Lycée de Bréquigny : une affaire qui interroge

Au lycée Bréquigny de Rennes, le plus grand de Bretagne administrative avec 3100 élèves, une affaire empoisonne l’atmosphère depuis plusieurs semaines. En résumé, une élève de couleur serait « victime de racisme » depuis la rentrée et un enseignant aurait pris sa défense. Or, un élève aurait créé un faux-compte tik-tok au nom de cet enseignant déversant un contenu raciste anti-noir, etc… Convoqué devant le conseil de discipline, cet élève n’aurait écopé que d’une sanction jugée « trop légère » par certains de ces anciens camarades de Bréq’ qui, depuis, manifestent « contre le racisme » en cassant tout ce qu’il y a à casser dans l’établissement. De surcroît, d’après les indignés du lycée, l’établissement est « gangréné par le racisme », parlant même de « cris de singes », etc…

Dans cette vidéo diffusée par France 3 Bretagne, on entend d’ailleurs un échantillon de ces fameux « cris de singe ».

Bien entendu, depuis le début des hostilités, toutes les ligues de vertu de France et de Navarre se font l’écho de ce terrible évènement. « Le racisme gagne du terrain dans l’Education » (étrange écho au constat, bien réel celui-là, de l’avancée de l’islamisme dans les établissements scolaires), « le suprémacisme blanc ne se cache plus« , etc…

Pourtant, ceux qui connaissent bien Rennes doivent écarquiller des yeux en entendant parler de « racisme » au lycée de Bréquigny. Car Bréquigny fait partie de ces quartiers du sud de Rennes gangrénés par l’immigration, cernés par le trafic de drogue et l’insécurité. En clair, Bréquigny, n’est pas particulièrement un ensemble urbain où les Blancs sont majoritaires et où des hordes de skinheads pourraient être assez puissants pour installer un « climat de racisme » dans l’immense lycée de quartier. Car pour une famille blanche, mettre son enfant à « Bréq' » n’est pas exactement l’assurance d’une scolarité sereine. Imaginer une sorte de « climat de terreur et de racisme instauré par l’extrême-droite à Bréquigny » (comme on peut le lire ici et là chez des personnes n’ayant jamais mis les pieds à Rennes) est aussi incongru que d’imaginer que des « suprémacistes blancs à l’allure viking » tiendraient le haut du pavé à la cité des 4000 à la Courneuve !

En illustration voici un petit florilège de ce que « Bréq' » traîne comme réputation :

@_brownix_

#fyp #pourtoi

♬ son original – Tisco_officiel

@sl.35ii

#brequigny #prt #fyp #pourtoii

♬ son original – sl.35ii

@lcq_louise

Sympathique mais casser pas #brequigny #rennes #fyp

♬ son original – 1jour1ref

Partant, cette histoire de « racisme à Bréquigny » peut paraître extrêmement suspecte. A moins que le « racisme » en question concerne deux communautés n’ayant rien à voir avec les Blancs. Parce que si le racisme anti-noir existe bien en Occident, il n’a aucune commune mesure avec le racisme anti-noir présent dans le monde arabe par exemple. Ou parmi certaines communautés de voyageurs où les Sub-Sahariens peuvent être considérés plus bas que terre.

Et ce ne serait pas la première fois que des histoires de racisme entre communautés immigrés secouent le monde étudiant occidental, notamment dans les lycées à la « diversité » affirmée. Qui importe des conflits venus d’ailleurs est condamné à vivre ces conflits venus d’ailleurs.

Autre hypothèse : la montée en épingle d’un incident anodin par une organisation gauchiste. Or depuis des années existe à Bréquigny une antenne de l’Union Pirate dénommée Bréquistance qui coche absolument toutes les cases du wokisme de fac (LGBTisme, Décolonialisme, …), et ce jusqu’à la caricature. Depuis le début des incidents, Bréquistance paraît très actif à Bréquigny.

Les vacances de Noël devraient calmer les choses. Et surtout faire la lumière sur un incident qui est loin d’être aussi clair que ce que veulent croire les habituels professionnels de l’indignation.

Photo : Compte Twitter LCQ Louise
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