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L’école à la maison, J’étais un kamikaze, Céline à fleur de peau, Le suprémacisme blanc, J. R. R. Tolkien : la sélection littéraire hebdo

L’école à la maison, J’étais un kamikaze, Céline à fleur de peau, Le suprémacisme blanc, J. R. R. Tolkien : voici la sélection littéraire hebdo

L’école à la maison, une liberté fondamentale

Peu coûteuse, laboratoire d’innovations pédagogiques, l’école à la maison donne de surcroît d’excellents résultats à faire pâlir l’Éducation nationale : le recul et l’expérience démontrent en effet que les enfants sont sociables, très curieux intellectuellement, en mesure de pratiquer toutes sortes d’activités artistiques ou sportives‚ tout en ayant le niveau scolaire attendu par les contrôles d’académie. C’est désormais un phénomène en constante croissance au niveau mondial.

Pourtant, en France, le 2 octobre 2020, le président de la République a annoncé vouloir la restreindre aux impératifs de santé.

Dans ce cadre hautement explosif et forts de leur propre expérience, Jean-Baptiste et Marie Maillard brossent un portrait fidèle de ces familles et de leurs motivations, de nombreux témoignages à l’appui. Ils décrivent les méthodes alternatives comme Montessori. Par ailleurs, les auteurs expliquent pourquoi cette liberté consacrée par Jules Ferry dès 1882 (l’instruction est obligatoire mais non l’école) ne peut être soumise à un régime d’autorisation
préalable.

Avec l’aide de nombreux chercheurs, ils démontrent qu’elle n’est pas le fer de lance de l’islamisme ou du séparatisme.

Respect du rythme de l’enfant, absence de devoirs le soir, enfants aux profils atypiques ou qui échappent au harcèlement, etc., autant d’arguments pertinents ou de situations humaines qui méritent que cette liberté essentielle soit défendue, préservée et, si besoin, reconquise.

A commander dès le 1er septembre chez Artège

J’étais un kamikaze

Un témoignage saisissant sur la formation, la préparation et les motivations des kamikazés par un pilote rescapé.

Au commencement de la guerre, Ryuji Nagatsuka étudie le français. Il est antimilitariste et ne se sent pas concerné par le conflit. Or, le Japon, après ses succès initiaux, voit sa suprématie sur mer et dans les airs menacée: fin 1943, le Premire ministre Tojo doit décréter la mobilisation des étudiants. Nagatsuka a vingt ans et choisit l’aviation, horrifié par les brimades subies par les jeunes recrues dans l’infanterie.
En octobre 1944, à mesure que les revers se répètent, le Japon militariste se crispe dans une résistance toujours plus acharnée. La guerre du Pacifique, de par l’immensité géographique où elle se déroule, se transforme en une formidable équation logistique que le Japon ne peut résoudre. Dévasté, sans ressources, à bout de souffle, le pays cherche encore par tous les moyens à se battre et décide la création du corps des kamikazés – un chasseur, chargé d’une bombe unique, doit s’écraser sur un navire ennemi ; le pilote faisant ainsi le sacrifice de sa vie.

Ce livre extraordinaire raconte comme Ryuji Nagatsuka fut amené à se porter volontaire, et quel fut l’entraînement de fer, physique et moral, qui lui apprit à vivre sans cesse avec l’image de la mort.
Un témoignage exceptionnel : en mettant ses sentiments à nu, Nagatsuka livre un récit profondément humain en même temps qu’il comble un vide dans l’historiographie française et participe d’une meilleure connaissance de ce qui reste pour bien des Occidentaux un phénomène surprenant et unique dans l’histoire de la guerre récente.

A commander chez Tempus

Céline à fleur de peau

Ce qu’il y a de plus profond dans l’homme, c’est la peau. » S’il y a un écrivain à qui la formule de Paul Valéry s’applique à la lettre, c’est Louis-Ferdinand Céline. Céline à fleur de peau le prouve. Le titre dit l’intention de l’auteur. Nous révéler la place déterminante qu’occupent certains mots dans l’imaginaire célinien. Les découvrir pour redécouvrir Céline, c’est l’enjeu de ce recueil. À travers onze études décapantes, Serge Kanony en revisite les thématiques, tout en faisant accéder le lecteur à une dimension supérieure. La matière célinienne s’y trouve confrontée à quelques-unes de ses grandes obsessions. En sort un Céline à la fois secret et quotidien, loin de tout formalisme universitaire, plongeant ses racines dans la culture populaire et les arrière-mondes enténébrés. « Si vous ne mettez pas votre peau sur la table, disait Céline, vous n’avez rien. Il faut payer. » Serge Kanony a largement payé son dû à Céline, en éclairant son œuvre d’un jour nouveau. Serge Kanony collection Du côté de Céline Céline à fleur de peau.

