La police n’avait visiblement pas assez de travail. Boucler le quartier de la Cathédrale, protéger le Premier ministre et les ministres (Bachelot, pour la culture, et Darmanin pour l’Intérieur), éviter les mouvements de foule, assurer l’accès aux journalistes, pompiers, experts… il a encore fallu que l’extrême-gauche nantaise, selon les termes employés par un Nantais passablement exaspéré, « fasse preuve de son manque d’à-propos et de sa bêtise abyssale. »
« Cathédrale en feu, Darmanin au milieu »
Alors que l’ultra-gauche s’est rendue responsable, les derniers mois, d’une série d’incendies criminels revendiqués aux abords de Nantes – dernièrement six utilitaires de JC Decaux ce 13 juillet, revendiqués par l’Action anarchiste, à Saint-Herblain – ce sombre et brûlant passé n’a pas empêché ses activistes de parader, fièrement, pour manifester leur opposition à la venue du ministre de l’Intérieur au chevet de la cathédrale incendiée ce matin et l’accuser… de viol.
Au cri de « Cathédrale en feu, Darmanin au milieu » (sic), une petite centaine de militantes féministes était présente aux abords de la Place Saint-Pierre; elles ont été repoussés à quelques dizaines de mètres, place Dumoustier, puis encore un peu plus à l’ouest.
Affluence difficile à évaluer car le dispositif policier repoussé très loin plusieurs grappes de manifestants et de passants.
Autour de 2 à 300 personnes réparties sur plusieurs points.
Le mot “nasse” n’arrête pas de résonner sur les talkies… pic.twitter.com/Uv2PPNNHle
— Nantes Révoltée (@Nantes_Revoltee) July 18, 2020
Slogans féministes et antifascistes. pic.twitter.com/YWnBj74dUo
— Nantes Révoltée (@Nantes_Revoltee) July 18, 2020
Bien renseignées en revanche, les forces de l’ordre qui protégeaient les ministres en déplacement ont exfiltré du carré presse deux journalistes considérées comme très proches de l’extrême-gauche, et qui n’hésitent d’ailleurs pas à relayer avec servilité les appels des militants d’extrême-gauche, y compris à commettre des actions illégales. En échange, elles sont souvent aux premières loges…
@Elsa_Gambin et moi, ttes deux détentrices de cartes de presse duement présentées à chaque contrôle depuis le début de la journée, venons de nous faire exfiltrer par les FDO sans motif avant l’arrivée des ministres!
BELLE CONCEPTION DE LA LIBERTÉ DE LA PRESSE @Prefet44 ??#Nantes pic.twitter.com/EDbLhZx6pu
— Marion Lopez (@MarionLpz) July 18, 2020
Indifférent aux criailleries d’extrême-gauche, l’État, par la voix du Premier ministre et de Roselyne Bachelot, a annoncé qu’il « prendra toute sa part » dans les travaux de reconstruction d’urgence, puis de « reconstruction de l’orgue […] l’État sera là », a déclaré la ministre de la Culture.
Émilie Lambert
Crédit photo : Breizh-info.com
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