théoriquement inscrits, mais rarement en cours. Ils essayeront  aussi de bloquer celui des Sciences. Blocage qui ne devrait pas être sans tension, du fait d’une montée en puissance d’étudiants anti-blocus aidés notamment par le courage du doyen de la fac de Langues, Didier Delorme. Celui-ci a déjà payé de sa personne l’an dernier en s’opposant au diktat de l’extrême-gauche représentant une bien petite minorité des étudiants.

Hélène Lechat

Crédit photos : DR
[cc] Breizh-info.com, 2019, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

Cet article vous a plu, intrigué, ou révolté ?

PARTAGEZ L'ARTICLE POUR SOUTENIR BREIZH INFO

Les commentaires sont fermés.

ARTICLES EN LIEN OU SIMILAIRES

NANTES

Découverte de l’agence Galopins à Nantes : une approche durable et innovante de la communication

Découvrir l'article

Immobilier, NANTES, RENNES

Immobilier : Rennes et Nantes, deux métropoles bretonnes à la peine… mais à des rythmes différents

Découvrir l'article

NANTES

Nantes : recrudescence des cambriolages violents dans les maisons individuelles, les autorités appellent à la vigilance

Découvrir l'article

Ensauvagement, Justice

Ensauvagement. Plusieurs prisons attaquées dans toute la France

Découvrir l'article

A La Une, NANTES

Nantes. Menacé, harcelé, agressé : le calvaire d’un étudiant de droite dans une université sous la terreur de la gauche [Témoignage]

Découvrir l'article

Education, International, Religion, RENNES

Islamogauchisme. Rima Hassan invitée à l’université Rennes 2 par un syndicat d’extrême gauche pour une conférence sur la Palestine

Découvrir l'article

Environnement

Le Festival National de la Pêche 2025 à Nantes : un rendez-vous inédit pour les passionnés de mer et de rivière

Découvrir l'article

NANTES

Nouvelle affaire à Nantes : une professeure prise à partie après avoir demandé le retrait d’un voile islamique

Découvrir l'article

Education, Sociétal

A l’université de Lyon 2, Fabrice Balanche, un professeur menacé par des gauchistes en plein cours, en toute impunité

Découvrir l'article

Education, Religion

Islamisation. L’université Lyon 2 interdit une soirée de « rupture du jeûne » du ramadan : des étudiants gauchistes bloquent le campus

Découvrir l'article

PARTICIPEZ AU COMBAT POUR LA RÉINFORMATION !

Faites un don et soutenez la diversité journalistique.

Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur Breizh Info. Si vous continuez à utiliser le site, nous supposerons que vous êtes d'accord.

Clicky