Professeur agrégé de lettres classiques, Serge Kanony est l’auteur D’un Céline et d’autres (L’Harmattan, 2010) et de Céline ? C’est Ça !… (Le Petit Célinien Éditions, 2012).

A commander chez la Nouvelle librairie

Le suprémacisme blanc

Depuis quelques années, le discours politico-médiatique s’est emparé de la question du suprémacisme blanc et le présente comme une menace universelle.

Qu’en est-il réellement ? Le suprémacisme racial en général est la doctrine qui affirme l’existence d’une hiérarchie entre les races et la supériorité de certaines races sur d’autres. Son expression la mieux documentée est le suprémacisme blanc, qui a connu quatre tentatives historiques de trouver une forme institutionnelle dans des régimes politiques : la Confédération sudiste, prolongée dans le Ku Klux Klan ; l’apartheid en Afrique du Sud ; le Troisième Reich ; l’Ukraine post-soviétique. Quatre tentatives, mais aussi quatre échecs.

Avant de porter un jugement sur le suprémacisme blanc en tant que tel, cette étude vise surtout à répondre à la question : « Pourquoi ces échecs ? » S’agit-il de causes internes ou externes ? De facteurs endogènes ou exogènes ? Ces échecs répétés viennent-ils d’un défaut de conception ou d’ennemis trop puissants ? Peut-être les deux à la fois dans la mesure où le suprémacisme blanc pourrait bien être en fait son meilleur ennemi.

Il est pourtant bien vrai que les « Blancs » sont menacés de disparition à moyen terme par la globalisation des échanges et des techniques, mais ils ne sont pas les seuls. Les nationalismes autochtones de tous horizons peuvent et doivent s’allier pour revendiquer leurs droits et lutter ensemble contre leurs ennemis communs en s’appuyant juridiquement sur la Déclaration de l’Organisation des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.

Les nationalistes blancs, enfin débarrassés de la tentation du suprémacisme, et leurs homologues – nationalistes arabes, nationalistes africains, etc. – ont donc du travail car la tâche est immense. Elle déterminera si l’espèce humaine survivra ou non à la biopolitique mondialiste et à la Grande réinitialisation (Great Reset), c’est-à-dire au Grand remplacement par l’intelligence artificielle, la robotisation et les chimères génétiques homme/animal.

Dans ce dernier livre, Lucien Cerise nous fait part de sa réflexion sur les dangers mortels qui menacent les peuples indigènes de la planète, et plus particulièrement les peuples indigènes d’Europe. Pris en tenaille par la Grande réinitialisation mondialiste, d’une part, et la tentation suprémaciste, d’autre part, et sachant que ces options apparemment antagonistes se rejoignent finalement sur le transhumanisme, les peuples autochtones n’ont d’autre choix que de renvoyer les deux dos à dos. Alors, quelle solution pour en sortir vivants ? Le nationalisme autochtone.

A commander chez Culture et racines

J.R R. Tolkien (nouvelle école)

Un Nouvelle École appelé à faire date : Tolkien, sa vie, son œuvre, son imaginaire. La plupart des écrivains ont laissé une œuvre derrière eux, J. R. R. Tolkien a fait mieux : du Silmarillon au Seigneur des anneaux, il a créé un monde, le monde de la « féérie » (faërie).

Sommaire
• 
Des racines aux ramures : Tolkien ou l’Arbre-Monde de l’imaginaire. Onfroy Charpentier
• Tolkien le philologue et la « res germanica ». Armand Berger
• À l’origine des langues elfiques : quendien primitif et proto-indo-européen. Damien Bador
• L’unité spirituelle catholique du légendaire tolkienien : l’exemple du libre arbitre. Jérome Sainton
• Tolkien et la question de la technique. Walter Aubrig
• Lectures françaises de Tolkien. Oronzo Cilli
• Bibliographie de John Ronald Reuel Tolkien (1910-2021). Armand Berger

Bibliographie N.E.

Varia
• L’évaluation par Kondylis des théories sociales en fonction des critères de la notion culturelle et philosophique de la guerre. Konstantin Verykios
• Quand Pierre Legendre rencontre Martin Heidegger. Baptiste Rappin
• Les noms des dieux, des héros et des rituels. Jean Haudry
• L’empereur Constantin entre paganisme et christianisme. Terry Bismuth et Dominique Vibrac
• Bellum Dei. Francis Moury
• Le Japon, héritier de la Grèce antique ? Francis Moury
• Une autre hispanité. Michel Lhomme

Nécrologie

A commander chez Elements

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