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Avant les Législatives, le Nouveau Front Populaire fait peur. Une cambodgienne témoigne : « Nous avons vécu sous un régime communiste, nous avons vu les souffrances qu’il a causée » [Interview]

Si la presse mainstream a pris fait et cause contre le Rassemblement national à l’occasion des élections Européennes puis législatives, révélant là son vrai visage d’une presse plus neutre du tout comme elle le proclamait pourtant, il y a en France des millions de gens particulièrement inquiets face à la possible arrivée au pouvoir des communistes de LFI et de leurs alliés, écologistes et socialistes via le Nouveau Front Populaire.

Il faut rappeler qu’en France, les communistes, qui ont largement mythifié leur rôle pendant la Seconde guerre mondiale, s’appuient sur ça pour se prétendre légitime vis à vis du peuple. Impensable dans les pays d’Europe de l’Est aujourd’hui, encore moins en Asie.

C’est notamment le cas de ceux qui ont vécu, en vrai (pas dans des livres d’Histoire, pas à travers des campagnes pédagogiques dans les écoles) ce que donnait le communisme au pouvoir. Nous avons pu interroger Madame Heng, arrivée en France après avoir été obligée, avec sa famille, de fuir le Cambodge des Khmers rouges et de Pol Pot (formé dans les universités françaises) dans les années 70.

Pour rappel, lire les articles de la presse mainstream à l’époque, avec Le Monde par exemple, qui se félicitait de l’action de Pol Pot.

Breizh-info.com : Bonjour, pouvez-vous vous présenter et nous raconter votre histoire ?

Madame Heng : Nous sommes une famille cambodgienne qui a fui les Khmers rouges et le régime communiste dans les années 1970. Nous avons vécu des moments très difficiles, nous avons perdu des membres de notre famille et nous avons dû tout abandonner pour fuir notre pays. Nous avons finalement réussi à nous réfugier en France, où nous avons pu reconstruire notre vie.

Breizh-info.com : Comment avez-vous vécu l’arrivée des Khmers rouges au pouvoir ?

Madame Heng : C’était une période très sombre pour notre pays. Les Khmers rouges ont pris le pouvoir en promettant de créer une société égalitaire, mais ils ont rapidement instauré un régime de terreur. Ils ont supprimé toutes les libertés individuelles, ils ont interdit la religion, ils ont fermé les écoles et les hôpitaux, et ils ont forcé tout le monde à travailler dans les champs. Ceux qui s’opposaient à leur régime étaient arrêtés, torturés et exécutés. Nous avons vécu dans la peur constante.

Breizh-info.com : Comment avez-vous réussi à fuir le Cambodge ?

Madame Heng : Nous avons décidé de fuir le pays lorsque nous avons compris que notre vie était en danger. Nous avons traversé la frontière à pied, en laissant tout derrière nous. Nous avons marché pendant des jours, sans nourriture ni eau, en évitant les soldats khmers rouges. Nous avons finalement réussi à rejoindre un camp de réfugiés en Thaïlande, où nous avons été pris en charge par des organisations humanitaires.

Puis nous sommes arrivés en France. C’était très difficile au début. Nous avons dû apprendre une nouvelle langue, trouver du travail, et surtout, surmonter le traumatisme de ce que nous avions vécu. Mais la communauté cambodgienne en France était solidaire, et petit à petit, nous avons réussi à nous intégrer. Nos enfants ont pu aller à l’école et se construire un avenir ici.

Breizh-info.com : Quel est votre regard sur l’actualité en France, en particulier sur la montée du communisme ?

Madame Heng : Nous sommes très inquiets de voir que le communisme est de plus en plus toléré en France. Je suis choqué de voir certains jeunes arborer, dans les universités, des symboles du communisme sans que cela ne soit condamné. Nous avons vécu sous un régime communiste, nous avons vu les souffrances qu’il a causées, et nous ne comprenons pas comment certaines personnes peuvent encore le défendre. Nous avons peur que l’histoire se répète, et que la France tombe à son tour sous la coupe d’un régime totalitaire. La France est un pays démocratique avec une longue histoire de défense des libertés. Mais nous devons rester vigilants. Il est important de se rappeler des leçons du passé et de ne pas laisser des idéologies dangereuses prendre racine.

