Les équipes médico-chirugicales de Santé Atlantique à Saint Herblain renforcent et complètent leur offre de soins dans la prise en charge des pathologies vasculaires au sein de leur nouvel institut : l’Institut des Vaisseaux de Santé Atlantique (iVASA).
Dans cette nouvelle entité, des praticiens dédiés à la prise en charge vasculaire sont venus en renfort. D’un point de vue médical, des angiologues et des médecins vasculaires ont rejoint des cardiologues et des néphrologues. D’un point de vue chirurgical, une équipe de chirurgiens vasculaires et thoraciques est installée à la clinique.
De plus, le groupe Elsan a doté Santé Atlantique d’une salle hybride de dernière génération (Discovery IGS 740 de GE Healthcare) pour la réalisation de cette nouvelle mission au sein d’iVASA. Cela fait de cette structure la première clinique des Pays de Loire à disposer d’une telle salle dédiée aux pathologies vasculaires.
En effet, ces dernières années, nous assistons à un essor des techniques endovasculaires qui deviennent de plus en plus exigeantes dans la prise en charge des pathologies vasculaires artérielles, soit aortiques (Anévrysme de l’Aorte Abdominal AAA, Aorte Thoraxique…), soit périphériques (Artériopathie Oblitérante des Membres Inférieurs : AOMI).
Les progrès de la technologie (stent, endoprothèses, système de fermetures percutanées…) ont permis d’élargir les indications et de proposer aux patients « vasculaires » présentant d’importants facteurs de risques cardiovasculaires (population âgée, diabétiques, insuffisants rénaux, hypertendus, dyslipidémies, obèses…) un traitement moins invasif tout en maintenant un niveau de sécurité maximal dans la prise en charge chirurgicale.
Aujourd’hui, le chirurgien vasculaire se doit d’être polyvalent puisqu’il partage son activité entre chirurgie conventionnelle (ouverte), endovasculaire (mini-invasive) ou mixte. Il était donc nécessaire de s’adapter à cette mutation profonde de la chirurgie vasculaire par l’ouverture d’une salle hybride.
Tout en respectant les normes de sécurité, cette salle associe donc, d’une part, une table de chirurgie conventionnelle radio transparente synchronisée à, d’autre part, un amplificateur permettant d’obtenir instantanément un scanner optimisant l’intervention chirurgicale.
Le chirurgien y est totalement autonome puisque toutes les manœuvres sont effectuées à partir de la table opératoire. Cela lui permet de contrôler :
- les mouvements de la table opératoire,
- le positionnement de l’amplificateur, articulé à partir d’un bras robotisé facilitant la circulation dans la salle opératoire et réduisant les risques d’asepsie,
- la délivrance des rayons.
Ainsi la salle hybride répond-elle aux exigences actuelles pour la réalisation de gestes tels que l’angioplastie avec ou sans stent dans l’artériopathie (AOMI) ou celle des endoprothèses aortiques dans les cadre des anévrysmes de l’aorte (AAA).
Un tel outil de travail permet de minimiser :
- les risques d’irradiation grâce à une meilleure radioprotection en salle,
- les risques liés à la néphrotoxicité des produits de contrastes iodés, par des mini-injections plus ciblées et l’utilisation de logiciel intégrés spécifiques,
- le risque d’infection du site opératoire.
Cette sécurité est bénéfique tant pour les patients que pour le personnel médico-chirurgical et paramédical amené à travailler au sein de cette salle (équipes anesthésistes, infirmières, infirmières aide opératoire, infirmières anesthésistes, chirurgiens…).
Enfin, par son concept innovant, la salle hybride permet de se projeter dans l’avenir pour s’adapter aux futures évolutions (techniques, logistiques, matériels…) dans la prise en charge des maladies vasculaires.
Elle pourra également répondre au besoin de formation des futurs chirurgiens par un enseignement spécifique, via une salle dédiée. En effet, attenant à la salle hybride, une salle radio protégée et équipée d’écrans, permet de suivre en direct les procédures chirurgicales sans exposition aux radiations ionisantes.
Illustration : DR
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