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Baromètre politique : les Français inquiets pour leur pouvoir d’achat et la sécurité, la popularité de Macron s’effrite

Le baromètre politique Ipsos-La Tribune d’octobre 2024 dévoile un portrait sans concession des préoccupations des Français, marquées par une insatisfaction grandissante envers les pouvoirs publics. En tête des inquiétudes : le pouvoir d’achat, la sécurité, et la gestion de l’immigration, des thèmes qui pèsent lourdement sur la perception de l’action gouvernementale.

Pouvoir d’achat et système social en priorité

L’augmentation des prix est la première préoccupation exprimée par les sondés. Face à une inflation persistante et une stagnation des salaires pour de nombreux secteurs, les Français redoutent une détérioration de leur niveau de vie, un constat qui reflète la pression accrue sur le budget des ménages. De plus, les inquiétudes concernant l’avenir du système de sécurité sociale s’amplifient. En effet, de nombreux Français craignent que les réformes en cours n’affaiblissent la solidarité sociale, déjà mise à l’épreuve par les crises successives.

Délinquance et immigration : un contexte de tension

Les questions de sécurité, comprenant la lutte contre la délinquance et la gestion de l’immigration, restent au cœur des priorités. Près de 40 % des sondés déclarent que la délinquance est une source de préoccupation majeure. Parallèlement, l’immigration est aussi perçue comme un enjeu sensible, associé aux questions de sécurité et de cohésion sociale. Ces thématiques récurrentes viennent alimenter un sentiment de défiance vis-à-vis de la capacité de l’État à gérer efficacement ces problématiques.

La popularité d’Emmanuel Macron en berne

Emmanuel Macron subit une baisse notable de popularité, avec seulement 25 % des sondés ayant une opinion favorable. Cette chute est marquée par des critiques transversales, allant de la droite qui déplore un manque de fermeté, à la gauche qui accuse l’exécutif d’insensibilité sociale. Cette fragilisation de l’image présidentielle pourrait impacter les prochaines réformes, notamment celles liées aux retraites et à la fiscalité, jugées impopulaires.

Michel Barnier, à la tête du gouvernement, parvient toutefois à améliorer légèrement sa cote de confiance, malgré des débuts difficiles. Bien que modeste, cette progression indique une légère adhésion à son style plus consensuel, qui pourrait devenir un atout dans un contexte où la population semble en quête de stabilité et d’écoute.

Ce baromètre montre une France divisée, préoccupée par des défis économiques et sociaux de taille. Les thématiques de la sécurité, du pouvoir d’achat et de l’immigration continuent de polariser la société. À moins de trois ans des élections présidentielles de 2027, le gouvernement devra relever le défi de restaurer la confiance en sa capacité à gérer ces crises et de répondre aux attentes d’une population de plus en plus désenchantée par l’action publique.

Enquête menée par Ipsos pour La Tribune du 9 au 10 octobre 2024 auprès de 1000 personnes, constituant un échantillon national représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Crédit photo : DR
[cc] Breizh-info.com, 2024, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

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5 réponses à “Baromètre politique : les Français inquiets pour leur pouvoir d’achat et la sécurité, la popularité de Macron s’effrite”

  1. Gaï de Ropraz dit :

    Préoccupations, Insatisfaction grandissante, Pouvoirs publics inertes, Délinquances à tout va, Immigration incontrôlée ….

    Que tous ceux qui ont voté en faveur du demi-homme actuellement à l’Élysée aient le courage de lever la main !!! …

  2. ubersender dit :

    Oui, et ça changera quoi ? 25% de teubés qui font encore et toujours confiance au Zouave de l’Élysée, c’est quand même symptomatique d’une société paranoïaque, non ? Je veux bien qu’on nous resserve le bla-bla « ils ont intérêt à changer en vue des futures présidentielles de …. 2027 (!) » mais on connaît déjà le scénario : une Marine à 45% au 1er tour qui enclenchera la mobilisation contre elle au second (eh oui, dans 100 ans les castors seront toujours là pour « faire barrage ») et faire réélire Macron ou son successeur désigné par l’oligarchie ; à moins qu’elle n’ait elle-même poursuivi sa politique de « dédiabolisation », au point d’être devenue interchangeable avec le diable lui-même.

  3. gaudete dit :

    25% encore qui croient en ce givré qui a ruiné le pays et il lui reste encore trois ans pour achever de nous entuber, il y en a qui ont vraiment de la m…. dans les yeux

  4. Andre COUTAND dit :

    7 ans et demi pour que les veaux comprennent qu’ils ont élus la pire des nullité !

  5. Brunrouge dit :

    La popularité de Macron ne s’effrite pas. Pour le moment il n’y a pas d’élection les français râlent un peu. Puis ce sera tous contre le RN. Y compris les zemmouristes qui voteront Zemmour puis Edouard Philippe pour faire baisser les scores du RN

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