Breizh-info.com : Que pensez-vous de la tolérance vis-à-vis du communisme dans le monde ?

Madame Heng : Nous sommes choqués de voir que le communisme est encore considéré comme une idéologie acceptable dans certains pays. Nous pensons que c’est une idéologie dangereuse, qui a causé la mort de millions de personnes dans le monde. Nous ne comprenons pas comment certaines personnes peuvent encore la défendre, après tous les crimes qu’elle a commis. Nous pensons qu’il est important de se souvenir de l’histoire, et de ne pas répéter les erreurs du passé.

Breizh-info.com : Que voudriez-vous dire aux Français qui sont tentés par le communisme notamment à travers le vote LFI ou Nouveau Front Populaire pour les prochaines législatives ?

Madame Heng : Nous voudrions leur dire de réfléchir aux conséquences de leurs choix. Le communisme peut sembler séduisant sur le papier, mais dans la réalité, il a toujours conduit à la dictature, à la répression et à la misère. Nous avons vécu sous un régime communiste, et nous pouvons témoigner de la souffrance qu’il a causée. Nous voudrions leur dire de ne pas se laisser berner par les promesses des communistes, et de se méfier de cette idéologie dangereuse.

Propos recueillis par YV

Le Génocide des Khmers rouges : Une Tragédie Communiste

Le génocide perpétré par les Khmers rouges au Cambodge entre 1975 et 1979 est l’une des atrocités les plus marquantes du XXe siècle. Sous la direction de Pol Pot, ce régime communiste radical a tenté de transformer la société cambodgienne en une utopie agraire basée sur l’idéologie maoïste, ce qui a conduit à l’extermination de près de deux millions de personnes, soit environ un quart de la population du pays.

L’idéologie communiste des Khmers rouges

Les Khmers rouges, inspirés par le maoïsme, visaient à créer une société sans classes en éliminant toutes les distinctions sociales et économiques. Leur interprétation extrême du communisme les a poussés à abolir la propriété privée, à vider les villes et à forcer la population urbaine à travailler dans des camps de travail agricoles. Les intellectuels, les professionnels et même ceux qui portaient des lunettes étaient ciblés et exécutés, considérés comme des ennemis de l’État.

La mise en œuvre de cette idéologie a été marquée par une violence extrême et systématique. Les Khmers rouges ont instauré un régime de terreur où les exécutions, la torture et les travaux forcés étaient monnaie courante. La prison de Tuol Sleng, ou S-21, est devenue un symbole de cette barbarie, où environ 20 000 personnes ont été torturées et exécutées. Les charniers connus sous le nom de « Killing Fields » témoignent de l’ampleur du massacre.

Les politiques des Khmers rouges ont entraîné une famine généralisée, des maladies et des conditions de vie inhumaines dans les camps de travail. En quatre ans, près de deux millions de Cambodgiens ont perdu la vie en raison de la famine, des exécutions sommaires, des maladies et des travaux forcés. Ce génocide a laissé des cicatrices profondes dans la société cambodgienne, dont les effets se font encore sentir aujourd’hui.

En 1979, le régime des Khmers rouges a été renversé par une invasion vietnamienne, mettant fin à l’un des régimes les plus meurtriers de l’histoire moderne. Les dirigeants khmers rouges, dont Pol Pot, ont fui dans la jungle, où ils ont poursuivi une guérilla contre le gouvernement cambodgien jusqu’aux années 1990.

Le génocide des Khmers rouges souligne les dangers potentiels de l’application radicale des idéologies communistes. L’obsession de créer une société parfaite à travers des méthodes brutales et inhumaines a conduit à l’une des pires catastrophes humanitaires du XXe siècle. Il est crucial de se rappeler que le communisme, lorsqu’il est poussé à ses extrêmes, peut aboutir à des régimes oppressifs et meurtriers.

