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Emmanuel Macron n’a pas la cote !

Certes, Emmanuel Macron a hérité d’une situation (masques et autres) que ses prédécesseurs avaient créée. Mais les circonstances exceptionnelles exigent des hommes exceptionnels. Les trouve-t-on dans les banques d’affaires ?

Yves Cochet avait vu juste lorsqu’il affirmait : « De la part du gouvernement, il y a un message contradictoire. Il y a trois semaines, Macron disait : « Confinez vous… mais allez quand même au travail ! » Il faudrait savoir ! » (Bretons, mai 2020). Effectivement, le gouvernement avait tendance à zigzaguer. Les citoyens de la République française pouvaient noter incohérences, impréparation et inorganisation d’un côté, et de l’autre un discours qui ressemblait parfois au mensonge.

Si bien que la cote du président de la République est en baisse. Selon un sondage Elabe diffusé le 7 mai, 61% des Français ne lui font pas confiance pour aborder efficacement les problèmes du pays, contre 34% qui lui font confiance.  Une baisse par rapport à un sondage Kantar (Le Figaro magazine, 1er mai 2020) selon lequel 52% des Français ne faisaient pas confiance à Emmanuel Macron « face à l’épidémie de coronavirus », 41% lui faisant confiance et 7% étant sans opinion.

À tel point que l’élection présidentielle de 2022 ne se présente pas sous les meilleurs auspices pour Macron. Mais tout n’est pas perdu pour autant : il suffit qu’au second tour il soit confronté à Marine Le Pen pour espérer effectuer un second séjour à l’Élysée. Le Système fera en effet ce qu’il faut pour briser l’élan – s’il y a – de cette dernière. Rappelons qu’au second tour de 2017, Macron avait obtenu 66,10% s des voix contre 33,90% à sa concurrente. En 2022, si les sondages la donnaient gagnante quelque temps avant l’élection, il se passera « quelque chose »  – provocations bien menées, par exemple – qui montrera aux électeurs que Marine Le Pen n’est pas une personne « fréquentable ».

Mais dans cette crise, il n’y a pas que des perdants. Les gagnants sont à rechercher du côté de la grande distribution puisque manger et boire demeurent les deux seules « distractions » accordées à la population. Le bon sens et le principe d’égalité auraient voulu que dans ces grandes surfaces, seule la partie alimentaire demeurât accessible à la clientèle. S’il n’était plus possible d’acheter un livre chez le libraire, dans les grandes surfaces, les ouvrages demeuraient en vente dans les rayons. Il est vrai que le poids politique des grandes enseignes et celui des libraires n’est pas le même ! Les premières ont l’oreille du ministre qui n’a rien à leur refuser, tandis que les seconds ne sont que des « petits commerçants ».

B.M.

Crédit photo : capture écran
[cc] Breizh-info.com, 2020, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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