Le génocide cambodgien reste un sombre rappel des conséquences désastreuses des politiques radicales et de l’importance de défendre les droits de l’homme et la dignité humaine contre toutes les formes de totalitarisme.

Illustrations  : DR
[cc] Breizh-info.com, 2022, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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8 réponses à “Avant les Législatives, le Nouveau Front Populaire fait peur. Une cambodgienne témoigne : « Nous avons vécu sous un régime communiste, nous avons vu les souffrances qu’il a causée » [Interview]”

  1. louis dit :

    c’est clair il faut éviter que la merluche arrive au pouvoir mais je pense que ce gouvernement ne tiendrait pas longtemps car il y aurait un exode de la classe moyenne en france donc un effondrement total du pays

  2. Francesco dit :

    Délivrés par les vietnamiens qui n’étaient pas mal non plus avec des méthodes différentes certes. la mortalité dans les camps de prisonniers français était supérieur à celui de Buchenwald grâce à la clémence de ce cher Oncle Ho. Les prisonniers américains ont également pas mal dégusté. Plus de 2’500 ne sont pas rentrés et Clinton les a définitivement passés à la trappe par nécessité de relations commerciales plus abouties.
    Quand les marxistes et leurs alliés installent un pouvoir totalitaire, la mort pointe immédiatement le bout de son nez et en principe elle touche d’abord leurs amis de circonstance!

  3. Gaï de Ropraz dit :

    Partout où le communisme est passé, sa route est jonchée de morts. J’en parle en connaissance de cause, mes Grands Parents ayant fuit la Russie au siecle précédent, et moi-même m’étant sauvé du Viet-Nam apres la chute de Saïgon. Le reste n’est que du Blah-blah-blah, avec des connards dangereux du genre de Mélenchon qui n’ont jamais connu la misère et ne recherchent que le pouvoir par ambition personnelle. Néanmoins, il faut bien avouer qu’il existe encore des imbeciles aveugles qui voteront en faveur du Front Populaire. Bref, il est certain qu’il y a encore du chemin a faire pour éduquer une partie de la population votante française.

  4. PL44 dit :

    Communistes les Khmers rouges ? Ils revendiquaient au moins implicitement les territoires perdus par l’Empire khmer, notamment la Cochinchine (anciennement Kampuchea krom). « Les prolétaires n’ont pas de patrie », ce n’était pas vraiment leur optique.
    On pourrait les rapprocher dans une certaine mesure des narodnikis russes (idéalisation des anciennes communautés paysannes).
    Les communistes cambodgiens un peu plus « orthodoxes » (pro Hanoï) étaient chez les Khmers issarak.

  5. guillemot dit :

    Chaque fois que l’ultra gauche a pris le pouvoir ( avec les félicitations de certains journalistes comme Jean Lacouture qui était en joie de l’arrivée des Khmers rouges au Cambodge )cela c’est traduit par des camps de concentration ( pour le meilleur) ou la mort le plus souvent pour ceux qui n’étaient pas dans le bon camp. Sans aller bien loin, que c’est il passé lors de notre révolution en 1789 ? ils se sont tous raccourcis les uns les autres

  6. Monique dit :

    Le danger, en France, vient des Khmers rouges et aussi des Khmers verts. Ces Khmers Pastèque, verts au dehors et rouges dedans sont des gens dangereux, intolérants, radicalisés qui amèneront la dictature et la souffrance. Le NFP, de couleurs bariolées, auquel LFI impose son diktat par la loi du nombre, est est une des plus grandes entreprises de destruction massive.

  7. Monique dit :

    Le danger, en France, vient des Khmers rouges et aussi des Khmers verts. Ces Khmers Pastèque, verts au dehors et rouges dedans sont des gens dangereux, intolérants, radicalisés qui amèneront la dictature et la souffrance. Le NFP, de couleurs bariolées, auquel LFI impose son diktat par la loi du nombre, est une des plus grandes entreprises de destruction massive.

  8. Henri dit :

    Pol Pot, le chef des Khmers Rouges, a fréquenté dans les années 50 les cercles communistes de Paris, avec Jacques Duclos en tant que mentor ! Le PCF ne s’en est jamais vanté.

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